lundi 7 mai 2012

Après 4 mois et la gougoune usée...

Cette petite boule de papier
je l'ai jetée dans la riviere Saigon
depuis le Café Vuon Kieng...
Elle contenait mes notes
sur le seul poème que j'aurai écrit
au Vietnam et que j'achèverai
à Saint-Pie...


Dans 24 heures, après 4 mois de Vietnam, l'avion Qatar Airways me ramènera au Québec.

Un euphémisme que de dire comme le temps passe vite.

Je souhaitais faire un bilan de cet hiver avant de rentrer mais les dernieres heures, chargées en émotions diverses, ont éte remplies à saluer tout le monde que j'ai connu ici, de sorte que je remets l'exercice à plus loin en mai...

Hier, c'était le diner sur le Bonsai, bateau-restaurant qui circule sur la riviere Saigon et offre un spectacle fort intéressant. Il se veut une réplique des nombreux bateaux de l'ère chinoise qui ont fait de cette voie d'eau une des plus importantes du Vietnam. Le buffet en compagnie de la famille de Lisa fut exquis.

Nous entrons dans la saison des pluies qui se font présentes et parfois abondantes. Autant elles se faisaient rares autant elles sont au rendez-vous tous les jours; il y a deux semaines, c'était en fin de journée maintenant, n'importe quand. Ca rend les promenades en moto plutôt différentes et oblige le port de l'imper.

Ce soir - au moment où j'écris ces lignes, il 22h le lundi 7 mai, jour anniversaire de Jean-Luc et Sébastien à Catherine - ce fut le Paris-Déli, un café-restaurant qui a été le point de rencontre avec les amis de YoYo et que je saluais amicalement.

Demain, après les derniers préparatifs et la fermeture des valises, une derniere tournée en moto puis direction l'aéroport.

Je me demande ce que je dois faire avec ma paire de gougounes; elle est usée à la corde. Ces gougounes m'auront suivi tout le long de ce voyage, je leur dois peut-être un dernier voyage en avion...

Bon voilà, je m'arrête ici pour le moment car il est bien évident que plusieurs des prochains sauts seront consacrés au Vietnam, à ce qui, lentement me revient et que j'avais, dans le tourbillon parfois le maelstrom des événements, oublié de raconter.

Je me souhaite bon retour et vous remercie d'avoir pris quelques instants de votre temps pour me suivre. Comme vous avez été bon public, je vous promets de vous ramener avec moi lors du prochain voyage.

À la prochaine

l'oiseau

  L'OISEAU Un oiseau de proie patrouille sous les nuages effilochés plane aux abords du vent  oscille parfois puis se reprend agitant so...