dimanche 6 juillet 2025

Si Nathan avait su (41) TIRÉ À PART

 


Tiré à part


Lorsqu’à partir d’un texte qui répondait au défi que nous nous étions donné mon frère Pierre et ma belle-sœur Claire, à savoir d’écrire sur un thème précis dans le cadre de notre activité appelée «Otium», j’avais proposé SI NATHAN AVAIT SU. Cette courte histoire aurait très bien demeurer là, mais elle a germé dans mon imaginaire m’incitant à lui donner une suite, un continuum. Je me suis donc lancé tête première dans ce qui, aujourd’hui, arrive à la fin de sa première partie.
 
Un verre de Morgon en main, de l’autre un tapotement sur les touches du clavier, voici qu’à la première semaine de juillet 2025 - la première partie est arrivée sur le blogue le 27 juillet 2024 - j’en suis à une période essentielle dans tout travail un tant soit peu littéraire, celle de la correction.
 
Avant d’entreprendre la deuxième partie - un prologue la lancera - je dois absolument tout revoir, tout relire afin de corriger les erreurs qui s’y sont glissées, les coquilles ou encore les méprises s’étant malencontreusement installées autour des personnages ou des événements.
 
Rappelons le décor : nous sommes en 1975, dans un Québec se relevant à peine de la crise d’octobre ‘70, à l’aube de l’arrivée au pouvoir - le 15 novembre 1976 - du Parti Québécois dont le but ultime est de mener le Québec à la souveraineté.
 
Époque charnière s’il en est une dans l’histoire nationale de cette province qui fut à quelques points de pourcentage de parvenir à son indépendance politique, mais profondément déchirée entre les tenants du OUI et ceux du NON, entre cette volonté d’arriver à contrôler son propre avenir. Les familles, comme jamais auparavant, sont brisées, à la limite de la discorde voire de la zizanie.
 
L’urbain et le rural dans un face-à-face de plus en plus appuyé s’accusent d’une part de freiner l’évolution de la société - de moins en moins hiératique - vers la modernité ou de s’éloigner des valeurs traditionnelles qui depuis la bataille des Plaines d’Abraham ont fait que cette province, difficilement, cruellement même, réussit tant bien que mal à se maintenir à flot.
 
Le village des Saints-Innocents, là où se déroule la majeure partie des intrigues, se voit bousculé par des problématiques nouvelles - l’arrivée et l’installation de nouveaux venus, qu’ils soient autochtones ontariens, le retour d’un fils hippie accompagné de sa conjointe qui s’émerveille face à un fiston amoureux de poésie, d’une enseignante doctorante qui frisonne devant l’organisation scolaire de sa première école où l’application du Rapport Parent sur l’éducation au Québec résiste comme les bons vieux gaulois d’Astérix et Obélix aux élans pédagogiques contemporains - problématiques nouvelles qui, indirectement, réveilleront de vieux stigmates ayant perturbé la vie des villageois à une certaine époque et dont les fantômes semblent resurgir des cicatrices qu’ils ont imprimées sur la collectivité.
 
Au centre de cette histoire des personnages importants - le seront-ils toujours en deuxième partie ? - certains encore énigmatiques, d’autres devenus acteurs importants et qui, c’est certainement le sentiment qui les animera au fur et à mesure que parleront, étrangement, les murs d’un silence enfoui au plus profond des âmes, mais dont les turpitudes lentement suinteront.

 

J’ai tenté de conserver un certain rythme dans la publication sur le blogue - 41 billets en près de 52 semaines. Je compte maintenir la cadence et cela dès le mois d’août prochain alors que s’enclenchera la deuxième partie de SI NATHAN AVAIT SU
 
À bientôt et merci de l’intérêt que vous portez à cette histoire.

 
PS        Non, il n’est absolument pas question que je parte à la recherche d’un éditeur pour ce qui devient de plus en plus un roman.

LE CRAPAUD GÉANT DE FORILLON qui soulignera ses 20 ans de présence sur Blogger en septembre prochain demeura l’unique écrin dans lequel ces épisodes seront déposées.



Si Nathan avait su (41) TIRÉ À PART

  T iré à part Lorsqu’à partir d’un texte qui répondait au défi que nous nous étions donné mon frère Pierre et ma belle-sœur Claire, à savoi...