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Il y a dix, 5 septembre 2005, c'était la journée de la Fête du Travail. Cette année, 2015, ça sera le 7 septembre.
J'écrivais ce premier saut (billet en langage de CRAPAUD):
Fête
du travail et le crapaud, pour une première fois, saute sur le web. Ses
coassements sembleront venir de Forillon mais en fait, c'est de Montréal qu'ils
partiront. Alors pourquoi Forillon? Simple! Le crapaud géant, je l'ai rencontré
à l'entrée du secteur nord du parc Forillon il y a maintenant deux semaines. Un
plouf! imposant comme une truite venant de rater une mouche retombe dans l'eau,
je l'ai entendu alors qu'il plongeait dans un petit étang, enfin petit, comme
tout peut être petit dans cette Gaspésie magnifique, un soir de promenade,
après le souper alors que les pêcheurs de maquereaux se défaisaient les épaules
à lancer leur ligne à pêche loin dans la mer.
Et ce
crapaud, géant à cause du bruit sensationnel qu'il fit, n'est peut-être pas un
crapaud. Un grand-père prenant l'air? Se racontant des histoires, des contes,
celles et ceux qui commencent par... il était une fois... Se les rappelant dans
sa tête pour mieux les transmettre à ses petits-enfants.
Le
crapaud géant viendra, en vert et parfois en vers, baver quelques commentaires
sur ce blogue et recevoir, peut-être, des répliques. Il ne se fixe ni objectifs
ni agenda précis, seulement de petits sauts de crapaud quand les chemins sont
hauts...
Dix ans plus tard, LE CRAPAUD, encore étourdi de constater qu'il a poursuivi plutôt régulièrement ces présentations qui tournent autour de ce qu'il a lu par le passé et noté dans ses cahiers de lecture, des poèmes sans date précise mais puisés là où ils dormaient fort paisiblement, ces commentaires de l'actualité, puis, il y a près de 5 ans maintenant, ses récits de voyages.
Il est de mise lors d'anniversaires de remercier tout le monde: voilà c'est fait. Mais surtout, en fait principalement, je tiens à remercier chaleureusement ma patience d'avoir su au cours des années me permettre de continuer sans cesse m'astreignant, parfois, à certains sacrifices afin d'alimenter ce blogue assez régulièrement. Ma patience, oui, - on sait que ce n'est pas là ma vertu première - et l'endurance itou, car cela en exige un tantinet soit peu.
Au fil des ans, plusieurs chroniques se sont ajouté puis ont disparu, certains thèmes, à une certaine époque récurrents, dorment aux archives, mais restent et demeurent l'essentiel, à savoir:
les citations de mes auteurs favoris, ceux qui, au fil des années, ont alimenté ma pensée...
la poésie qui a imprimé en moi le goût du dire autrement, du aller derrière les choses, du regard sur les images qui s'impriment en soi, s'amalgament et créent quelque chose d'inattendu...
le goût de dire le voyage (voyages asiatiques maintenant) qui relance en moi l'esprit d'aventure et ce besoin intrinsèque du changement, de l'ailleurs, du bris de routine...
LE CRAPAUD GÉANT DE FORILLON a maintenant dix ans. Prenons un court instant, chacun pour soi, et regardons ce qui reste de cette décennie;
est-ce exact que le temps passe aussi vite qu'on le dit?
est-ce ... est-ce ...
Je ne pourrai jamais oublier le bureau installé dans l'appartement de Montréal donnant sur la rue LaFontaine, là où le tétard trouvé au nord du Parc Forillon en Gaspésie devint ce crapaud qui a répandu sa bave sans jamais souiller quelque blanche colombe, a écrit, acceptant que la retraite toute joucencelle à l'époque puisse partager son temps entre ce blogue et la marche dans les rues et ruelles montréalaises.
Nous reverrons-nous dans dix ans?
Je nous le souhaite.
D'ici là, je dis...
... à la prochaine