samedi 14 février 2009

Saut: 262


Samedi matin, 14 février, Saint-Valentin, planète Terre…

Retour de Québec. Chorale tout à fait réussie. Avons, Gérard-de-Puy-Landry et Jean-Luc-l’ami-rose…. chaleureusement renoué avec cette tradition de la chorale qui franchit le XXième siècle pour solidement s’installer dans ce XXIième, sur la planète Terre, en terre québécoise, sur cette ligne droite reliant Québec à Montréal en passant par Saint-Hyacinthe.

De ces amitiés– elles se font rares - d’au-delà de trente ans, de celles qui transcendent l’espace et le temps, et avec quel panache!, lorsqu’elles sont soudées à une aussi merveilleuse coutume, bien boire/bien manger/bien discuter, méritent d’être soignées aux petits oignons, aux plus délicieuses liqueurs et aux plus beaux discours.

Le chorale, pour nous trois, c’est la façon de nous dire qu’au-delà du temps, au-delà des petits ennuis du train-train quotidien de la vie, qu’au-delà des distances, il y a et il y aura toujours notre si indispensable amitié. Essentielle amitié.

Gérard et Jean-Luc, en ce matin de Saint-Valentin, je vous remercie d’être si chers à mes yeux et à mon chœur… pardon, mon cœur.

Voici, puisé à la cave du thème ombre et lumière, ce poème, le dernier parmi les premiers de l’année.



en appel à la lumière


en appel à la lumière
à cette clarté
du fond des âmes rêveuses
là où s’éclaircit la noirceur

en appel à la lumière
à ces âmes boiteuses
qui pilonnent des icebergs de courage
au centre des lumières boréales

en appel à la lumière
sans réponse ni écho
comme ces chevaux dans la nuit
mutilant de leurs sabots
d’imprévisibles étincelles de lune

puis… au matin… repartis…
hennissant à l’aube d’une lumière hésitante
les chevaux martelèrent une marche invisible
aux couleurs du matin… aux couleurs du jour

en appel à la lumière
à cette formidable puissance
qui déposent des rectilignes irisées
sur le chemin des célestes chevaux essoufflés
éclaboussant l’air de grands traits jaunes

en appel à la lumière
les âmes rêveuses, les âmes boiteuses
enveloppées d’une fluorescence diaprée
s’égarèrent dans les pas des chevaux sur la neige


Au prochain saut



Un être dépressif - 14 -

  Un être dépressif - 14 - C’est à partir du poème de Jean DUGUAY, mon ami psychologue-poète, que je lance ce billet.                      ...