vendredi 24 août 2018

humeur vietnamienne

Mathilde et Catherine
Parfois il m’arrive de me demander si je pourrai à nouveau écrire. Cette question se pose de manière toute spéciale car je ne l’ai pas fait depuis maintenant près de quatre mois. Un silence dû à un mois de mai 2018 au cours duquel j’ai affronté une bactérie accoquinée à un virus qui m’ont obligé à ne rien faire d’autre qu’attendre la victoire finale que se disputait les bestioles aux antibiotiques que l’on m’administrait quotidiennement. Le tout a pris fin au début du mois de juin. Suite à ce mois d’inactivité, les cours d’anglais ont été annulés ainsi que mon habitude à pondre quelques articles pour LE CRAPAUD.

Je suis rentré au Québec le 26 juin dernier afin d’être présent pour l’anniversaire de mon frère Pierre qui célébrait ses 70 ans. Deux mois qui me furent profitables à plusieurs égards : revoir la famille et les amis. Des rencontres à la fois heureuses et combien reposantes. J’ai été accueilli chez mes amies Danielle à Saint-Hyacinthe, Carole à Mont-Saint-Hilaire, Françoise à Montréal tout en prenant possession de ma chambre qu’Odile (mon bijou d’avril) avait préparé pour son père. Un trop court séjour chez Pierre et Claire à Québec qui toutefois aura été à la hauteur de notre fraternelle amitié.

De retour depuis deux jours à Saïgon que je retrouve dans toute sa chaleur. La mousson, me dit-on, aura été particulièrement sévère en juillet et elle compte bien faire sentir sa présence pour quelques semaines encore. La vie reprendra graduellement son habituelle routine, dontles cours d’anglais d’ici quelques jours, mais de manière moins frénétique qu’avant la phase ‘’bactérie’’. Je compte diminuer le nombre d’étudiants ainsi que les heures que je leur consacrais.

Pour ceux et celles qui suivent les péripéties entourant la publication du roman DEP, je serai en mesure d’ici quelques semaines de faire le point sur le sujet. Je serai à Hanoï en septembre afin de finaliser l’entente avec les Éditions Thé Gioi. Le seul point qui nous éloigne est celui de la distribution et il est majeur. On verra ce qui en découlera.

Je compte bien me remettre à la tâche en ce qui regarde le second roman LES ANCIENS COLONELS qui piaffe d'impatience. Le squelette est bien installé, ne reste plus maintenant qu’à lui greffer les autres organes…

Odile, Éthan et Lohan en compagnie de Delphine, une amie de la famille.


À LA PROCHE PROCHAINE






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