Un dernier en juin.
Ce poème a peut-être un peu à voir avec les casseroles... ou le bruit que les casseroles ont porté à mes oreilles.
en choeur
en chœur ils disent
crions plus fort
pour que personne
ne nous ignore
en chœur ils répètent
l’égoïsme n’a pour
seul rempart
que celui des autres
en chœur ils crient
nos mots n’empêchent pas la chaleur d’être chaude,
au jour de succéder à
la nuit,
ils rafraîchissent le
jour et la nuit
en chœur on les entend dire
les grandes idées
devenues
institutions
n’ont plus de sens
en chœur on les entend répéter
un est un impair
en chœur on les entend crier
en regardant loin
on marche sur des routes
qui n’ont pas de fin
en chœur et sans peur on entend
à nos questions les réponses
n’ont pas de langage
pour bien se dire
Au prochain saut