mercredi 9 décembre 2015

LES CHRONIQUES VIETNAMIENNES - Saïgon - (5)

Lém (celui que je considère comme mon petit-fils vietnamien)
au Parc Ho May de Vung Tau




     Voilà, ça y est, je suis de retour à Saïgon. Depuis une semaine. Un mois à Vung Tau m'aura permis de vivre tous les jours dans le calme le plus complet, tout près de la mer et le vent, au pied d'une fort belle colline. 

Madame Thanh, la concierge du Lam Son Apartments, m'aura été d'une aide quotidienne. Elle a très bien compris que je suis davantage un urbain qu'un rural. Surtout que la ruralité je la vis à Saint-Pie.

En plus du repos que procure un endroit dont la quiétude parfois rejoint un peu la monotonie, cette période aura permis de me refaire une belle forme; le vélo de tous les jours (environ deux heures) ressemblait beaucoup à celui de Nha Bé l'an dernier.

Je ne sais trop à qui je dois d'avoir découvert ce bijou d'appartement dans le District 8 de Saïgon, mais je remercie cette personne du fond du coeur. Installé ou à peu près depuis une semaine, je me reconnecte avec ma ville chérie. Il serait superflu d'en rajouter car je sais que vous connaissez déjà beaucoup mon amour pour cette Saïgon.

Du 29ième étage de ce building presque neuf, j'ai une vue imprenable sur la ville. Le soir et la nuit, c'est magique. 

Combien de fois j'ai cassé les oreilles des amis vietnamiens en leur disant que j'étais à la recherche d'un appart avec balcon? Je suis, maintenant, plus que gâté. La superficie du lieu est aussi étendue que l'intérieur qui se résume à une très grande chambre et un espace-bureau-salon qui donne sur une vitrine qui doit faire environ deux mètres.

Circuler entre le D8 (District 8) et le centre-ville est simple: deux bus et ça y est. Il faut mettre environ 20 minutes.

Je suis également fort surpris par le fait que c'est fort peu bruyant.

J'ai surnommé l'appartement de Vung Tau ''les libellules'', il me fallait trouver un nom à celui-ci. Il s'est imposé de lui-même. ''PLUS HAUT QUE LES HIRONDELLES'', voilà son nom. J'aurais modifié les hirondelles en pigeons car eux aussi ne se rendent pas jusqu'au vingt-neuvième.

Tout juste en-dessous de l'appartement vivent des étudiantes; une dizaine au moins qui partagent trois ou quatre chambres ainsi qu'une cuisine collective. Elles sont assurément d'excellentes cuisinières car les odeurs qui me parviennent sont fort appétissantes. Hier, c'était l'anniversaire de l'une d'entre elles et j'ai eu droit à un morceau de gâteau gargantuesque.

La machine à laver est également collective.

Ça fait un peu maison d'étudiants. D'ici quelques jours, nous devrions organiser un repas collectif au cours duquel elles souhaitent parler anglais afin de le perfectionner. Imaginez! Perfectionner leurs connaissances en anglais avec moi qui est plutôt... ordinaire. Mais ici, je peux l'enseigner.  Oui. Oui. Pas de vilaines moqueries, je vous prie.


Les photos que je vous propose sont des portraits de Vietnamiens prises soit à Vung Tau ou encore à Saïgon.

Celles-ci:   
 



Il s'agit de Hiep, l'un des deux frères propriétaires du Café Martin devenu maintenant Song Bien.


Les prochaines, des vieillards de Vung Tau qui étaient fort heureux d'apprendre que j'étais Canadien et non Américain.

Le monsieur portant lunettes est âgé de 97 ans.







Ce monsieur travaille au parc Ho May de Vung Tau




Mon ami Tuyen de Saïgon, vendeur de lunettes dans le D1 en compagnie de son épouse absente lors de la prise de photo.


 À la prochaine


l'oiseau

  L'OISEAU Un oiseau de proie patrouille sous les nuages effilochés plane aux abords du vent  oscille parfois puis se reprend agitant so...