MARCHER À L'OMBRE DES FANTÔMES - 18 -

MARCHER

À L’OMBRE

DES FANTÔMES

 

sixième marche

 

N  A  R  R  A  T  E  U  R

 

     Encore quelques questions qui se posent, du moins pour le Narrateur qui cherche à circonscrire les pourtours de cette histoire. Est-ce que Fanny, après trois mois en Chine, a fait un pas de plus ce vers quoi le Dalaï-lama souhaite qu’elle fasse avancer ? Si je saisis bien l’intention du saint homme tibétain, ce n’est pas son intégrité physique qui l’intéresse, cela se situe davantage au niveau de l’autonomie de son pays et sa succession.

Revient-elle de ce voyage ayant quelque peu progressé dans sa démarche ?  Elle devra, une fois qu’une certaine sécurité entourera ses messages par courriel, les acheminer directement à Dharmshala et non plus au Laos, chez monsieur Abhay. Le triangle a bougé, s’est déplacé d’une nouvelle façon : Vietnam/Turpan/Inde.

Pour ce qui est de la thématique des fantômes, qu’en est-il ? Pourquoi n’avoir pas réussi à pénétrer dans la sphère personnelle des frère et soeur chinois là où logent certains fantômes ? Ont-ils encore à se débattre avec certains d’entre eux ? Doit-elle caviarder certains de leurs propos afin de s’en tenir au plus strict minimum ?

L’amant chinois a participé à certaines actions afin de nuire à la personne même du Dalaï-lama, mais sans trop d’enthousiasme, cela est devenu très clair pour elle. 

Quels intérêts Wen sert-elle en surveillant d'un oeil la cité ouïghoure de Turpan et son frère de l'autre ? Pour quelle raison est-elle sortie de son mutisme afin de lui conseiller la méfiance envers un homme avec qui elle a tout de même vécu une certaine période de temps à New York ?

Narrateur s’attend à recevoir de nouvelles pistes afin de le guider dans le trajet vietnamien, mais j’avoue trouver difficile de bien saisir le justification de s’installer en Chine pour une si longue période de temps surtout que la suite des choses doit probablement se dérouler au Vietnam.

Ma rencontre avec Tình à laquelle j’ajoute les conversations avec Phước ainsi que les courriels de la principale intéressée, tout cela réuni et devant faire progresser mon travail, je l’avoue bien humblement ne me permet pas d’entrer dans la valse des fantômes que je dois orchestrer voire chorégraphier...

Y a-t-il un jeu de pistes dans toute confusion ?

Toutefois, un élément que je soutire du voyage en Chine de Fanny et que je m’attribue, m’amène à réfléchir sur les relations familiales et les secrets de famille.  

C'est ici que MARCHER À L'OMBRE DES FANTÔMES devient... inachevé.

Quelques questions viennent à l'esprit... 

1) Pourquoi l'auteur le bâcle-t-il alors qu'il s'approche du dénouement ?

2) Et s'il ne s'était pas sabordé, quel en aurait été le dénouement ? 

3) Qu'est-il advenu des trois principaux personnages ?

4) Pourquoi la petite-fille de Fanny - Léa - est-elle si importante ?

... et les vôtres, aussi.

)( Dans le prochain billet, je tenterai de répondre à ces questions et vous offrirai une image photographique et imaginaire de chacun des acteurs, un peu comment je les voyais lorsque je parlais d'eux avec eux...