parfois
Parfois
mon âme se met à écrire sans aide, toute seule et sans appui
ce qu’elle barbouille sur papier émeri
maladroitement, de sa plume d’aile aux pointes calcinées
chatouille mes pensées fugaces par ses mots corrodés
ce qu’elle écrit, d’abord elle l’a vu
ressenti peut-être au plus proche de ses rêves biscornus
qui s’effilochent plus loin que les espaces inconnus
puis franchis entre mille silences, quelques chuchotis
et on ne sait trop combien de tohus-bohus
parfois
je décode le tout, ébaubi
mon âme, lorsqu’elle s’écrit
des frissons s’ancrent là d’où surgirent ses mots
j’en écoute la musique aussi étrangère que chaotique
parfois
et on ne sait trop combien de tohus-bohus
parfois
je décode le tout, ébaubi
mon âme, lorsqu’elle s’écrit
des frissons s’ancrent là d’où surgirent ses mots
j’en écoute la musique aussi étrangère que chaotique
parfois
si intime
cherchant à la traduire, je m’étourdis comme à regarder l’horizon inaccessible et m’y perds tout autant
d’un puits profond ce qui en jaillit
fait écho
lamentablement
cherchant à la traduire, je m’étourdis comme à regarder l’horizon inaccessible et m’y perds tout autant
d’un puits profond ce qui en jaillit
fait écho
lamentablement
parfois
à des ouragans néfastes, assourdissants
que mes oreilles occultes taisent leurs changeantes pirouettes
mon âme lorsqu’elle écrit,
s’écrit,
écrit à encre blanc
évitant qu’étouffe sous de nouveaux élans
la trace de ses vestiges fantômes
vers une lumière qui décline
si rapidement
à des ouragans néfastes, assourdissants
que mes oreilles occultes taisent leurs changeantes pirouettes
mon âme lorsqu’elle écrit,
s’écrit,
écrit à encre blanc
évitant qu’étouffe sous de nouveaux élans
la trace de ses vestiges fantômes
vers une lumière qui décline
si rapidement
parfois
que même les mots ne se reconnaissent plus
ne retrouvent plus le lieu primitif
d’où ils jaillirent
que même les mots ne se reconnaissent plus
ne retrouvent plus le lieu primitif
d’où ils jaillirent