samedi 17 mai 2008

SAUT: 210



C'est entre magnolias et lilas, chère Alice, que vous avez choisi de partir.

C'est entre vos deux filles, debout l'une près de l'autre et près de vous, dans cette douceur d'un printemps arrivant, dans la chaleur d'un jour de mai, que vous avez ouvert les yeux, et les avez, chère Alice, refermés.

Au printemps.

À l'heure du silence.

À cette heure, chère Alice, où tout a lieu entre nous et soi et l'autre, un peu comme si nous savions que ce serait ainsi que cela devait se faire.

Chère Alice, je vous dis au revoir, retenant l'espace d'un instant votre main pour y glisser quelques peines que vous saurez transporter avec vous vers ceux qui savent qu'on ne les oublie pas.

Adieu, chère Alice.

Entre lilas et magnolias.


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