dimanche 18 août 2024

Mon ami Phuoc

 


Vous le connaissez déjà. 

Il s'agit de mon ami vietnamien, Phuoc, celui qui est venu me chercher à la porte de la mort, m'a accompagné pendant ce pénible trajet sur la route de la dépression, celui qui me poussait à bouger malgré que je ne m'en sentais pas la force, ce porteur d'un grand rêve... vivre dans les montagnes vietnamiennes puis grimper l'Himalaya, tout cela à pied.

Cette photo qu'il m'envoie ce matin (18 août 2024) alors qu'il médite avec ses frères moines bouddhistes, est précieuse. Le calme qui l'habite me transmet toute la sérénité intérieure, l'équanimité se dégageant de lui tout en se répandant autour.

Nous pouvons communiquer ensemble qu'en de rares occasions et lorsqu'une se présente il m'est permis de renouer avec sa grandeur d'âme et sa fertile sagesse.

Certains m'ont demandé son âge, d'autres à quel endroit vit-il, plusieurs s'intéressent à lui non pas seulement parce qu'il fut mon «sauveur», mais en raison de cette sagesse rayonnante qui se dégage de lui. À cela je réponds que l'âge lui importe peu et vivre se résume à entretenir son rêve tout en perdurant sur le chemin qui mène à soi-même, le seul lieu à habiter.

Il souhaite partir bientôt et marcher. Le fera, j'en suis convaincu. D'ici là je n'ai qu'un seul désir formulé ainsi : « Phuoc ne cesse pas d'être pour moi cet ange gardien à la fois compatissant et bienveillant.

Salut Phuoc.

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