jeudi 13 août 2015

EXACT

Élizabeth May du Parti vert du Canada, Justin Trudeau des libéraux, le néodémocrate Thomas Mulcair et Stephen Harper du Parti conservateur du Canada lors du débat des chefs organisé par «Maclean's» le 6 août
Les 4 chefs de partis fédéraux:
Mme May, MM. Trudeau, Mulcair et Harper


     Nous nous y attendions tous. D’ailleurs tous les articles publiés dans les journaux autant francophones qu’anglophones, toutes les télévisions et l'entièreté ce qui paraît sur internet en lien avec l’élection fédérale du 19 octobre prochain, en tout et partout reprennent le même titre : 
ça sera long, très long, 
dispendieux, très dispendieux.

Une fois cela dit que reste-t-il donc à ajouter sinon attendre les frasques d’un candidat quelque part dans ce grand Canada où on ne réussit pas à vivre à la même heure en même temps... au mieux une bévue d’un chef de parti, une bourde genre nid de poule dans lequel on s’enfonce jusqu’au cou et dont sortir relève de l’exploit olympique.

Exact...

qu'on a commencé à se moquer des pancartes électorales du Parti Libéral qui sont devenues à l’instant même de leur apparition sur tous les poteaux du Québec objets de moquerie malgré le fait qu’elles ont l’audace de différer d'avec ce que l’on était habitué de voir. Ça ne rend pas la photo de Stéphane Dion plus agréable à voir, lui qui y pose avec pas de lunettes.

Exact...

qu'il me sera impossible d’assister en personne à un discours du Prime Harper en raison des conditions imposées par le Parti Conservateur pour s’approcher un tant soit peu de notre illustre chef d’État. Il serait plus aisé de gagner la loto que de se voir attribuer une place qui, notons-le bien, se situe toujours derrière le chef lors du portrait officiel.

Exact...

que je ne suis pas tout à fait certain de bien décoder le discours de monsieur Mulcair qui se prénomme parfois Thomas parfois Tom alors que lui préfère Tommy mais ne veut pas l’utiliser puisqu’il fait trop référence à Tommy Douglas, le fondateur du NPD (NDP en anglais). De toute façon, avec lui, il faut constamment utiliser un traducteur Google afin de vérifier si les paroles prononcées en anglais ont le même sens que celles qu’il échappe en français.

Exact...

parlant de traduction anglais-français-français-anglais, semble-t-il que le Prime Harper décidera par lui-même quand il traduira en français une réponse donnée à une question posée en anglais. Vous savez qu’il ne répond qu’à cinq interrogations par jour, celles-ci provenant d’un tirage au hasard auprès des journalistes qui ont payé leur place dans l’autobus du Parti Conservateur sillonnant le pays. Si l’aléatoire ne favorise pas un journaliste dont le bagout est français, alors le Prime ne s’exprimera qu’en anglais.

Exact

Depuis une semaine, en fait depuis le déclenchement de l’élection, en fait, pour être plus précis, depuis quelques mois, je ne suis plus aussi certain que je l’étais de voter NPD. Ayant favorisé, encouragé et même suggéré le vote stratégique à certaines conditions, je crois sincèrement que pour cette élection je voterai VERT. Oui. Je sens la surprise chez mon lecteur! Mais plus nous avancerons dans ce marathon électoral plus j'aurai l'occasion de vous présenter les arguments qui ont fait leur chemin pour m’amener à ce choix.

Exact

Vous voyez s’installer devant vous le tableau sur lequel le Crapaud développera ses commentaires, opinions et suggestions pour cette élection. Vous remarquerez déjà à quel point le Bloc Québécois n’y occupera pas beaucoup d’espace. Pourquoi? D’abord, rien de nouveau de ce côté. On ressort de la naphtaline Duceppe, le naphtalinard. Définition s’il vous plait? Naphtalinard est un officier en retraite qui reprend du service. La naphtaline : substance blanche, solide, d’odeur pénétrante, composée de naphtalène impur (une sorte d’hydrocarbure) utilisée dans l’industrie des colorants et comme produit antimite pour les vêtements. Ça sent le vieux et pour couvrir ces odeurs quoi de mieux que des boules à mythes… pardon à mites.

Exact

Le Crapaud n’a pas suivi de débat Maclean’s (tout en anglais) sur les ondes de la télévision qui diffuse les activités parlementaires à Ottawa, pour une bonne raison : le Crapaud ne possède pas de téléviseur. Bon, il aurait pu s’inviter quelque part. Oui. Le problème est toutefois que personne dans ce quelque part n’était intéressé à l’écouter. On se reprendra lors d’un prochain. Un seul mot toutefois sur ce débat. Je crois que Justin Trudeau (oui oui le fils du Prince Trudeau, héritier légitime de ce nom de famille qui a bouleversé les cœurs canadiens d’un océan à l’autre à une certaine époque) donc, Justin Trudeau (jeunot parmi les chefs de partis) n’a pas bien saisi ce qui allait se passer. Il a dû comprendre ''combat'' car le matin de cette joute oratoire il s’est rendu au gymnase faire quelques rounds de boxe. Fraudait que les stratèges de son parti l’informent un peu mieux. Passons. Mettons cela sur le dos de la jeunesse, frivole et avide de sensations fortes.

Lors d’un prochain billet, le Crapaud établira un parallèle saisissant entre l’élection fédérale du 19 octobre prochain ( oui oui c’est un lundi) et un marché public. Vous savez que je suis un adepte des grandes théories qu’elle soient miennes (ex. la théorie du ''c’est pas ça''; la théorie du linge pour ne citer que celles-là) ou encore d’illustres théoriciens dont je tairai les noms afin de ne pas offusquer ceux et celles qui par mégarde j’oublierais.

Donc, un parallèle entre une élection canadienne et un marché public. À ne pas manquer car vous allez, alors là vraiment, louper quelque chose.

À la prochaine

PS           Tous les noms des personnages cités dans ce billet sont véridiques.


Un peu de politique à saveur batracienne... (19)

  Trudeau et Freeland Le CRAPAUD ne pouvait absolument pas laisser passer une telle occasion de crapahuter en pleine politique fédérale cana...