samedi 30 juin 2012

QUATRE ( 4) CENT-TRENTE-TROIS ( 33 )


Un dernier en juin.
Ce poème a peut-être un peu à voir avec les casseroles... ou le bruit que les casseroles ont porté à mes oreilles.

en choeur


en chœur ils disent
crions plus fort
pour que personne
ne nous ignore 

en chœur ils répètent
l’égoïsme n’a pour seul rempart
que celui des autres 

en chœur ils crient
nos mots n’empêchent pas la chaleur d’être chaude,
au jour de succéder à la nuit,
ils rafraîchissent le jour et la nuit

en chœur on les entend dire
les grandes idées
devenues institutions
n’ont plus de sens 

en chœur on les entend répéter
un est un impair 

en chœur on les entend crier
en regardant loin
on marche sur des routes
qui n’ont pas de fin 

en chœur et sans peur on entend
à nos questions les réponses
n’ont pas de langage
pour bien se dire

Au prochain saut




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