dimanche 3 août 2014

QUATRE (4) CENT-CINQUANTE-SIX (56)


Félix Leclerc
100 ans cette année



J'ai entrepris, à la demande expresse des amis vietnamiens, de déposer sur ma page Facebook des chansons québécoises. Je me suis mis à la tâche il y a quelques mois maintenant. Au début, ne sachant trop exactement ce qu'ils (elles) souhaitaient entendre - du récent... du représentatif... du folklore... - j'ai donc commencé par les chansonniers, et non les moindres: Hervé Brousseau, Germaine Dugas, Félix Leclerc, Jacques Blanchet, etc. Il m'apparaissait primordial de leur faire entendre ce qui, d'après moi, s'avère être le germe de la chanson québécoise. 

Les premiers commentaires allaient dans le sens suivant: ''on ne comprend pas la langue'', ''la musique est d'une autre époque'', et j'en passe. J'ajoutai les interprètes connus qui ont permis à la chanson québécoise de s'établir outre-frontière: Monique Leyrac, Pauline Julien, Lucille Dumont, etc.

Plus j'avançais, plus je remarquais que ma ligne de tir ne déviait pas beaucoup, que j'escamotais plusieurs aspects importants des composantes de cet art qu'est la chanson. Je me suis alors mis à piocher à gauche et à droite, puisant à tous les styles - sauf l'opéra que bientôt je vais aborder - ce qui, à mon avis, illustrait ou met encore en valeur la chanson québécoise.

La démarche m'a permis de découvrir ou redécouvrir des artistes ayant marqué leur époque, ceux qui ont créé des ponts entre les générations ou nous ont renseignés sur divers courants sociaux de l'histoire du Québec.

Il n'y a pas unanimité sur les origines de la chanson québécoise. À quel moment précis s'est-elle solidement installée, s'est-elle ancrée dans nos oreilles, à quel moment peut-on dire qu'elle possède une pérennité et qu'elle assure sa continuité?

Au départ, je ne me posais pas ces questions. Par la suite, alors qu'il m'arrivait de dire, ''cette chanson, je me rappelle que ma mère la chantait'', ''celle-ci date du temps de mes grands-parents'', j'arrivais à constater que ses sources furent multiples, puis qu'à une époque encore toute proche, elle devint... disons, autochtone.

Et les ami(e)s vietnamiens dans tout cela? Mise à part la barrière linguistique, ce qui passe le mieux là-bas ce sont les chanteuses: Céline Dion dont on ne connaissait pas ses origines québécoise, Mitsou pour son côté provocateur, Ariane Moffat pour ses excellents rythmes, Stéphanie Lapointe pour son allure adolescente.

En second lieu, les groupes des années 1970, dont Offenbach, retinrent l'attention. Quelques chanteurs du type ''crooner'' car là-bas on a l'impression que ce qu'ils interprètent est triste, mélancolique et nostalgique un peu à l'image de ce que l'on entend beaucoup au Vietnam.

Le folklore et le country ne font pas du tout fureur ce qui me fait dire que l'opéra ne devrait pas trouver preneur.

J'en suis maintenant à me demander ce que je pourrais faire avec toute cette banque d'informations et de chansons recueillies principalement sur You Tube?
Déposer le tout sur ma chaîne You Tube? Chose certaine, plus j'avance, plus je découvre l'importance de la chanson dans nos vies, qu'elle s'avère être un important pivot de la culture, qu'elle soit locale ou mondiale. 

À la prochaine

Un peu de politique à saveur batracienne... (19)

  Trudeau et Freeland Le CRAPAUD ne pouvait absolument pas laisser passer une telle occasion de crapahuter en pleine politique fédérale cana...