mercredi 16 janvier 2013

Kampuchéa ton peuple vaincra!



Je me rappelle très bien qu’avec mon frère Pierre, dans un quelconque sous-sol de je ne sais trop quelle église de Montréal, nous chantions ce «Kampuchéa, ton peuple vaincra!». Hurlions-nous afin que le tortionnaire Pol Pot soit arrêté ou pour un retour de Norodom Sihanouk? Mon frère à l’infaillible mémoire saurait le dire.
 
J’étais au Cambodge, fin 2012, début 2013. Phnom Penh, Siem Reap et Sihanoukville. Par autobus à partir de Saïgon. Voici les quelques notes que j’en rapporte :
chaleur accablante, on croirait que les palmiers en crèvent;
le soleil se voit sur la peau couleur cuir des Cambodgiens;
les routes étroites obligent les motocyclistes au passage des véhicules lourds à se ranger sur le bord soulevant ainsi des nuages de poussière. Poussière qui colle et laisse du gris sur tout: arbres, fleurs, maisons, etc.;
ayant fait beaucoup de routes de campagne, j'ai pu remarquer une multitude d’étangs de lotus, ces maisons sur pilotis, le rez-de-chaussée étant réservé aux animaux : vaches  – elles m’ont fait penser aux vaches sacrées d’Inde - buffles, canards semblent omniprésents.
Et tout d’un coup, dans un champ près de la route, apparaît un mur; il aura surgi de nulle part et semble ne séparer ni terrain ni espace. Un mur, c’est tout.
Lors d’un arrêt du bus, j’ai pu goûter à des criquets rôtis mais pas le courage nécessaire pour les araignées ayant connu le même sort.
Visite du Parc Archéologique d’Angkor, au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992. Site d’une très grande richesse. Il faudrait plusieurs jours pour faire le tour de tous ces temples. Malheureusement, on est englouti par les touristes de sorte que l’aspect spirituel de l’endroit en prend pour son rhume.
Nous nous sommes déplacés en «touk touk» (moto familiale...) d’un site à l’autre, laissant avec plaisir les hôtels minables dans lesquels nous logions.
Les Cambodgiens sont polis… trop parfois.
Le Roi Norodom Sihanouk est décédé en octobre dernier et son deuil doit durer trois mois, de sorte qu’il n’était pas permis de fêter outre mesure lors du Nouvel An.
Le «password» cambodgien est le suivant : one dollar.
On ne mange pas aussi bien qu’au Vietnam et c'est moins varié : friture, œufs, grenouille (en entier).
Dans Phnom Penh, ville moins polluée que Saïgon et plus calme, on ne retrouve que très peu de hauts buildings. Par contre, de grands boulevards.
Le bouddhisme y est omniprésent au point qu’un ministère de la religion et du culte existe au Cambodge. Dire le nombre de pagodes et de temples m’apparaît impossible. On est à en construire un nouveau, immense, tout à côté du Palais royal.
Facile d’être témoin de corruption policière : une Commission Charbonneau serait la bienvenue. De plus ça se fait en plein jour…
Sihanoukville, centre de villégiature situé sur les rives du Golfe de Thaïlande, possède une vie nocturne mouvementée. On y a vu cuire le riz dans des tubes de bambou, des brochettes d’œufs.
Et cet orchestre composé de personnes handicapées suite à leur passage sur des mines antipersonnel. Ils jouent une musique à la fois triste et sur laquelle les merveilleuses danseuses qui envoûtent aux seuls mouvements de leurs mains pourraient très bien nous charmer.
 
J’ai fait beaucoup de vidéos que je ne sais trop laquelle ou lesquelles vous présenter. J’y vais au hasard! Pour les autres, je vous invite sur You Tube, à cette adresse :
     
 

 

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