lundi 27 juillet 2009

Saut: 294



Nous plongeons un peu plus en profondeur dans LA STATÉGIE DU DAUPHIN qui avance l’idée que «nous trouverons de nouveaux moyens de sortir des goulots et bouchons qui hypothèquent nos avenirs personnels et institutionnels.»

De même, cette théorie stipule que « rien n’est plus essentiel que la coopération pour faire face à une période de mutation rapide. Bien plus que la coopération et que la quête abondante d’un avantage personnel, la coopération est la voie à prendre pour provoquer le changement.»

… «… la création d’un climat de confiance et d’harmonie, celle de l’échange, celle de l’exploration mutuelle des vrais besoins – qui débouche sur la coopération…»

Selon la pensée des auteurs, le monde évolue à partir de vagues. Ils les nomment ainsi : la première (l’agriculture); la deuxième (l’industrie); la troisième (l’information); la quatrième (la productivité); la cinquième (l’imagination); il reste à nommer la sixième.

« L’essence même de la courbe d’information c’est la transmission des résultats d’apprentissage et des découvertes, et la volonté de partager cette information avec ouverture, franchise et créativité, afin que nous puissions tous nous en servir comme d’un levier.»

Un autre concept que je trouve pertinent s’articule ainsi autour de ce que Lynch et Kordis appellent L’Ère de l’Alibi :
une philosophie qui, depuis des décennies, nous a incités à croire que la faute humaine doit toujours reposer sur les épaules de quelqu’un d’autre; que la responsabilité d’un comportement nuisible à la société doit invariablement être attribué à la société elle-même; que les êtres humains sont nés non seulement perfectibles, mais identiques, de telle sorte que tout écart désagréable doit être le produit d’environnements désagréables.


Je vous propose maintenant quelques citations provenant des références utilisées par les auteurs de LA STRATÉGIE DU DAUPHIN :



Charles A. Garfield (professeur de médecine américain) a écrit : « Le secret de la bonne gestion de soi-même, c’est la capacité de s’observer. Mais il faut comprendre que l’observation de soi n’a rien à voir avec l’autocritique excessive, les jugements sévères ou la paralysie de l’analyse; c’est plutôt la surveillance continue de sa performance, dans une perspective suffisamment détachée pour permettre une évaluation juste.»

De Charles Milligan : « La vie ressemble beaucoup plus à la conduite d’une bicyclette qu’à la construction d’une forteresse. Le cycliste doit être alerte, souple, intelligent et habile. La mentalité de forteresse est stupide dans ce monde, et c’est sans doute notre armure psychologique et spirituelle qui causera notre perte.»

Alvin Toffler écrit dans LE CHOC DU FUTUR : « L’apprentissage est une approche – de la connaissance et de la vie – qui met l’accent sur l’initiative humaine. Il comprend l’acquisition et la mise en pratique de nouvelles méthodologies, de nouvelles habiletés, de nouvelles attitudes et de nouvelles valeurs nécessaires à la vie dans un monde en mutation. L’apprentissage, c’est un processus qui prépare l’individu à faire face à de nouvelles situations.»

Paul Watzlawick (théoricien de la communication et du constructivisme radical, membre fondateur de l’École Palo Alto) : « Il existe deux types distincts de changement : le premier se produit dans un système donné qui, lui, reste inchangé; le second, par contre, change le système.»

Le philosophe irlandais George Berkeley : « Nous commençons par soulever la poussière, puis nous prétendons être incapables de voir.»

Le paléoanthropologue américain Robert Ardrey : « Pendant que nous recherchons l’inaccessible, nous rendons le réalisable impossible.»

« L’art existe pour que nous ne mourions pas de la vérité.» Nietzche

« Voilà le vrai plaisir de la vie, celui de servir à l’atteinte d’un but ultime que vous reconnaissez comme supérieur, d’être usé à la corde avant d’être mis au rebut, d’être une force de la nature plutôt qu’un petit lourdaud égoïste plein de maux et de griefs qui se plaint de ce que le monde ne se consacre pas entièrement à le rendre heureux.» George Bernard Shaw


Si vous appréciez, je crois pouvoir y aller d’un dernier saut sur le même sujet.

Au prochain


Un peu de politique à saveur batracienne... (19)

  Trudeau et Freeland Le CRAPAUD ne pouvait absolument pas laisser passer une telle occasion de crapahuter en pleine politique fédérale cana...