mardi 5 novembre 2019

humeur vietnamienne (retour 1)


 Ce qui peut s’avérer intéressant dans un retour, c’est la question suivante: est-ce la fin d’un départ ?

Je reviens après deux mois au Canada et en Europe. Parti le 22 août et rentré de 30 octobre. En chronologie: Saïgon, Paris, Montréal, Paris, Prague et Saïgon.

Assis devant la boutique du barbier à l’attendre, lui qui jamais n’est en retard, je remettais mes yeux à l’heure, redécouvrais la chaleur de la ville qui sort à peine de la mousson, ses bruits, les déambulements des gens allant d’un étal de marché à un kiosque de légumes ou de fruits. Je me réconfortais à reconnaître le ryhtme, à la fois effréné et tellement lent; le temps jouait entre loin et court.

On me reconnaît. Cela fait plaisir car les Vietnamiens ne sont jamais complètement certains que lorsque vous partez vous allez revenir. Leurs sourires me rassurent.

À mon départ, la mousson sévissait. On dit que cette année elle aura été plus mouilleuse qu’à l’habitude. À mon retour, les fleurs ont éclaté, surtout les bougainvilliers qui m’apparaissent plus beaux qu’auparavant.

Mes vendeuses avec qui j’ai l’habitude de faire affaire sont là, elles n’ont pas changé, leurs visages toujours aussi enjoués, parfois joyeux. On me dit chez l’une qu’elle a de nouveaux fournisseurs qui lui apportent des produits plus naturels qu’auparavant; chez l’autre, que son fils souhaite apprendre l’anglais dans un de mes groupes; celle qui fait frire des bananes de façon exceptionnelle est surprise lorsque je m’approche d’elle. Sa figure si belle, si calme, resplendit.

Je sors de chez le barbier qui m’a refait une tête vietnamienne arguant qu’au Canada on ne sait pas bien faire les coiffures. Je marche. J’ai tellement marché à Montréal, Paris et Prague que je souhaite garder la forme. Cette fois, c’est dans mon quartier.


Doit-on faire un bilan lorsque l’on est de retour d’un assez long périple ? Sans doute, mais le mien sera court. J’aurai revu la grande majorité des gens que je souhaitais saluer au Québec, ceux pour qui cela n’a pas été possible je sais pertinemment que nous logions quelque part dans notre coeur et notre esprit. La présence physique n’est pas toujours indispensable, obligatoire. 

Un bilan n’est pas seulement des colonnes de chiffres que l’on a additionnés ou soustraits. 

Le Québec se résume en trois temps: Montréal, Saint-Hyacinthe et Québec. Sans le craindre à tout rompre, le climat (septembre et octobre) alimentait un certain doute dans mon esprit. S'y ajoutait celui de mon médecin qui me déconseillait un tel trajet en raison d’une fatigue cardiaque qu’il n’associait pas, tout comme moi, au surplus de travail occasionné par la parution de DEP. Mais les bonnes habitudes que j’adopte en avion, soit de marcher de long en long dans les couloirs des AirBus ou des Boeing, ne prendre aucun alcool et manger très peu puis dormir le plus possible, tout cela a facilité les traversées tout comme le choix judicieux de m’arrêter à Paris deux jours avant de reprendre la direction de Montréal.

Je ne veux pas nommer toutes ces gens avec j’ai passé de si bons moments, mais je tiens à remercier ma grande amie Danielle Viens - celle que je surnomme “ma belle amour” - chez qui je me suis installé à Saint-Hyacinthe après avoir “décalé” à Montréal chez Françoise avec qui j’allais repartir vers Paris et Prague le 14 octobre.

Mon frère Pierre, ma belle-soeur Claire ainsi que Laurent qui ont fait de ma semaine à Québec un pur délice pour l’âme, le coeur, le cerveau et l’estomac. Merci à vous d’avoir si formidablement organisé le lancement de DEP à la libraire La Liberté, le 29 septembre. J’avoue avoir été particulièrement ému par la présence de Laurent lors du lancement car il s’agissait de la journée de son anniversaire et qu’il aurait pu en profiter pour faire bien d’autres choses.

Ému, beaucoup, par l’arrivée inopinée de mes amis Jean-Luc et Gérard accompagnés de Danielle Viens, qui ont fait le trajet aller-retour entre Saint-Hyacinthe et Québec.

Que dire maintenant de mon ami Daniel Saint-Germain qui reprit du service chiropratique afin de me replacer le “body” plutôt mal en point après m’avoir servi de chauffeur particulier.

 Je vous propose un album des photos prises entre Montréal/Québec/Saint-Hyacinthe.


MONTRÉAL... début d'automne.


  






QUÉBEC
. Marche pour la Terre
. Lancement de DEP
. Le tout en compagnie de mon frère Pierre, ma belle-soeur Claire et mon neveu Laurent.





































Montréal (Prise 2) alors que l'automne s'installe de plus en plus.
























Chez Paul et Marie-Josée




 Saint-Hyacinthe

Souper en compagnie de Sonia et Mireille

Danielle Viens au cimetière le jour du 12ième anniversaire du décès de Yvan Fournier.

Salutations à mon père et ma mère au cimetière de Saint-Hyacitnhe.



Ma grande amie Monique Racine-Brouillette





À la Cage du Centre Bell avec mon grand ami Daniel quelques instants avant le match de hockey auquel nous avons pu apprécier grâce à la générosité de son fils Olivier.







À suivre
Paris (1) Paris (2) et Prague


















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