vendredi 27 novembre 2009
Le trois cent quinzième saut
Novembre s’achèvera sur ces quelques citations.
. L’univers n’est ni hostile ni amical; il est simplement indifférent.
(J.H. Holmes)
. Dans la quantité de choses qu’on fait ensemble, il y a l’annonce de tout ce qui viendra plus tard – et aussi de tout ce qui ne viendra pas.
(Bernard Schlink)
. Elle s’obstinait à croire, comme tous les mal-aimés, que l’amour que l’on n’a pas reçu existe quelque part, prêt à vous fondre dessus.
(Paule Constant)
. … je vous demande si vous m’aimez de me laisser mourir une nuit très loin dans la mer.
(Monique Wittig)
. … la distance qui, peu importe ce qui la motive, finit bien sûr par se creuser entre ceux qui s’aiment.
(Mario Cyr)
. Il est déraisonnable d’aimer raisonnablement. Il n’est pas passionnant de n’aimer qu’avec passion.
(Jacques Cuerrier, Serge Provost)
. Ceux que nous aimons le plus sont ceux qui ont le plus de pouvoir de nous faire mal.
(John Fletcher)
. La joie, la peur, le désir d’en finir avec son propre poids : toutes nos émotions sont mystérieuses, aux autres comme à nous-mêmes.
(Robert Lalonde)
. Mais moi je vous dis qu’elles (joie et tristesse) sont inséparables. Ensemble elles viennent, et quand l’une vient s’asseoir seule avec vous à votre table, rappelez-vous, que l’autre dort sous votre lit.
(Khalil Gibran)
. Les choses les plus ordinaires ne sont pas toujours aussi ordinaires qu’on pourrait le croire.
(Jostein Gaarder)
. Le corps est un gouffre, tout est nuit noire par en dedans.
(Gaétan Soucy)
. La plus atroce offense que l’on puisse faire à un homme c’est de nier qu’il souffre.
(Cesare Pavese)
. Comment peut-on souffrir de l’absence de celui qui est présent? … on peut souffrir de nostalgie en présence de l’aimé si on entrevoit un avenir où l’aimé n’est plus; si la mort de l’aimé, invisiblement, est déjà présente.
(Milan Kundera)
. Un être humain qui souffre est à peine un être humain, il est amputé de la dimension de la santé, de la dimension du plaisir, il est en cage derrière les barreaux de la souffrance, muré dans sa douleur.
(Rubinstein)
. Demandez-vous si vous êtes heureux et vous cessez de l’être.
(J.S. Mill)
. Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
(Pascal)
. La vie de l’homme ne peut être «vécue» par une simple répétition d’actions types propres à l’espèce : chacun doit vivre. L’homme est le seul animal capable de s’ennuyer, d’être insatisfait, de se sentir chassé du paradis.
(Éric Fromm)
. Peu de choses conservent leur charme dans la solitude; et si la solitude est complète et définitive, tout devient inévitablement amer. La belle vie humaine est une belle vie entre êtres humains, sinon, ce serait peut-être une vie, mais qui ne serait ni belle ni humaine.
(Fernando Savater)
. Il faut retenir avec toutes nos dents et nos griffes l’usage des plaisirs de la vie que nos ans nous arrachent des poings les uns après les autres.
(Montaigne)
. On mérite souvent sa place dans la vie à cause de certains mouvements brusques qu’on est capable d’avoir.
(Jean Giono)
. Les évidences abondent pour démontrer que le système cognitif a le pouvoir (qu’il n’utilise pas toujours) de modifier l’intensité de la douleur physique.
(Meg Bogin)
. Le divers, le tiroir qu’en enfant n’a jamais ouvert.
(Victor Segalen)
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