lundi 26 novembre 2012

Bilan 1 (du mercredi 14 au lundi 26 novembre 2012)


Installation, repos, reprise de contacts et la mer; voilà qui cela résume fort bien ces premiers jours au Vietnam.

L’appartement que j’occupe, comparé à celui de Cantavil dans le District 2 où je vivais de janvier à mai dernier, est mieux situé par rapport à la vie active de Saïgon. Par le bus 72, je suis à plus ou moins 15 minutes du District 1 en passant par le 7 et le 4. De ce côté-ci de l’ouest. Je veux dire par là que la dernière fois j’avais l’ouest en face de moi. Sans doute vous souvenez-vous de quelques photos de coucher de soleil, eh bien cette fois c’est dans mon dos. Vous n’aurez pas le loisir d’apprécier cette merveille de la nature... on verra pour les levers de soleil.

Le building est très peu occupé – à l’étage (le 10ième) nous ne sommes que deux, une famille vietnamienne et moi – mais vous dire  le courant d’air qui circule, c’est à en oublier le climatiseur. Deux chambres, deux salles de bain, salle à manger et salon, cuisinette et balcon extérieur pour la buanderie.

Mon guide – YoYo, tout comme la dernière fois – réussit toujours à me conduire ici en passant par de nouvelles avenues que je n’avais pas eu l’occasion de voir lors du premier séjour. Oui, cela se fait beaucoup après le coucher du soleil alors que la température chute à … 27/28 degrés C et toujours en motocyclette.

L’installation est à proprement parler terminée. Reste maintenant à établir la routine quotidienne. Cette semaine (j’entends par là du mercredi 14 au 24 novembre) je me suis amplement reposé. Coucher tôt, lever tôt, sieste en après-midi. Si on oublie, et c’est tout à fait facile, le bruit extérieur en raison de la construction autour, dormir la nuit ou le jour est un jeu d’enfant. J’ai ajouté à cette période de repos quelques petits éléments : marche alors que le soleil est moins ardent, abstention complète d’alcool et régime de poisson, coquillages, légumes et fruits. Après 7 jours, je me sens plus… léger… si ce terme peut me convenir.

La reprise de contacts se fait doucement. Le 21, au lendemain de l’anniversaire de Lisa, petit souper dans le District 5 (Chôlon) : restaurant sur rue spécialisé dans les coquillages. Quelques amis, ceux qui ont terminé leurs études, sont au boulot et ne seront disponibles que les week-end.

Vendredi 22, nous partons vers Phan Thiet et Muiné, direction la mer. Le groupe était formé de Lisa, son mari et sa fille, la sœur de Lisa et son fils, YoYo et moi. Le voyage s’est fait par train. Première expérience. Elle m’a rappelé l’époque où la famille Turcotte au complet partait sur Sherbrooke – Bromptonville plus précisément – pour les Fêtes et que cela se faisait par train. Je m’y reconnaissais parfaitement; familles, contrôleur, les bagages partout, et ce bruit continuel du contact des roues avec le rail. Nous en avons eu pour plus de quatre heures à l’aller, près de cinq heures au retour.

Premier «resort», celui de Phan Thiet, c’est le Fiore Healthly. Nous y sommes en tout début d’après-midi de sorte qu’une fois les chambres distribuées, les valises défaites, nous nous retrouvons sur la plage. Si je compare à mon dernier séjour sur une plage vietnamienne, je vois tout de suite une très grande amélioration au niveau de son entretien. La mer de Chine n’a rien à voir avec l’Atlantique de Cuba ou le Golfe du Mexique, les eaux sont brunâtres et difficile de suivre ses pieds qui s’avancent dans ces vagues fortes, rapides et sournoises. La plage, comme corridor de marche, sensationnelle. L’environnement est magnifique (vous verrez un peu plus loin les photos que j’en rapporte) et fort bien entretenu. L’écologie fait tout doucement du chemin et ça me semble être le résultat des commentaires des touristes qui – ils sont Russes en grande majorité – ne se gênent pas pour remplir les fiches recueillant les opinions.

Nous sommes au Fiore jusqu’au lendemain (samedi) et par la suite ça sera directement au cœur de Muiné, au Unique Resort. Propriété d’une famille vietnamienne associée à une famille française, l’Unique est tout nouveau. Il a ouvert ses portes cette année sous la direction de Florence, une directrice générale hyper active. Imaginez le meilleur du meilleur des «resort» et vous l’avez. Elle m’a proposé d’écrire un bon article sur TripAdvisor en échange de bons prix lors d’une visite ultérieure. Je n’ai pas refusé. Et pendant ce temps, Lisa, l’organisatrice et relationniste hors-pair établissait ses contacts. Certainement que l’on reparlera de cet endroit où la mer est superbe pour le touriste qui adore une saucette avant de d’étendre sur une plage fort bien tenue et un service combien courtois. On est ici dans une classe à part.

Muiné est une baie vers laquelle le vent souffle de manière à favoriser un sport que l’on enseigne et pratique ici, le «kite-surfing» le surf-parachute. De plus, mais les photos traduiront mal la réalité, on peut admirer une dune de sable qui n’a rien à voir avec la Dune du Pyla en France mais tout de même impressionnante.

Je m’en voudrais d’oublier les fruits de mer dans les restaurants tout à côté de la plage : pure merveille de goût, d’odeur et d’ambiance.

Une fin de semaine géniale qui s’achèvera sur un fast food à la gare de Saïgon avant de rentrer à maison. Les orchidées avaient besoin d’eau.

À la prochaine

Photos de mer (24 au 26/11/2012)

Gare de Saïgom

Gare de Phan Thiet

Entrée du Fiore

Vue de la chambre du Fiore

Quelles belles fleurs!

(bis)

Lotus

Lotus de près

Plage de Fiore

De l'autre côté

Papillon

Fiore

En haut à gauche, ma chambre

La piscine en fin de journée

Ma famille vietnamienne (YoYo, Phat et Lisa avec leur fille)

Au dîner

Petite composition personnelle

Numéro 2

Plage du Unique Resort

L'Unique

Plage de Muiné et le surf sur cerf-volant

Numéro 2

Devant l'entrée de l'Unique

Dune de Muiné

Restaurant de fruits de mer

BBQ

Méchoui de crocodile

mardi 20 novembre 2012

Les chroniques du Café Riverside

LES CHRONIQUES DU CAFÉ RIVERSIDE

1
Les amoureux et les pigeons



La jeune fille pleurait derrière ses verres fumés. Trop larges pour ce visage qu’une longue queue de cheval noire semblait tirer vers l’arrière. Elle pleurait. Ça ne s’entendait pas d’où j’étais, à cette terrasse du Café Riverside surplombant la rivière Saïgon.

Il devait être entre 13 et 14 heures.

Évident qu’elle pleurait. Ses larmes séchaient si vite qu’on croirait, de la table où je suis, qu’elle hoquète doucement pour les laisser passer entre deux silences.

Les deux pigeons qui marchent sur le plancher du Café Riverside ne roucoulent pas. Ils marchent l’un derrière l’autre, semblent se diriger vers la table que je détaille de loin. Celle de la jeune fille qui pleure derrière des lunettes trop larges.

Une patte manque au pigeon le moins timide. Il claudique bizarrement de la droite. Ne s’est pas encore retourné mais je constate qu’il se sait suivi. De près. Par un pigeon à deux pattes. Intactes. Pourtant il tire de la patte ou prend ses distances.

Le spectacle a changé alors que mon attention revient vers la fille. Je ne la vois plus. Le garçon qui l’accompagne – il porte la casquette bleue d’une équipe de sport américaine – le garçon s’est placé de manière telle qu’il m’est impossible de suivre le processus de sécheresse des larmes de la jeune fille. Ses cheveux lui couvriraient et le cou et le dos si elle dénouait cette queue de cheval qui enserre ses cheveux noirs. De ce beau noir unique aux jeunes filles vietnamiennes.

Voici qu’elle vient de se départir de ses verres. Elle est moins jolie. Devrait les porter continuellement. Ses grands yeux, vus d’ici, semblent fouiller dans le regard neutre du garçon que je vois de dos, semblent chercher… Lui, il regarde au loin, derrière les bateaux amarrés sur l’autre rive de la rivière Saïgon, là où une ligne verte de palmiers démarque le gris du ciel et le gris acier des bateaux.

L’Indochine passe. Tous les clients du Riverside le suivent des yeux, certains continuant de boire leur café glacé, d’autres fumant des cigarettes à odeur de tabac noir; nous suivons ce magnifique bateau en bois défraîchi circulant langoureusement sur la rivière brune avec à son bord des touristes qui visiteront le port de Saïgon tout en déjeunant, tout en écoutant de la musique qui s’emmêle à ce vent aujourd’hui inconstant.

Le pigeon handicapé vient d’abandonner la lutte contre une croustille humide qui sautille devant lui à chacun des coups de bec qu’il lui assène. À ce rythme, la croustille s’écrasera dans cette espèce de courbe en épingle menant aux pieds du couple dont je ne perçois plus la présence que par derrière le dos du garçon.

Que leur reste-t-il à dire? Je sais que les histoires d’amour vietnamiennes vont comme va le pendule, d’un côté puis de l’autre, parfois de haut en bas et à un rythme essoufflant. Coup de foudre aussi brillant que le soleil de Saïgon, puis survient un grand malheur, une profonde incompréhension souvent basée sur des banalités et c’est l’orage. Un orage tragique. On s’aime follement pour ensuite cruellement se détester. On se quitte abruptement pour ne continuellement penser qu’à l’autre, tourné sur soi, retranché en soi. Puis un hasard, un rien, un détail ou les trois réunis ont pour conséquence que les amoureux se retrouvent, reprennent là où ils en étaient. Plus fort peut-être, l’amour brûle à nouveau, plus jaune que les premières flammes.

En sont-ils au début ou tentent-ils de rattacher les fils ébouriffés par l’orage? Je ne saurais le dire de là où j’achève mon café froid alors que les pigeons, espions sourds à trois pattes, picorent sous leur table.

L’après-midi est gris, chaud et humide. La mousson s’achève. Les amoureux ont enlevé d’un côté une casquette, de l’autre, remis des verres fumés trop larges. Verres blancs. Lorsque la fille les porte, son visage semble s’enfariner.

Les eaux de la rivière Saïgon descendent vers l’ouest. La marée de la Mer de Chine commence à agir. Sans doute.

Le garçon a remis sa casquette bleue après avoir embrassé la jeune fille. Sur le front.
Ils se lèvent; les pigeons paniquent un instant et reviennent dans ma direction. L’un plus rapidement que l’autre.

Le couple, derrière mon dos, règle le serveur; quitte le Riverside. La jeune fille pourrait enlever ses verres fumés car le soleil a maintenant disparu. 

dimanche 18 novembre 2012

Un petit miracle technologique...

... c'est vraiment ce à quoi nous assistons si cette courte vidéo de 20 secondes franchit toutes les entraves du serveur de mon blogue pour vous parvenir. 
Si jamais il s'avérait que je peux par le chemin fort complexe et dont je souhaite me rappeler déposer des films sur LE CRAPAUD, eh bien... on continuera.

Ce que vous verrez peut-être est un court film de 20 secondes, des images et du son captés à partir d'un pont sur la rivière Saïgon.
Les doigts croisés, je publie...






À la prochaine

samedi 17 novembre 2012

Premières photos, celles de l'appartement.

Voici les premières photos, celles de l'appartement
 (D-10-2 Hoang Anh Gia Lai, Nha Bè District, Saïgon)



Entrée principale menant au 10ième étage du building Hoang Anh Gia  Lai
Et ça monte jusqu'au 31ième
Partout autour de l'appartement

La petite piscine

La grande piscine

À la prochaine


jeudi 15 novembre 2012

L'arrivée

C'est Clémence Desrochers qui disait dans un de ses savoureux monologues qu'il n'y a rien de pire que d'entendre brailler des enfants dans un avion. Trois sur trois dans ce voyage en trois escales. Tous installés à deux sièges devant moi. Des enfants qui pleurent en avion c'est comme les coqs qui se répondent le matin. On ne réussit pas à se rappeler quand ils s'arrêtent, leurs pleurs se mêlant tout doucement (sic) à celui des moteurs, à la circulation intérieure et à toutes ces conversations ambiantes impossibles à décrypter, puisque chez Qatar Airways c'est beaucoup en arabe. Si je compare cette langue au vietnamien j'arrive au même résultat, ne rien comprendre.

Première étape: Montréal vers Doha. 12 heures 45 minutes de vol. Un service parfait. On comprend aisément que cette compagnie aérienne ait reçu deux années de suite le titre de la meilleure au monde. Tout est parfait, du siège - ce compagnon fort intime de voyage - aux repas en passant par l'espace nécessaire et ici combien adéquat entre soi-même et le passager devant. Comme toutes les lumières se ferment après le repas, qu'une douce musique enveloppe la cabine, c'est une invitation au repos pour certains, au sommeil pour d'autres. La petite musique ne réussira toutefois pas à enterrer quelques ronflements, plusieurs borborygmes, certains bruits personnels qui rempliront d'une odeur spéciale les narines les plus fines... et des pleurs d'enfants.

L'arrivée à Doha dans cet incroyablement grand aéroport où je me reconnais, il m'est possible de prendre mon temps - j'ai deux heures avant le deuxième départ - flâner à gauche et à droite, mais surtout NE PAS ÊTRE ASSIS, marcher, enfin bouger un peu. Il y a déjà 8 heures de décalage horaire, 8 heures d'avance dans le temps sur le Québec ce qui me fait penser au fait que si jamais la fin du monde devait réellement se produire en décembre prochain selon le calendrier maya, au Vietnam ça sera 12 heures avant tout le monde... Si vous ne recevez pas de mes nouvelles à ce moment, eh bien... vous aurez un peu de temps pour finaliser quelques dernières affaires.

Marcher dans Doha, et entendre je ne sais trop combien de langues différentes est un concert en soi auquel s'ajoute les petits groupes de musulmans à genoux sur leur tapis qui prient orientant leur prière vers l'est. Deux heures, vite passées... puis retour vers les enfants qui crient et leurs parents affolés cherchant par un quelconque moyen à la Montessorri pour les faire taire, les hôtesses d'origines diverses qui tentent de répondre aux demandes de celui-ci, tout près de moi, à vouloir changer de place, se disant sans doute que les prochaines six heures n'allaient pas être de tout repos. Il me semble que les pleurs des enfants ne sont pas les mêmes à l'arrivée de la nuit. Les deux compagnons voyageurs du premier vol se retrouvent trois sièges derrière et ne semblent pas le regretter. Je suis au 11 H maintenant, au 12 H auparavant. Et avant toute!

Depuis Montréal j'en suis maintenant, sans calculer les heures différentes, j'en suis à 12 heures et une demie dans les airs sur une possibilité de 15 heures. Arrivé à Bangkok, 19 heures sur 21. Je me le rappelle, tout ce temps majoritairement assis. Le jour où il sera possible de voyager en l'air comme on voyage sur et sous terre, un peu assis, beaucoup debout, bouger d'un wagon à l'autre... quel grand pas l'aviation aura-t-elle franchie! D'ici là, yeux fermés et oreilles toutes remplies de sons d'enfants, direction Thaïlande.

Au cours du dernier voyage, ce que j'allais bientôt vivre à Bangkok je l'avais vécu à Doha, c'est-à-dire un transit de 12 heures d'affilée. Je ne pas besoin de me ... gratter les souvenirs longtemps pour les voir remonter à la surface... Cette fois, 12 heures (de 7 heures à 19 heures) à arpenter cet immense aéroport plutôt tranquille ce matin, ce fut long, très long. Comme il faut un visa pour entrer dans le pays, je suis donc demeuré en zone internationale. Par chance, dans un petit coin reculé de la zone D j'ai découvert quelques I-The-Bed (je ne suis pas certain de l'orthographe) sur un desquels j'ai pu dormir un peu. Les messages diffusés en thaï puis en anglais ressemblaient à des appels entendus dans les hauts-parleurs des hôpitaux, aussi discrets, renouvelant l'invitation à surveiller tes bagages. Parfois, c'était pire que les pleurs d'enfants mais le même résultat, dormir d'une oreille et surveiller de l'autre,

Finalement le troisième et dernier passage obligé, celui qui, une heure et 5 minutes plus tard, allait me permettre d'arriver à Saïgon. Un seul enfant, quelques cris, un sandwich au poulet et j'y étais. Aucune formalité particulière à part celle de récupérer mon visa que j'avais fait préparer à l'avance par une amie vietnamienne, un bonjour rapide au douanier, et, surprise totale, ma valise la première à se présenter sur le tapis roulant, les portes de l'aéroport s'ouvrant je reconnus immédiatement cette chaleur caractéristique qui te salue en te chatouillant l'ensemble du corps. Il était 22heures. Tellement heureux, j'aurais pleuré comme un enfant.

48 heures après Montréal dont près de 21 heures dans les airs, 12 heures de décalage horaire, Saïgon me revenait.

À la prochaine.


jeudi 8 novembre 2012

Décompte


À trois jours du départ s'amorce ma vie nocturne. Je vis ma nuit le jour. Au début ce n'est pas tout à fait évident. Ça proteste dans le dos et sous les yeux. L'estomac devrait bientôt s'insurger à son tour. Le pire, ce sont les premières heures et par un processus d'adaptation qui gardera toujours secret sa manière de faire, je devrais dans 24 ou 48 heures être à l'heure asiatique et ainsi éviter les désagréemnts du décalage horaire.

Le départ, c'est dimanche 22 heures 20... le numérologue en moi aurait souhaité 22 heures 22 mais je n'ai pas de contrôle sur l'horaire des avions. Donc dimanche, le 11ième jour du 11ième mois; ici c'est plus agréable. Montréal- Doha, première étape de ce long périple dans le futur (à Saïgon, c'est déjà 12 heures de plus), un transit de deux heures avant de repartir vers Bangkok (transit de 12 heures) pour finalement arriver au Vietnam le mardi 13 en fin de journée.

Après ce passage obligé de 32 heures... s'entamera mon deuxième hiver loin de la neige et du froid. Je vous invite donc à me suivre ici sur le blogue du CRAPAUD où ça sera plus consistant que sur Facebook en terme de commentaires et d'impressions. De janvier à mai dernier, je vous laissais des billets hebdomadaires agrémentés de photos. Je veux ajouter du film. On verra à l'usage si ça va ou pas, technologiquement parlant...

Cette fois-ci je pars beaucoup moins pressé de tout voir, de tout noter et souhaite me plonger davantage dans la vie vietnamienne, y découvrir de petits et grands moments que je partagerai avec vous.

Bonne fin d'automne et à bientôt.



Un être dépressif - 15 -

  Un être dépressif -  1 5   - Une transplantation, c’est extraire de la terre pour la planter ailleurs.   Je tarde à le publier ce dernier ...