mercredi 14 juin 2017

5 (CINQ) (CENT QUARANTE-HUIT) 48


ÉPILOGUE



Đp  reviendra à Hanoï suite à son court séjour chez ses parents. Elle prendra en mains la destinée du café Con rng đ alors que Khuôn Mt Xu Xí (le visage ravagé)  partagera son temps entre l’Université et la gérance des travaux de rénovation de la bibliothèque où Cây (le grêle) assumera les fonctions d’animateur principal.

  
Elle continuera, sans relâche, de croire et de faire croire aux gens du quartier en haut de la pente que tout est possible si, comme le dit Pearl Buck « Haïr un être humain, c’est mettre un vent dans ses propres entrailles, cela ronge la vie. » 
Elle aura salué la troupe des NAINS partie vers ailleurs, Mâp (le trapu)les accompagnant.


Cette jeune fille à la beauté que les mots du grand poète Nguyen Du décriraient ainsi, elle possède « les sourcils du bombyx et les yeux du phénix » demeurera près de Người Tr Nht (le plus jeune)devenu homme d’entretien à la bibliothèque
et oublié son frère Lãnh đo (le plus âgé).  


Đp assistera au mariage de May et de Người Phm Ti (le délinquant), ce dernier conservera toutefois, éternellement, un amour secret pour l’exilée du Mékong qui achèvera ses jours comme elle les vit depuis l’événement survenu avec l’inspecteur-enquêteur.




Madame Quá Kh  ayant confié son café à Đp, coulera des jours heureux et n’aura de cesse de permettre à de jeunes artistes de profiter de son local pour publiciser leurs œuvres. 


Le vieux Président, maintenant à la retraite, réalisera un autre grand rêve soit celui de visiter la maison de Hô Chi Minh située tout près de la ville Vinh, à Kim Liên, dans le nord du Vietnam. Il finira ses jours en compagnie de ses oiseaux, se rendant régulièrement saluer Đp au café Con rng đ.    
 Đp alimentera une profonde amitié envers Daniel Bloch

 qui s’installera à demeure dans le quartier, un petit appartement au centre de celui-ci. Khuôn Mt Xu Xí (le visage ravagé) lui offrira deux merveilleux cadeaux : les enregistrements sur vidéo des deux représentations de la pièce de théâtre à laquelle lui aura donné un titre, « Réparés par l’amour », ainsi qu’un petit chien… Fanny.


« La vie sans idéal est vraiment par trop vide. L'espoir nous est aussi nécessaire que le pain ; manger son pain en restant privé d'espoir, c'est mourir lentement de faim. »

Pearl Buck








F      I     N

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