lundi 2 février 2015

Dernières photos de la Birmanie et citations de Aung San Suu Kyi

Est-ce à l'idée de quitter la Birmanie que le crapaud semble réfléchir ou encore se remémore-t-il tous ces moments émotifs vécus en si peu de temps?
À la recherche d'informations
Autobus birman bondé et un peu vieilli.
Autre moyen de transport


Birman et sa palanche
Horse car parqué au marché du Vieux Bagan


Avion confectionné à même un paquet de cigarettes Red Ruby


 Face au dernier temple visité à Bagan
Restaurant végétarien















Les petites pommes


Rue de Rangoun
Chaton de l'hôtel AKT de Rangoun

AKT, l'hôtel à Rangoun


À l'aéroport de Rangoun




Je terminerai ce court séjour en Birmanie par quelques citations de Aung San Suu qui nous permettent de mieux saisir l'étendue de la pensée de cette femme admirable.


C'est bien d'avoir du soutien. C'est bien d'avoir des gens qui ont pour vous de la sympathie et vous comprennent. Mais au bout du compte ce sont vos deux jambes à vous qui doivent vous faire avancer.

Nous avons remarqué au cours de cette tournée [dans les différents Etats de la Birmanie] que partout où la population osait agir politiquement, elle jouissait de plus de droits. Tandis que là où sévissait la peur, sévissait aussi l'oppression. C'est pourquoi, si nous voulons la démocratie, nous devons faire preuve de courage; et j'appelle courage le fait de faire ce que l'on pense juste, même si l'on a peur. La peur est inévitable. Nous devons seulement apprendre à la maîtriser. En Birmanie, nous avons tendance à user de la menace pour élever nos enfants. J'aimerais, de tout mon coeur, vous demander de ne pas le faire. Dans notre pays, pour apprendre à nos enfants ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire, nous préférons les menaces aux explications qui leur permettraient pourtant de comprendre par eux-même. Ce type d'éducation à base d'intimidation prévaut au point que nos dirigeants ne cherchent même pas à s'expliquer ce qu'ils font, et se contentent de recourir à la menace pour maintenir le peuple sous leur domination. Ce comportement fait partie de notre culture, et il nous faut le changer. Enseignons à nos enfants en leur expliquant les choses. C'est de notre responsabilité. Nous avons le devoir de leur apprendre le sens de la justice et de la compassion.

.  Les Kachins ont également institué trois types de gouvernement traditionnel. Le "gumalo-gumsa", plus fréquent au nord, est un système démocratique où chaque communauté se soumet aux décisions de la majorité.

Dans le système gumsa, le plus répandu parmi les groupes de langue jingpaw, l'autorité est détenue par les duwas, héritiers des terres. Il y a deux catégories de duwas: ceux qui ont droit à une patte de chaque animal tué par leurs sujets et ceux qui n'y ont pas droit. Les duwas les plus estimés sont ceux de la lignée des fils cadets, qui sont les héritiers chez les Kachins contrairement aux aînés.
Le troisième mode traditionnel d'administration locale des Kachins est le gumlao. Ce système qu'on peut qualifier de révolutionnaire est pratiqué dans la région de la vallée Hukawng par une population qui s'est révoltée contre l'autorité des duwas et a institué un gouvernement consultatif fondé sur le vote populaire. Cette révolution, qui date de trois ou quatre siècles, s'est imposée plus tard ailleurs. Sous la férule britannique, plusieurs communautés adeptes du gumlao sont revenues au système gumsa des héritiers duwas.


 . A notre époque même une seule voix peut être entendue partout dans le monde.

 . Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime…Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n'est pas l'état naturel de l'homme civilisé.

To be forgotten, is to die a little.

. À quel point est-ce que j’essaie ? À quel point est-ce que j’avance ?  À quel point est-ce que je me bats ?

. La liberté de penser, c'est d'abord la liberté de poser des questions, or pendant longtemps, le peuple birman a été privé de ce droit. Beaucoup de jeunes ne savent même plus comment poser des questions. Il faudra consacrer encore beaucoup d'effort pour que notre loi fondamentale permette une véritable liberté de conscience.

. Mais je vous en prie, refusez la violence. L'oeuvre la plus honorable, la plus digne d'admiration qu'un peuple ou une nation puisse accomplir, c'est de réaliser ses aspirations en agissant dans la discipline et la non-violence.




À la prochaine, et comme le dit si bien le titre du blogue de Marie-Claude et Yvan, ON Y REVIENDRA.
















Un peu de politique à saveur batracienne... (19)

  Trudeau et Freeland Le CRAPAUD ne pouvait absolument pas laisser passer une telle occasion de crapahuter en pleine politique fédérale cana...