vide, la cage d’oiseau
comme une cicatrice au paradis la cage d’oiseau est vide
pour seule trace
cette plume abandonnée aux barreaux, oubli d’un locataire enfui
la cage détruite aux frontières incendiées d’un ciel gris,
le soleil ecchymose
ses envols
la déchire comme une vulgaire chemise effilochée
tête abattue sous l’aile
entre velours et bambou
épuisé par une cage vide