Les 4 chefs de partis fédéraux: Mme May, MM. Trudeau, Mulcair et Harper |
Nous nous y attendions tous. D’ailleurs
tous les articles publiés dans les journaux autant francophones qu’anglophones,
toutes les télévisions et l'entièreté ce qui paraît sur internet en lien avec l’élection
fédérale du 19 octobre prochain, en tout et partout reprennent le même titre :
ça sera long, très long,
dispendieux, très dispendieux.
Une fois cela dit que reste-t-il
donc à ajouter sinon attendre les frasques d’un candidat quelque part dans
ce grand Canada où on ne réussit pas à vivre à la même heure en même temps... au
mieux une bévue d’un chef de parti, une bourde genre nid de poule dans lequel
on s’enfonce jusqu’au cou et dont sortir relève de l’exploit olympique.
Exact...
qu'on a commencé à se
moquer des pancartes électorales du Parti Libéral qui sont devenues à l’instant
même de leur apparition sur tous les poteaux du Québec objets de moquerie malgré
le fait qu’elles ont l’audace de différer d'avec ce que l’on était
habitué de voir. Ça ne rend pas la photo de Stéphane Dion plus agréable à voir,
lui qui y pose avec pas de lunettes.
Exact...
qu'il me sera impossible d’assister en personne à un discours du Prime Harper en raison des conditions
imposées par le Parti Conservateur pour s’approcher un tant soit peu de notre
illustre chef d’État. Il serait plus aisé de gagner la loto que de se voir
attribuer une place qui, notons-le bien, se situe toujours derrière le chef
lors du portrait officiel.
Exact...
que je ne suis pas tout à
fait certain de bien décoder le discours de monsieur Mulcair qui se
prénomme parfois Thomas parfois Tom alors que lui préfère Tommy mais ne veut
pas l’utiliser puisqu’il fait trop référence à Tommy Douglas, le fondateur du
NPD (NDP en anglais). De toute façon, avec lui, il faut constamment utiliser un
traducteur Google afin de vérifier si les paroles prononcées en anglais ont le
même sens que celles qu’il échappe en français.
Exact...
parlant de
traduction anglais-français-français-anglais, semble-t-il que le Prime Harper décidera par lui-même quand il traduira en français une réponse
donnée à une question posée en anglais. Vous savez qu’il ne répond qu’à cinq
interrogations par jour, celles-ci provenant d’un tirage au hasard auprès des
journalistes qui ont payé leur place dans l’autobus du Parti Conservateur sillonnant le pays. Si l’aléatoire
ne favorise pas un journaliste dont le bagout est français, alors le Prime ne s’exprimera
qu’en anglais.
Exact
Depuis une semaine, en
fait depuis le déclenchement de l’élection, en fait, pour être plus précis,
depuis quelques mois, je ne suis plus aussi certain que je l’étais de voter
NPD. Ayant favorisé, encouragé et même suggéré le vote stratégique à certaines
conditions, je crois sincèrement que pour cette élection je voterai VERT. Oui.
Je sens la surprise chez mon lecteur! Mais plus nous avancerons dans ce marathon électoral plus j'aurai l'occasion de vous présenter les arguments qui ont fait leur chemin pour m’amener à ce choix.
Exact
Vous voyez s’installer
devant vous le tableau sur lequel le Crapaud développera ses commentaires,
opinions et suggestions pour cette élection. Vous remarquerez déjà à quel point le
Bloc Québécois n’y occupera pas beaucoup d’espace. Pourquoi? D’abord, rien de
nouveau de ce côté. On ressort de la naphtaline Duceppe, le naphtalinard.
Définition s’il vous plait? Naphtalinard est un officier en retraite qui
reprend du service. La naphtaline : substance blanche, solide, d’odeur
pénétrante, composée de naphtalène impur (une sorte d’hydrocarbure) utilisée
dans l’industrie des colorants et comme produit antimite pour les vêtements. Ça
sent le vieux et pour couvrir ces odeurs quoi de mieux que des boules à
mythes… pardon à mites.
Exact
Le Crapaud n’a pas
suivi de débat Maclean’s (tout en anglais) sur les ondes de la télévision qui
diffuse les activités parlementaires à Ottawa, pour une bonne raison : le
Crapaud ne possède pas de téléviseur. Bon, il aurait pu s’inviter quelque part.
Oui. Le problème est toutefois que personne dans ce quelque part n’était
intéressé à l’écouter. On se reprendra lors d’un prochain. Un seul mot toutefois sur ce débat. Je crois que Justin Trudeau (oui oui le fils du Prince
Trudeau, héritier légitime de ce nom de famille qui a bouleversé les cœurs canadiens
d’un océan à l’autre à une certaine époque) donc, Justin Trudeau (jeunot parmi
les chefs de partis) n’a pas bien saisi ce qui allait se passer. Il a dû
comprendre ''combat'' car le matin de cette joute oratoire il s’est rendu au
gymnase faire quelques rounds de boxe. Fraudait que les stratèges de son parti
l’informent un peu mieux. Passons. Mettons cela sur le dos de la jeunesse,
frivole et avide de sensations fortes.
Lors d’un prochain billet, le
Crapaud établira un parallèle saisissant entre l’élection fédérale du 19
octobre prochain ( oui oui c’est un lundi) et un marché public. Vous savez que
je suis un adepte des grandes théories qu’elle soient miennes (ex. la théorie
du ''c’est pas ça''; la théorie du linge pour ne citer que celles-là) ou encore
d’illustres théoriciens dont je tairai les noms afin de ne pas offusquer ceux
et celles qui par mégarde j’oublierais.
Donc, un parallèle entre une
élection canadienne et un marché public. À ne pas manquer car vous allez, alors
là vraiment, louper quelque chose.
À la prochaine
PS Tous les noms des personnages cités dans ce billet sont
véridiques.