lundi 4 mars 2013

Les chroniques du Café Riverside

À ma place de choix au Café Riverside


LES CHRONIQUES DU CAFÉ RIVERSIDE

8

À mi-chemin entre arrivée et départ!

C’est beaucoup verre à demi-plein à demi-vide! Aussi, quand on ne sait trop si tout foutra le camp sur la gauche ou sur la droite. Le parfait équilibre entre deux choses inégales.

Je me disais, cette année pas de bilan de voyage une fois rentré. J’allais périodiquement (tous les mois, aux deux mois, au milieu du voyage puis à la fin) m’arrêter pour l’établir. Il y en a eu un à la fin du premier mois puis, par après, comme le titrait la dernière chronique, on est passé à autre chose.

Deux mots seulement. Une histoire courte. J’en suis maintenant à plus de trois mois au Vietnam. Courts séjours Cambodge Thaïlande inclus. D’ici la fin, et dès demain, Hanoï et Sapa avant de m’arrêter dans ma ville chouchou, Hoï An. Finalement, en avril, quelques jours en Malaisie et à Singapour.

Tous ceux qui me disaient combien long pouvait être un séjour de six mois en dehors du pays, je crois que ceux-là devront y songer à deux fois avant de le redire suite à l’hiver qu’ils ont connu. Un hiver à regretter d’être né en territoire nordique.

Je pars sur Hanoï (deuxième séjour) pour filer par la suite vers Sapa (premier séjour). C’est le nord du Vietnam. On risque de rencontrer le froid et certains prédisent même… de la neige. Déjà qu’à 22 degrés Celcius, je gèle… On verra bien. Par la suite, retour sur Saïgon après un arrêt dans la merveilleuse ville de Hoï An située au centre du pays, sur les rives de la mer de Chine.

Avril, la série 2012-2013 des voyages asiatiques prendra fin par un séjour (du 5 au 15) en Malaisie et à Singapour.

Cela m’amène à parler d’adaptation. J’en glissais un mot l’an dernier comme faisant partie des phases que j’ai eu à traverser avant de réellement me sentir intégré. Je constate cette année la fuite de mes réflexes d’occidental comme la peste devant Alexandre Yersin. Ils font tellement «pas rapport». Je pense principalement à cette caractéristique personnelle efficacement développée avec les années, celle de faire huit choses à la fois, pour souvent les bâcler une après l’autre. Centrer mon attention sur le moment présent, sur ce que je suis à faire : j’apprends. Cesser d’avoir cette désagréable impression qu’en agissant sur telle chose on oublie telle autre.

Je voulais, autant l’an dernier que cette année, vivre à la vietnamienne. Loin des circuits touristiques, hôtels, restaurants, des «il ne faut absolument pas manquer ça», des «as-tu vu ça quand tu y étais?», de tout ce que l‘on retrouve dans les dépliants constituant la bible du parfait voyageur en pays étranger. J’ai choisi d’y mettre le temps; d’ouvrir les yeux plus grands que d’ordinaire; ne rien refuser provenant de mon réseau vietnamien et, surtout, apprécier les changements que cela m’apportait.

Alors donc, pas de blogue pour quelques jours… 

Retour à Saïgon le 15 mars avec, je le souhaite, un regard nouveau sur Hanoï qui, en raison de la floraison des «milk trees» revêt un aspect tout à fait particulier. Films et photos en seront le témoignage.

J’ouvre donc mes yeux, je prends mon temps et en votre nom je me souhait une bonne route!

À la prochaine

Un être dépressif - 14 -

  Un être dépressif - 14 - C’est à partir du poème de Jean DUGUAY, mon ami psychologue-poète, que je lance ce billet.                      ...