Trois ans déjà…
C’était l’aube, lourde et blême,
Quand sur Kiev s’abattit l’anathème,
Un ciel de plomb, un vent de fer,
Et le tonnerre en plein hiver.
Quand sur Kiev s’abattit l’anathème,
Un ciel de plomb, un vent de fer,
Et le tonnerre en plein hiver.
Le sol trembla sous les obus,
Les toits fendus, les cœurs rompus,
Kharkiv saigna sous les rafales,
Odessa pleura sur son port pâle.
Par trois chemins vint l’envahisseur,
Du nord, du sud, comme un voleur,
Et de l’est, flots d’ombres noires,
Vomissant l’acier et le désespoir.
Mais sous la cendre, un peuple ardent
Brandit son nom face au néant,
La main tremblante, le fusil froid,
Le regard dur, mais plein de foi.
La mort rôdait dans chaque rue,
Les ruines en deuil, les croix nues,
Mais Kiev dressa, sous le déluge,
Un mur d’orgueil contre l’intruse.
Le tyran pensait voir l’oubli,
Un sol soumis, un peuple plié,
Mais sous les bombes, l’âme flamboie,
Et dans la nuit, l’espoir se voit.
Trois ans déjà, mille souffrances,
Mille martyrs, mille espérances,
Mais sur leurs tombes, un chant s’élève :
L’Ukraine vit. L’Ukraine rêve.
- Daniel Cyr
INUTILE D'AJOUTER QUOI QUE CE SOIT À CE POÈME FLOTTANT SOUS UN DRAPEAU EFFILOCHÉ MAIS NULLEMENT EN BERNE...
RIEN D'AUTRE À AJOUTER...
IL FAUT LE FAIRE VOYAGER POUR QU'IL REJOIGNE
LE PLUS DE CONSCIENCES ET D'ÂMES POSSIBLES.
)( Une fois l'avoir lu, partagez-le, faites-le lire, aux enfants, invitez-les à le mémoriser un peu comme on le fit en France du poème LIBERTÉ de Paul Éluard, à la suite de la Deuxième guerre mondiale