dimanche 20 septembre 2015

À moins d'un mois





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     Je cherchais, ce matin, une ou deux photos pour illustrer ce billet portant sur la campagne électorale fédérale canadienne qui connaîtra son dénouement dans moins d’un mois.

Je ''google''. M'apparaissent, principalement, mille et une images… des chefs des partis politiques. À croire qu’une campagne électorale puisse se résumer à un concours du ''plus meilleur portrait''. Une seule femme, Élisabeth May (Parti Vert); quatre hommes, Stephen Harper (Conservateurs), Thomas Mulcair (NPD), Justin Trudeau  (Libéral) et Gilles Duceppe (Bloc Québécois).

Lors du dernier billet, je comparais la campagne électorale à un marché public. Mon idée a évolué depuis et j’y ajoute le concept de parade de mode… à la grandeur du Canada. Il n’y en a que pour les chefs. Nous oublions les je ne sais trop combien de candidats qui dans plus de 330 comtés souhaitent devenir les serviteurs distingués de leurs commettants. Mon billet ne veut pas traiter de ce sujet, seulement un petit à propos qui démontre que l’allure du chef pourrait s’avérer un facteur déterminant dans l’opinion publique. N'entendons-nous pas fréquemment des formules telles: ''il ou elle n’a pas l’allure d’un Prime''; ''sa face ne me revient pas''; ''lui, il m’a pas l’air d’être honnête''… et j’en passe. Plus rapide que de prendre connaissance des différents programmes électoraux de chacun des partis politiques.

Laissons de côté ces banalités et concentrons notre réflexion sur les véritables enjeux.

Il ne faut pas oublier que la démocratie – certains diront la démocratie avec un grand D – se jouera le 19 octobre prochain; qu’après, nous, simples citoyens ordinaires, serons relégués aux oubliettes, contraints d’attendre un autre scrutin plus ou moins rapproché pour nous exprimer à nouveau.


                                                       Résultats de recherche d'images pour « campagne électorale fédérale 2015 en images »


Je ne connais rien à l’économie, et sans doute ne suis-je pas le seul, de sorte que je ne suis pas en mesure de dire si notre grand pays doit se vautrer ou non dans les déficits. Non et oui, selon notre orientation politique. Ma mémoire me souffle à l'oreille que depuis toujours – du moins depuis que je paie régulièrement impôts et taxes – notre compte de banque canadien est en déficit. Vous voyez comme j’y connais que dalle.

Guère plus ferré en relations internationales, et sans doute qu'une bonne partie de mes concitoyens canadiens se retrouvent dans la même situation, mais suis-je dans l'erreur en disant que depuis quelques années – ne tombez pas dans la facilité historique en associant ce que je vais dire avec l’arrivée et le maintien aux rennes du gouvernement de Prime Harper – l'image du Canada à l’étranger s'éloigne beaucoup de celle que nous projetions alors que nous courrions les conflits internationaux en défenseurs de la paix. Nous y allons maintenant armes aux poings; crions contre tout ce qui ne semble pas être dans la ligne de pensée d’Israël; voyons des terroristes partout; cultivons la peur, plus, la peur d’avoir peur, de ne plus être en sécurité. Mais je ne connais rien en politique internationale.

Je suis ''vert'', écologiste et adepte de la simplicité volontaire, bref tout pour être considéré comme un rêveur, un pelleteur de nuages associant énergies fossiles et bulldozer à dollars. Un environnementaliste également qui cultive ses tomates dans son potager sans pesticides et ne possède pas d'actions privilégiées chez Monsanto. De ceux qui craignent pour la survie de la planète, non pas pour lui-même, mais pour mes enfants et les leurs; pour des cours d’eau propres, de l’air propre; pour une espèce de retour à pas trop loin derrière alors qu’il faisait bon vivre et que l’on tentait de faire cohabiter écologie et progrès. Mais, semble-t-il, voter ''Vert'' c’est perdre son vote… Gagner son vote, c’est quoi exactement? La seule victoire possible, maintenant, sera celle d'un environnement sain, autant social que géographique.

                            Kết quả hình ảnh cho campagne électorale fédérale 2015 en images
  

Je suis Québécois, fier de l’être, de ceux qui en 1980 puis en 1995 ont souhaité un pays. Aujourd’hui, toujours Québécois mais de plus en plus solidaire avec l’ensemble des êtres humains du monde entier, j'aspire à un seul pays : celui de la Terre. On me dira : vivre six mois en terre canado-québécoise puis six autres en terre vietnamo-asiatique, c’est ne plus s’engager, ne plus porter le flambeau nationaliste, ne plus défendre les intérêts du territoire de notre illustre peuple.

Oui, on pourra dire cela. J’écouterai et répondrai : j’ai deux pays dans ma vie et mon âme, plus grands ensemble que l’addition de deux contrées; deux pays aux antipodes mais qui se rejoignent dans ma peau, dans mon cœur. Deux pays dont je souhaite qu’ils puissent être des phares pour la recherche de la liberté.

Je ne veux pas entrer dans le débat des migrés – ce que j’apprécie de ce mot c’est qu’il sous-tend l’idée de passage – seulement ceci: tout ce que l'on entend, ces opinions parfois ex-cathedra, ne peuvent en aucun cas remédier à ce mal horrible qu’est le déracinement brutal et incompréhensible d’humains de tous âges, de toutes conditions en raison de la bêtise humaine.

Ni dans celui des pseudo guerres de religions. Dans les faits, on pourrait abréger en avançant l'idée qu'il ne s'agit en fait qu'une guerre contre une religion qui associe politique et étroitesse d’esprit en tentant de rendre crédible leur vision du monde. Et dire que l’on entend ad nauseam que tout n'est qu'affaire de niqab… Déshabillons les femmes, les problèmes disparaîtront! Un peu simpliste, me semble-t-il...

Économie, politique internationale, environnement, identité nationale trônent en tête de liste des sujets préférés de nos politiciens et pour se faire ils ont –  le Prime Harper davantage que les autres – permis à cette campagne électorale de s’étirer au-delà des 37 jours habituels.

Je disais, lors de son lancement, que ça allait être long, onéreux, ennuyeux mais  je me rétracte aujourd’hui : pourquoi ne pas nous retrouver en campagne électorale douze mois par année? Ainsi, nous risquerions d'avoir l'heure juste ( en temps réel) sur une foule de sujets qui ne nous tiennent pas tous à coeur mais, au moins, on en jaserait entre nous autour d'un déca et pourrions comparer nos manières de penser. Une idée à développer.

Avant de vous dire ''à la prochaine'' je reviens une seconde sur un potin publié lors du dernier billet : non LE CRAPAUD ne sera pas le candidat du Parti Vert dans le comté de Saint-Hyacinthe-Bagot.


À la prochaine











lundi 14 septembre 2015

QUATRE (4) CENT-SOIXANTE-NEUF (69)




                                     Kết quả hình ảnh cho bagues et bracelets

     Pas facile de mettre en mots la distance qui sépare (ou réunit) une personne d'avec elle-même, des objets concrets ou des abstractions. Au-delà de la notion d'espace qui s'infiltre dans le mot ''distance'', celui-ci réfère souvent à la séparation, au désaccord, l'éloignement ou encore la différence.

Le poème que je vous offre aujourd'hui - il a mûri une longue partie de l'été avant de se reconnaître dans les idées imagées qui trottèrent dans mon esprit - ce poème, donc, ne pouvait pas être écrit autrement.

     ''elle'' 
    nomme l'espace personnel aux prises avec la réalité, celle qui se consume et, de ses cendres, cherche à renaître.

     ''entre'' 
    un pont, celui du temps qui, dans son inexorable fugitivité, érode, s'attaquant aux objets, ici, la bague... les horloges... le bracelet... souillés d'usure, embrouillant notre rapport aux choses et à soi.

     ''entre elle et elle'' 
    se voulait être le seul titre qui, objectivement, installait la poursuite des images de ce poème vers le réel et l'irréel, vers l'espace très court qui cherche à emplir ou à éloigner le temps.

                                                Kết quả hình ảnh cho bagues et bracelets


entre elle et elle


elle habite entre ennui et absence
temps perdu comme bague au doigt
heure différente figée à deux horloges

     entre elle

elle collectionne des consonnes
annone de sourdes voyelles
sa voix étourdie par le sens des mots

      entre elle

elle vit en état d’urgence
de nuit raccourcie en jour allongé
la sueur au dos de ses peurs

       entre elle

elle zigzague entre les tigres de la nuit
dévisage, par la fenêtre inquiète,
le vide sur le papier thé vert

        entre elle

à la pêche aux étoiles de l’aube
elle cueille de fugueuses comètes
au bout de ses rêves faséyés

         entre elle

un bracelet bleu à son poignet d’airain
un bruit de talon haut sur le sol gris
entre elle et elle, elle rêve d’ailes       





                                                    Kết quả hình ảnh cho horloges

À la prochaine

samedi 5 septembre 2015

LE CRAPAUD a 10 ans, 10 years, 10 năm


                                                                                                           





 Kết quả hình ảnh cho crapaud  


   Kết quả hình ảnh cho crapaud            



10 
ans

Dix ans

Ten years

10
năm






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Il y a dix, 5 septembre 2005, c'était la journée de la Fête du Travail. Cette année, 2015, ça sera le 7 septembre. 

J'écrivais ce premier saut (billet en langage de CRAPAUD):                                                                                                          Kết quả hình ảnh cho crapaud



Fête du travail et le crapaud, pour une première fois, saute sur le web. Ses coassements sembleront venir de Forillon mais en fait, c'est de Montréal qu'ils partiront. Alors pourquoi Forillon? Simple! Le crapaud géant, je l'ai rencontré à l'entrée du secteur nord du parc Forillon il y a maintenant deux semaines. Un plouf! imposant comme une truite venant de rater une mouche retombe dans l'eau, je l'ai entendu alors qu'il plongeait dans un petit étang, enfin petit, comme tout peut être petit dans cette Gaspésie magnifique, un soir de promenade, après le souper alors que les pêcheurs de maquereaux se défaisaient les épaules à lancer leur ligne à pêche loin dans la mer.

Et ce crapaud, géant à cause du bruit sensationnel qu'il fit, n'est peut-être pas un crapaud. Un grand-père prenant l'air? Se racontant des histoires, des contes, celles et ceux qui commencent par... il était une fois... Se les rappelant dans sa tête pour mieux les transmettre à ses petits-enfants.


Le crapaud géant viendra, en vert et parfois en vers, baver quelques commentaires sur ce blogue et recevoir, peut-être, des répliques. Il ne se fixe ni objectifs ni agenda précis, seulement de petits sauts de crapaud quand les chemins sont hauts...

Kết quả hình ảnh cho crapaud    Dix ans plus tard, LE CRAPAUD, encore étourdi de constater qu'il a poursuivi plutôt régulièrement ces présentations qui tournent autour de ce qu'il a lu par le passé et noté dans ses cahiers de lecture, des poèmes sans date précise mais puisés là où ils dormaient fort paisiblement, ces commentaires de l'actualité, puis, il y a près de 5 ans maintenant, ses récits de voyages.



Kết quả hình ảnh cho crapaud     Il est de mise lors d'anniversaires de remercier tout le monde: voilà c'est fait. Mais surtout, en fait principalement, je tiens à remercier chaleureusement ma patience d'avoir su au cours des années me permettre de continuer sans cesse m'astreignant, parfois, à certains sacrifices afin d'alimenter ce blogue assez régulièrement. Ma patience, oui, - on sait que ce n'est pas là ma vertu première - et l'endurance itou, car cela en exige un tantinet soit peu.


                                   Kết quả hình ảnh cho crapaud


Au fil des ans, plusieurs chroniques se sont ajouté puis ont disparu, certains thèmes, à une certaine époque récurrents, dorment aux archives, mais restent et demeurent l'essentiel, à savoir:

les citations de mes auteurs favoris, ceux qui, au fil des années, ont alimenté ma pensée... 
la poésie qui a imprimé en moi le goût du dire autrement, du aller derrière les choses, du regard sur les images qui s'impriment en soi, s'amalgament et créent quelque chose d'inattendu... 
le goût de dire le voyage (voyages asiatiques maintenant) qui relance en moi l'esprit d'aventure et ce besoin intrinsèque du changement, de l'ailleurs, du bris de routine...



                                                           Kết quả hình ảnh cho crapaud


LE CRAPAUD GÉANT DE FORILLON a maintenant dix ans. Prenons un court instant, chacun pour soi, et regardons ce qui reste de cette décennie; 
est-ce exact que le temps passe aussi vite qu'on le dit?
est-ce ...   est-ce ...  Kết quả hình ảnh cho crapaud


Je ne pourrai jamais oublier le bureau installé dans l'appartement de Montréal donnant sur la rue LaFontaine, là où le tétard trouvé au nord du Parc Forillon en Gaspésie devint ce crapaud qui a répandu sa bave sans jamais souiller quelque blanche colombe, a écrit, acceptant que la retraite toute joucencelle à l'époque puisse partager son temps entre ce blogue et la marche dans les rues et ruelles montréalaises.       Kết quả hình ảnh cho crapaud



Nous reverrons-nous dans dix ans?
Je nous le souhaite.
D'ici là, je dis...
... à la prochaineKết quả hình ảnh cho crapaud



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