L'épilogue - ce qui termine une affaire, une histoire ou une aventure - (ici il s'agit d'un roman) cherche à en projeter les actions subséquentes postérieures à l'action principale.
MARCHER À L'OMBRE DES FANTÔMES
est un roman que j'ai entrepris d'écrire à la suite de deux autres qui sont achevés :
le premier DEP a été publié et édité aux Éditions THÉ GIOI (Hanoï, Vietnam) en 2019;
le second LES ANCIENS COLONELS date de 2020, il n'a pas été édité, mais publié ici sur le blogue LE CRAPAUD GÉANT DE FORILLON;
le troisième MARCHER À L'OMBRE DES FANTÔMES, celui que je viens tout juste de publier sur le même blogue, est un roman inachevé.
Au billet précédent, j'ai annoncé mon intention de répondre à ces questions:
1) Pourquoi l'auteur le bâcle-t-il alors qu'il s'approche du dénouement ?
2) Et s'il ne s'était pas sabordé, quel aurait été le dénouement ?
3) Qu'est-il advenu des trois principaux personnages ?
4) Pourquoi la petite-fille de Fanny - Léa - est-elle si importante ?
Je le ferai sur trois (3) billets dont celui-ci est le premier. D'abord vous dire que dans chacun de ces billets, je vous offre des images des personnages principaux qui, si j'exclus les photographies de PHUOC et celle du NARRATEUR, seront des imaginaires prises sur Internet.
P H U O C |
Ce personnage existe réellement. Il vit actuellement sur l'Île de Phu Quoc du Vietnam au large des côtes du Cambodge, dans le golfe de Thaïlande. Il a réellement marché son pays de Saïgon (renommée Ho-Chi-Minh Ville) jusqu'à Hanoï, la capitale. L'aventure qu'il entreprend avec Fanny est fictive. Il travaille comme photographe et ne cesse de s'interroger sur les grandes questions philosophiques. Son rêve, celui de se retrouver quelque part en Inde, principalement dans les montagnes, est toujours présent en lui.
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Celui-ci existe réellement, en fait il s'agit de moi-même. Cette photo a été prise à Saïgon alors que j'y vivais à titre de résident permanent. Le blogue sur lequel vous êtes actuellement (Le Crapaud Géant de Forillon) je l'ai entrepris en 2005, quelques mois après ma prise de retraite.
N A R R A T E U R |
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La rencontre entre PHUOC et NARRATEUR est due au hasard, en fait parce que PHUOC est chauffeur de moto-taxi. Un soir, suite à mes cours d'anglais que je donnais à des ingénieurs de la compagnie vietnamienne FECON, j'appelle un service de raccompagnement. Le chauffeur me dit être étudiant en philosophie à l'Université des sciences sociales et humaines de Saïgon et que ce boulot lui permet de défrayer sa scolarité. Il s'exprime parfaitement bien en anglais (parfois mieux que moi). Je lui propose de devenir mon chauffeur habituel. Il accepte.
De fil en aiguille, de conversation en conversation, s'installe entre nous une confiance mutuelle. Il me raconte son voyage en solo entre Saïgon et Hanoï, ses aventures en montagne, mais surtout sa volonté de mieux se connaître et de réaliser progressivement son rêve de vivre, un peu comme un moine bouddhiste, dans une pagode perdue en montagne. Nous avons voyagé sur une grande partie du Vietnam ainsi qu'au Cambodge alors que j'écrivais LES ANCIENS COLONELS. Une fois terminé ce roman et sachant que mon éditeur vietnamien ne pouvait pas le publier en raison de son contenu politique une peu trop prononcé, j'entreprends MARCHER À L'OMBRE DES FANTÔMES. Rapidement je me rends compte qu'en demeurant à Saïgon le sujet de ce troisième roman risquait de tourner en rond et surtout qu'il allait ressembler à un copier/coller du deuxième.
PHUOC souhaitait quitter la demeure de ses parents ainsi que le quartier # 8 de la plus ville au sud du Vietnam. Nous avons associé nos deux projets pour nous installer à Da Nang ; nous sommes en 2021 et la pandémie qui avait épargné le Vietnam jusque là vient de débarquer. Le gouvernement installe à la grandeur du pays des resserrements à tous les niveaux allant jusqu'à un couvre-feu de 24 heures sur 24, la clôture de plusieurs quartiers dans les grandes cités et la fermeture complète de tous les moyens de transport (bus, train, avion).
À SUIVRE...