… avant la Partie 2
Trois merveilleuses journées (et nuitées) au chalet de ma fille Catherine et son conjoint Steve au pied du Mont Orford, en Estrie. Objectif : révision-correction de la première partie de SI NATHAN AVAIT SU… Objectif atteint.
Tout près de l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac, là où se développe en concentré le silence, j’ai ressenti ce sentiment particulier d’une entière solitude enveloppée par une absence totale de tohu-bohu citadin ; que des bruissements du vent dans les hauts pins entourant le chalet ; le bourdonnement furtif d’un insecte cherchant à entrer me saluer.
Et le soleil cherchant un chemin entre les branches des arbres pour m’envoyer des clins d’oeil coquins que les grandes fenêtres filtraient, ces grandes fenêtres comme des tableaux réalistes se laissant admirer tout en se transformant selon l’heure du jour… et de la nuit.
Les odeurs… celles qui parlent, qui interrogent, fascinent. Un mélange fleurs/arbustes, le fascinant pétrichor - ce que sent la terre après la pluie - qui embaume courtement mais profondément.
Et la musique… une station-radio consacrée à la musique de chambre, musique d’ambiance devenue décor, aussi reposante que la présence d’une bulle souteneuse d’enchantement.
Dans ce décor bucolique, confortablement installé à la table de cuisine, j’ai ouvert, page par page, l’histoire que mon blogue reçoit et qui en est à la fin de la première partie.
Corriger était mon devoir, mais ce fut une expérience thaumaturgique au point qu’il s’en est produit un, comme si je le tricotais moi-même. Vivre et de jour et de nuit, au rythme qu’imposait les pages à revoir, à retoucher, à modifier souvent. Cela peut paraître une corvée alors que ce fut un acte d’humilité, un acte de foi dans ce que l’on crée. Sans doute pour cela que le miracle s’est produit...
Alors, qu’en est-il sorti de cette retraite fructueuse ? Afin de bien vous en informer, je vais y aller par personnages d’abord, par intrigues ensuite.
N’oublions pas que l’action se déroule en 1975, au Québec, dans le village des Saints-Innocents situé à environ 100km de Montréal (la grande ville)
1) La famille de Benjamin
2) La famille ojie-crie
3) Les personnages gravitant autour d’eux
4) L’intrigue ayant poussé Don à partir vers Sault-Sainte-Marie avec sa mère
5) L’intrigue autour de la maison louée par Abigaelle
6) L’intrigue autour de l’agression du père d’Herman Delage
7) L’intrigue Madame Saint-Gelais / son jeune frère Benoît
Vous entreverrez dans ce schéma ce qui meublera la deuxième (2e) partie de SI NATHAN AVAIT SU… à partir du mois d’août.
A) LA FAMILLE DE BENJAMIN
. Benjamin est né en mars 1970. Dès l’âge de 3 ans il apprend à lire et s’amourache de la poésie des poètes québécois.
. Nathan est son frère né en avril 1975. Présent de façon sporadique dans cette première partie, bientôt il deviendra un personnage majeur.
. Jésabelle Proulx, la mère des deux garçons. Après une période hippie elle se retrouve en campagne et compte bien conserver les valeurs cultivées avant de s’y installer.
. Daniel Cloutier, père de Benjamin et Nathan, époux de Jésabelle, se démarque des agriculteurs du village des Saints-Innocents en s’adonnant aux céréales.
. Le chien Walden.
B) LA FAMILLE OJIE-CRIE
Installée au fin fond d’un rang, la famille de Gordon en provenance de Sault-Sainte-Marie en Ontario, vit en retrait d’une population qui ne l’accepte pas vraiment.
. Gordon, l’ancêtre décède, la famille l’incinère puis l’enterre dans le petit bois adjacent à la maison, au pied d’un bouleau blanc.
. L’ancêtre féminine, mère de deux garçons Gord et Don, s’avère et cela dès son arrivée dans le village des Saints-Innocents une intégriste des valeurs ojibwées. Nous ne connaissons pas encore son nom.
. Gord est reparti vers l’Ontario sans qu’on sache exactement pourquoi.
. Don, sous l’impulsion de son père, a suivi des cours de langue et obtenu un certificat lui permettant de devenir garde-forestier, garde-chasse et garde-pêche employé par le Ministère du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche.
. L’épouse de Don qui, selon une coutume ancestrale, devra s’attribuer un nom à la suite de son deuxième accouchement prévu pour avril.
. Chelle, la fillette de la famille qui entrera en classe du pré-scolaire cette année, au même moment que Benjamin.
. La chienne Ojibwée.
C) LES PERSONNAGES GRAVITANT AUTOUR D’EUX
. Abigaelle Thompson, nouvelle arrivée à l’école primaire des Saints-Innocents, spécialisée dans l’enseignement au pré-scolaire. Elle poursuit simultanément un doctorat dans ce domaine à l’Université Laval de Québec. Déjà elle bouscule quelques vieilles habitudes profondément incrustées.
. Madame Germaine Saint-Gelais, la directrice de l’école primaire. Victime d’un sérieux accident quelques années auparavant, elle se déplace maintenant en fauteuil roulant. Son style de gestion ressemble au caporalisme et elle manœuvre fort bien auprès des autorités autant municipales que celles de la commission scolaire afin d’asseoir son autorité.
. Herman Delage, le fils des propriétaires du supermarché (Steinberg) que l’on a très peu aperçu dans la première partie, mais il sera beaucoup plus actif en deuxième.
. La secrétaire de l’école primaire, Henriette, ainsi que la maîtresse de poste, Angelina, complices de Abigaelle, lui éviteront bien des soucis.
. Benoît Saint-Gelais, le jeune frère de la directrice de l’école, celui qui la voyage dans sa camionnette bleue, véhicule un peu intriguant tout comme le personnage lui-même.
. Quelques secondaires : Monsieur le maire, Monsieur le curé décédé, Monsieur Clotaire, le chauffeur du bus scolaire, Monsieur Nicéphore, employé municipal, Patrick, le jeune fils du maire, Raphaël Létourneau des services à l’enfance.
D) L’INTRIGUE AYANT POUSSÉ DON À PARTIR EN ONTARIO AVEC SA MÈRE
Cette intrigue tourne autour de l’ours blessé atteint d’une flèche à la cuisse puis retrouvé mort près de la rivière Croche. Elle se complique alors que le coyote qui traversait assez souvent la cour de la famille ojie-crie est retrouvé mort à son tour, atteint d’une flèche lui aussi. De la même flèche. Ce qui trouble Don et par ricochet sa fillette Chelle et son épouse. Il reconnaît la flèche et part pour Sault-Sainte-Marie avec sa mère, l’ancêtre, afin d’éclaircir la situation.
E) L’INTRIGUE ENTOURANT LA MAISON LOUÉE PAR ABIGAELLE
Cette maison située tout juste en face de l’école primaire des Saints-Innocents appartient à Monsieur Champigny. Construite sur le même modèle que celle où habite la famille de Daniel et Jésabelle, et par le même propriétaire, mystérieusement disparu, est inhabitée depuis des lustres mais bien entretenue. Énigmatique, objet de silences soutenus par les villageois, qu’en est-il vraiment ?
Cet homme, propriétaire du supermarché Steinberg, rue Principale, village des Saint-Innocents doit consommer du haschisch fourni par Daniel et Jésabelle en raison de souffrances l’empêchant de dormir. Que lui est-il arrivé ?
G) L’INTRIGUE MADAME SAINT-GELAIS ET SON JEUNE FRÈRE BENOÎT
Depuis son accident survenu lors de son retour d’une journée passée à l’Expo’67, Madame Saint-Gelais n’est plus la même. Elle aurait joué du coude pour déloger la directrice de l’école primaire des Saints-Innocents afin de lui ravir son poste. Depuis sa nomination, un régime de terreur prévaut. Son frère Benoît, plus jeune qu’elle, la reconduit à l’école et la reprend en fin de journée pour la ramener chez elle, cela au volant de sa camionnette bleue. Ce n’est pas tout à fait clair surtout que Abigaelle a failli se faire renverser par elle à trois reprises. Que se cache-t-il derrière cette fratrie malicieuse ?
À la suite de cette mise à jour et remise en contexte, SI NATHAN AVAIT SU… dans sa deuxième partie peut reprendre.
Aux intéressé(e)s de se lancer dans la lecture ou relecture de la PARTIE 1, il suffit de rechercher sur le blogue à partir de ceci:
Si Nathan avait su…(1) Revu et corrigé
jusqu’à
Si Nathan avait su… (41) Revu et corrigé