mercredi 29 mai 2024

En marche... on ne sait où

 




En marche... on ne sait où

Devant le marcheur s’harmonisent des couleurs tectoniques 

Chacune porte au cou un guidon blanc
duquel  gicle un minuscule point noir… translucide
 
Les rayons d’un soleil absent incrustent
sous ses pas, calquant une écriture fade,
en lettres nerveuses, le mot… peur
 
L’ombre crée une immense girandole,
améthyste dilué tel un gribouillis gris,
où,  lisiblement, se dessine
en apostrophe amortie, le mot… honte
 
Aux couleurs engluées, inventeuses d’ombres,
le marcheur étire son pas, le comprime...
devant lui des apparences inertes le scrutent
le défient à froisser du silence
rapetissé en plus de silence encore
 
Peur et honte, ces artefacts poussiéreux,
camouflent dans leur mutisme
quelques couleurs s’ajoutant à d’autres
sur cette aphone étendue blanche
 
Un point noir gonfle, deux peut-être,
bouscule puis explose avec discrétion
prélude à des échos du silence
 
Peur et honte embrouillent la vue du marcheur
chatouillent convulsivement ses oreilles assourdies
 
Peignant devant lui un kaléidoscope d’odeurs…









Un peu de politique à saveur batracienne ... (Billet 4)

Un peu de politique à saveur batracienne…   ET LE QUÉBEC DANS TOUT ÇA !        Il est vendredi 21 juin, début de l’été, à trois jours de la ...