jeudi 6 mars 2014

Les nouvelles chroniques du Café Riverside - 9 -

Le Laos, quelques jours plus tard...





Les cartes postales achetées à Vientiane que je devais écrire et poster au Laos sont demeurées dans mon sac... Je les retrouve aujourd'hui, au Café Riverside, après mon café et lunch avec les gars de l'AFV. Cette association que les amis français appellent l'Amicale est principalement composée de femmes. Personne ne s'en plaindra mais les gars ont décidé d'organiser une rencontre au café Fanny avant de prendre le lunch au Jardin, le restaurant situé tout à côté de l'IDECAF, et cela tous les jeudis.




Je ne me doutais pas que pour ma première participation on allait inviter le député d'outre-mer, ancien ministre des transports sous la présidence Sarkozy, de même que le Consul de France à Saïgon. Non, non, c'est tout simplement le hasard qui a fait que je les croise ce matin. Tout de même amusant de voir les gens se pavaner autour d'eux comme s'il s'agissait d'extra-terrestres.


Désaffecté



Donc, je vais écrire les cartes postales - je le fais que pour les petits-enfants qui adorent recevoir du courrier adressé qu'à eux - et en même temps vous glisser en plus des photos prises au Laos (Vientiane) quelques commentaires sur ces journées laotiennes tout à fait reposantes.





Première constatation: le sourire chez les Laotiens n'est pas le premier réflexe qu'ils ont autant le matin qu'en fin de journée. Il faut vraiment insister. Je ne peux dire si ailleurs dans le pays on retrouve la même chose mais dans la capitale, ça me semble de rigueur. J'avoue qu'en raison de la langue - on trouve difficilement à parler anglais, français tout autant - on ne peut faire basculer cet obstacle.

Partie du Mékong




Deuxième constatation: Vientiane n'est pas une grande ville, je dirais plutôt un immense village où règnent calme et tranquillité dans un atmosphère d'une quiétude continuelle. C'est propre, très "en ordre", tout nous semble avoir été pensé puis déposé en fonction du bien-être, du bien-vivre...



Ruelle de Vientiane


Troisième constatation: il se dégage de cette quiétude, ce calme, une sorte de sérénité quelque peu placide d'où émerge une forme de spiritualité que le nombre impressionnant de temples et de pagodes nous rappelle à chaque deux ou trois coins de rues. Nous avons d'ailleurs assisté à des séances de rénovation (peinture principalement) dans plusieurs temples autour desquels des espaces de repos sont fort bien entretenus.






Quatrième constatation: difficile d'évaluer les influences extérieures qui s'offrent à nos yeux. Ce qui semble être une mixité Laos/Thaïlande cède tout de suite la place à une mixité Laos/Cambodge; ça se voit autant dans les visages que dans le vêtement, la couleur de la peau (bronzée). On remarque également, sans trop savoir pourquoi, un quelque chose qui nous rappelle l'Italie, et ce n'est pas seulement la surabondance de restaurants offrants pâtes et pizzas.











Cinquième constatation: les Laotiens, surtout les Laotiennes, nous ont semblé très fidèles à la tradition vestimentaire. Très peu vues de jeunes filles ou de femmes vêtues autrement qu'avec la jupe confectionnée dans un tissu de soie et aux couleurs fort jolies.

Drapeau laotien

Palais présidentiel

Villa 




Sixième constatation: on nous avait prévenu que les moustiques pouvaient faire des ravages au Laos; sans doute ce qui explique la présence de moustiquaires aux fenêtres. Surtout présents (et dérangeants) le soir, on pourrait facilement s'en passer! Mais ce qui est le plus troublant, ce sont ces enfants qui errent dans les rues le jour et dorment à moité dans la rue afin d'avoir le trottoir pour oreiller.





Bière laotienne

Café laotien


Il n'y était pas!


La deuxième langue d"affichage: le français



Pour mon ami Jean-Luc




















Voilà pour ses quelques jours à Vientiane et la promesse que je me suis faite de revenir l'an prochain au Laos, à Luang Prabang cette fois, après avoir traversé 2014 pour 2015 au Myanmar.

À la prochaine

Un peu de politique à saveur batracienne... (19)

  Trudeau et Freeland Le CRAPAUD ne pouvait absolument pas laisser passer une telle occasion de crapahuter en pleine politique fédérale cana...