mardi 11 décembre 2012

Petites histoires drôles

Rue devant la gare de Saïgon


Deux autres petites histoires locales et quatre courtes phrases - de celles qui dépannent - en langue vietnamienne.



Celui qui refusait d’être un flatteur

         Il y avait un vieil homme très riche qui aimait être flatté. Tout près de chez lui vivait un homme pauvre, mais qui jamais n’adressait de flatterie à ce vieux richard. Une fois, le vieux appela cet homme pauvre et lui dit :

- Tu sais que je suis un homme riche. Très riche même. Alors, pourquoi ne me flattes-tu pas?

- Que Monsieur soit riche, très riche même, je n’en ai cure. Pour quelle raison devrais-je le flatter?, répondit l’homme pauvre.

- Si, reprit le vieil homme riche, je te donne la moitié de mon patrimoine, est-ce que tu me flatteras?

  - Monsieur, sachez qu’avec la moitié de votre patrimoine je deviendrais un homme riche, tout comme vous. Pourquoi devrais-je encore vous flatter?

   -  Alors je te donnerai tout mon patrimoine. Me flatteras-tu à présent?

L’homme pauvre, le regardant droit dans les yeux, répondit :

-   À ce moment-là, ce sera à Monsieur de me flatter, moi.



Le canard à deux pattes

Un jeune homme flattait un mandarin. Un jour, apercevant le canard du mandarin dormant sur une patte, l’autre étant rétractée, ce jeune homme dit par manière flatteuse :

-      Honorable, très Honorable mandarin, votre canard a noble apparence.

-      Comment noble apparence, rétorqua le mandarin?

À l’improviste, le canard se réveilla, étendit sa patte rétractée vers le sol. Le jeune homme, ne sachant trop quelle louange encore inventer, redressa la tête en disant d’un air sérieux :

-      Honorable mandarin, le canard du mandarin a … deux pattes, ah!

Furieux, le mandarin fit passer la porte au flatteur.



D’une langue à l’autre


Tôi moi noi duoc it tieng Viêt thoi 
( Je ne parle qu’un peu de vietnamien.)

Tôi không hieu
(Je ne comprends pas.)

Tôi hieu
(Je comprends.)

Tôi muon hoc tieng Viêt
(Je veux apprendre le vietnamien.)


À la prochaine

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