vendredi 2 mars 2012

Musées et jazz à Saigon!

Si je l'ai déjà dit alors je me répète: les jeudi et vendredi, YoYo est à l'Université, je dois donc m'organiser. Et m'organiser à Saigon est maintenant beaucoup plus simple alors que j'entreprends mon troisième mois... le temps passe trop vite!

La semaine dernìere, j'ai fait deux musées (Musée des Souvenirs de Guerre et le Musée d'Histoire du Vietnam) ainsi que la visite du Jardin zoologique et botanique de Saigon. Cette semaine, le Palais de l'Indépendance et le Parc culturel municipal.

Je pourrais vous en parler pendant des lignes et des lignes mais je sais que se faire raconter un musée... rien d'amusant. Seulement dire que je crois que le Vietnam réussit à bien promouvoir ses biens culturels en les ouvrant presque gratuitement aux Vietnamiens et très peu chers aux visiteurs étrangers. Le plus dispendieux aura été le Palais de l'Indépendance (1.50$ pour la visite). Et je n'étais pas seul... il y avait foule.

Petite anecdote lors de ma promenade au jardin botanique où tu découvres des arbres gigantesques et combien beaux, avec des noms beaucoup plus faciles à retenir en latin qu'en vietnamien. Je circulais, petit document en main, tout ce qu'il y a de plus touristiquement ordinaire, quand je me fais interpeler par deux jeunes Vietnamiens qui eux avaient en main comme un cahier scolaire. On me demande si je parle anglais. Que répondre... je connais mon anglais... J'ose un... little bite... auquel on me répond par un ... me too... Et voilà une conversation engagée pour une heure. À deux reprises cela va m'arriver dans le même après-midi.

Autre petit détail à la fois insignifiant et qui parle beaucoup: être reconnu sur la rue par un ou une vietnamienne. Au début tu te fais prendre par cette question passe-partout: d'où venez-vous? Tu te sens obligé de répondre, d'expliquer ce que tu fais ici, etc. Maintenant que je passe quelques fois sur le même trottoir et rencontre la même vendeuse (on y vend de tout sur la rue, dans des gargotes, sous des parasols, assis par terre, en roulant son bazar sur un vieux vélo) et qu'elle répond à ton salut avec un air de se souvenir de toi alors qu'elle n'insiste pas pour t'offrir son butin (et une p'tite gougoune avec ca) alors, c'est autre chose.

Ce qui m'amène à vous parler de ma pusheuse de livres. Elle a installé ses caisses tout juste en face de la Maison de l'Opéra...particulier pour une personne muette. Cette dame à qui j'ai offert des fleurs lors de ma dernière rencontre, a réussi à me dénicher deux livres de Duong Thu Huong - j'ai terminé le premier TERRE DES OUBLIS - et le deuxième s'intitule AU-DELÀ DES ILLUSIONS. Impossible à trouver dans Saigon car elle est interdite, ayant osé parler contre le régime on l'a emprisonné et maintenant elle vit à Paris. Je vous la recommande.

Pour finir avec madame livres, elle m'a promis de chercher d'autres titres de cette extraordinaire auteure dont le style à la fois poétique et direct nous permet de recevoir ses histoires cruellement acides et tragiquement réalistes.

Avant de vous quitter, j'aimerais vous dire deux mots sur ma soirée de jazz - vous vous rappelez, le club plutôt chic de Saigon- soirée qui débute à 21h et s;achève à 23h. Je n'arrive pas à me rappler le nom du saxophoniste invité, mais quel homme de jazz! Il a su en moins de 30 minutes faire sauter d'enthousiasme un public majoritairement composé d'étrangers. Une bête de scène comme on n'en voit plus souvent. Suivait une chanteuse... plutôt âgée... qui, selon YoYo, me faisait de l'oeil en susurrant le vieille chanson Road 66... je croyais entendre Road SexSex... Elle semblait fort connue car, malgrè une voix sur le chemin du retour, le public l'a ovationnée à la fin de sa prestation de trois chansons...

Voilà je vous laisse au moment où le ciel ayant avalé le soleil nous régurgite des couleurs quasi maritimes. Je ne sais plus combien de fois j'ai pris en photo ce coucher de soleil et ses rêves colorés mais je ne me décide pas de m'en séparer.

À bientôt.

Avant de s'a(musée) à Saigon... des photos originales.

Vous vous demandez certainement comment j'ai fait pour réunir tant de photos, moi, le spécialiste de l'oubli de caméra?
Je vous donne mon truc.
Je ne sais pas s'il fonctionne avec toutes sortes d'oubli mais avec ma caméra, c'est infaillible.
Le voici.
Tout juste avant de quitter l'appartement, je pose cette question: Jean-Luc es-tu prêt?
Comme j'ai donné à ma caméra le nom de JEAN-LUC, impossible de partir sans elle/lui...

Voici une série de photos originales prises un peu partout depuis le début du voyage: il n'y a ni chronologie ni logique dans l'ordre d'apparition des photos.


Petit souvenir pour Jean-Luc et Danielle. Photo prise dans la cuisine du Palais de l'Indépendance à Saigon.

Les deux chars d'assaut vietcongs qui emboutirent le grillage du Parlement vietnamien en 1975, ce qui mit un terme à la guerre et assurait la victoire du Nord sur le Sud.

Remarquez les racines de cet arbre.

Arbre gigantesque dans le jardin zoologique et botanique de Saigom.

Théâtre de marionnettes sur l'eau au Musée de l'Histoire du Vietnam à Saigon.

Reproduction fort réaliste d'une prison dans laquelle les GI's américains enfermaient les prisonniers sud-vietnamiens. Photo prise au Musée de la Guerre à Saigon.

Clochard vietnamien. Photo prise dans le District Binh Tan à Saigon.

Petit hôtel pour âmes errantes sur le toit de l'hôtel Impérial à Hué.

Voiture du moine bouddhiste qui s'est immolé par le feu devant le président sud-vietnamnien (en 1971, je crois) afin de protester contre le traitement que l'on réservait aux bouddhistes. Photo prise à Hué.

Salle à manger des moines bouddhistes dans une pagode de Huè.

Comme quoi le vietnamien moyen a grandi depuis une certaine époque. Photo prise à Hué.

J'aime bien ces couleurs.

Je trouvais la lumière intéressante... un peu comme Carlos en Espagne... tu te souviens Jean-Luc!

Notre 5 ***** à Hué: merci Lisa.

Bon, cet après-midi, groupe, on se promène toute la gagne en vélo-pousse-pousse. Pis que j'en entende pas un chialer, sinon y retourne se coucher à l'hôtel!

Un commentaire serait superflu!

Là, on plante un arbre. Photo prise devant l'hôtel de Hoi An.

Si vous vous imaginiez que les Japonais (un ou deux n, je ne sais jamais!) sont les champions du monde de la prenure de portraits... détrompez-vous, le Vietnamien les surpasse.
Un arbre poinsétia. Photo prise à Da Lat.

Oui, oui, c'est une vraie maison. Photo prise à Da Lat où tu peux acheter quelque chose de pas mal pour 35 000$.

Arbre de Noel... devant le terminus d'autobus de Da Lat.
Sculpture en bois (épave de mer).

Il ne manque que les pompiers.

Poules en plein centre-ville de Saigon.

Pas toujours agréable le mètier de guide touristique!

Un être dépressif - 15 -

  Un être dépressif -  1 5   - Une transplantation, c’est extraire de la terre pour la planter ailleurs.   Je tarde à le publier ce dernier ...