lundi 17 janvier 2011

Le trois cent quatre-vingt-douzième saut / Le trois-cent-quatre-vingt-douzième saut



Un autre décompte... à neuf du quatre-centième... Les mêmes sempiternels questions, inquiétudes et doutes... Ça devient fatiguant à la longue, de sorte que j'ai décidé cette fois-ci que j'allais me diriger tout doucement vers le quatrième siècle (sic) du crapaud sans en parler. Juste là. Une dernière fois. Voilà, c'est fait.


Pour répondre à quelques demandes au sujet des contes ou petites nouvelles qui parfois - en fait ce sont les lecteurs de vieille date qui soulèvent encore ces interrogations - ont été déposés sur LE CRAPAUD, vous avez raison c'est de plus en plus rare, voire occasionnel. Le dernier conte étant celui de l'hiver dernier (UN PEU DE CHANGE S'IL VOUS PLAIT) de plus qu'il devait se retrouver sur le blogue pour Noël, Celui sur lequel je buche présentement, eh! bien c'est encore le même: cette histoire que j'étire sans jamais l'achever, celle de la marionnette. Elle remonte à 2004, faut le faire. Je ne désespère pas; vous non plus j'espère!

Aujourd'hui: quelques citations en lien avec la tragédie de Tucson.

Puis, un autre cadavre exquis et nous terminerons pas un «carnet d'ivoire...».


... les mots sont vite oubliés quand ils ne sont pas suivis d'actions. (Gérald Messadié)


La raison n'a tellement rien à dire lorsqu'elle rencontre brutalement l'humanité barbare. (Jean Bédard)

Certaines paroles rompent les amarres. (Andrée Chedid)

Tout pouvoir est porté à dégrader les êtres sur lesquels il s'exerce. Mais il ne s'éprouve pleinement que s'il se donne en spectacle à lui-même, en recherchant, à l'occasion, la complicité d'un public: alors il débouche tout naturellement sur le sadisme. (Dr Claude Olivenstein)

... c'est curieux comme on pense à la première personne du pluriel dès que la peur nous saisit. (Yvon Rivard)

L'émoi et l'effroi ne font pas bon ménage avec le sang-froid. Lorsque l'horreur frappe, c'est toujours le coeur qu'elle vise en premier. (Yasmina Khadra)

Les armes dorment. Mais la fumée et l'odeur de la poudre prolongent leurs souffles. (Atiq Rahimi)

Je suppose que les révolutionnaires sont ceux qui sont capables d'assumer la brutalité du monde, et de lui répondre avec une brutalité accrue. (Michel Houellebecq)

Mais où que vous puissiez vous élever, mes frères, veillez à ce qu'avec vous ne s'élève un parasite! Parasite, c'est une vermine, rampante, insinuante, qui se veut engraisser en vos recoins malades et meurtris. Et c'est son art de déceler où des âmes qui s'élèvent deviennent lasses; sur votre morosité et votre absence de courage, sur votre tendre pudeur, ils installe son écoeurante niche. Là où le faible est le fort, et bien trop doux le noble - il installe son écoeurante niche; le parasite loge là où le grand a de petits recoins meurtris. (Neitzsche)




CADAVRE EXQUIS
NUMÉRO 16



suivant une ligne droite au bout de laquelle il n’y aura rien
tu te fais douce comme l’eau qui chatouille les roches

à une flaque d’eau atlantique, les pieds enchaînés
elle se retourne et ne voit rien…

les mots, en elle,
se transformaient en images
les mêmes scénarios inutiles

la nostalgie, c’est l’écho du temps qui se fait mélancolique…

il y eut une invitation
et elles furent nombreuses

ensevelies au tombeau des cordages

le geste oublié
sous de folles allures introjectées
derrière l’intersection trace une croix




«un carnet d'ivoire avec des mots pâles»



B R A N Q U I G N O L (nom masculin / adjectif)
. imbécile, fou, loufoque.

B R A Q U E M A R T (nom masculin)
. courte épée à deux tranchants;
. pénis.



Au prochain saut

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