samedi 23 mars 2019

5 (CINQ) (CENT-CINQUANTE-SIX) 56

Voilà donc pour Facebook, alors même que tout n'est certainement pas écrit à son sujet. Je continue, dans ce deuxième billet consacré au même thème, à présenter un court résumé de ce qui m'a amené à faire fi de ma principale résolution pour l'année 2019.  

LE CRAPAUD GÉANT DE FORILLON, le blogue que j'alimente depuis maintenant plus de 14 années, me surprend quotidiennement. Du fait qu'il se retrouve sur Google (Blogger), l'amène à crapahuter dans plusieurs parties du monde. Lors d'un dernier recensement, les résultats m'ont quelque peu effrayé. En effet, des internautes de plus de 50 pays différents s'y sont arrêté à un moment ou à un autre. Au-delà de 170 000 vus affichés, auxquels des commentaires - parfois élogieux - s'ajoutent, la plupart d'entre eux en lien avec mes récits de voyages, les photos que je greffe à mes textes éclectiques ou, rarement toutefois, une appréciation suite à la lecture d'un poème.

Ce blogue me sert surtout comme outil de travail ? Non, comme discipline quotidienne d'écriture. S'arrêter d'écrire c'est comme stopper la pratique d'une activité physique, on s'ankylose.

Voilà la raison pour laquelle je déposerai ici les billets qui expliqueront le pourquoi de la brisure à ma résolution de ne pas parler de... ça.

Ça ?

C'est-à-dire mon entrée dans le débat faisant rage actuellement au Québec et ailleurs dans le monde. Le sujet, je le nommerai "les intégrismes". Vaste et complexe, il nous amène à lire, à entendre tout et nimporte quoi, souvent vide de sens.

Ici, Facebook servira de véhicule tout comme ses confrères et consoeurs qui s'affichent sur le Web avec la même intention. Je ne discuterai pas de la pertinence ou non de ces supports médiatiques, mais argumenterai sur le fond des choses qu'ils soutiennent.

Une définition n'est jamais neutre. Tout comme le fait un carrefour giratoire, elle propose des avenues possibles afin de nous diriger vers la route que l'on souhaite emprunter. Afin de bien circonscrire mes propos, je m'engage à citer mes référentiels pour que vous puissiez discriminer les tenants et les aboutissants de ce que je veux dire. 

EXEMPLE: 
le mot "intégrisme" sera pris dans un sens plus large que celui que l'on associe aux religions. Il fera référence à tout ce qui de près ou de loin incite à la pensée unique, culpabilise voire diabolise ce qui s'éloigne de son dogmatisme. Le racisme, l'islamophobie, le rejet ou la négation de la différence en font partie, ainsi que plusieurs autres qui s'ajouteront alors que le texte se développera.

Le droit de parole, de prise de la parole oserais-je dire, tout comme les autres droits, s'accompagne d'un devoir de responsabilité. "Toute parole n'est pas bonne à dire."... "Le silence est d'or, la parole est d'argent."... Il me semble que nous voici bien éloigné de cela. Tout un chacun (à utiliser en lieu et place de tout à chacun, selon l'Académie française) se donne la permission de commenter, de critiquer, d'apporter son point de vue sur les sujets qui font l'actualité sans avoir nécessairement pris le temps de lire la nouvelle, l'information dans son entier et pire encore, sans l'avoir située dans son contexte particulier ou général. Il suffit simplement de consulter leurs écrits pour s'apercevoir qu'ils sont hors sujet.

Il existe sans doute un terme français pour nommer ce type d'individus, je ne le connais pas, mais cela ressemble davantage à une carence au niveau de l'argumentation alors que l'on s'en remet qu'à de bêtes "copier/coller" de déjà vu, déjà entendu.

"Like" chez Facebook peut signifier deux choses: "aimer" et "comme"... "j'aime" et "je pense comme cela". Ce n'est sans pas sans raison qu'une foule importante d'internautes exigent de Facebook l'ajout d'autres boutons pouvant mieux exprimer leur opinion.

Si je me résume une fois arrivé à cette étape, je conclurai ainsi:
1) ça sera sur mon blogue publié chez Blogger et reproduit sur Facebook que ma résolution frappera son mur;
2) un texte produit et publié par l'entremise de quelques billets me plongeant tête première dans les  eaux troubles de débats qui déchirent les gens, le tout sous le chapeau que j'appellerai "les intégrismes";
3) voici un aperçu de quelques questions auxquelles j'apporterai mon grain de sel, conscient qu'elles risquent de m'attirer quelques réponses salées:
- NOUS et les AUTRES,
- la gauche et la droite,
- l'identitaire et l'interculturalisme,
- le populisme ambiant,
- les effets de la mondialisation,
- la peur et la sécurité comme armes politiques,
- la démocratie, sauce XXIe siècle,
- les religions;
- la remise en question d'évidences reconnues,
- la cohérence de la pensée.

On verra bien ce qui en adviendra.

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