À deux semaines du 5 novembre alors que les électeurs des USA - ceux qui se sont inscrits - iront aux urnes, il est intéressant de s’interroger sur la situation en tenant compte des résultats que nous présentent les sondages commandés autant par les deux partis politiques que les médias. Les chroniqueurs spécialisés en politique américaine s’entendent pour dire que la lutte est chaude et les résultats difficiles à prédire.
Mes références seront Qc125.com et 270towin.com puisqu’il est humainement impossible de parcourir tout ce qui se publie sur le sujet. En date du 17 octobre, Kamala Harris bénéficierait de 270 grands électeurs dans une fourchette de 223 à 342 alors que le candidat républicain, pour sa part, recevrait 268 votes dans une fourchette allant de 196 à 315. Ce qu’on remarque au premier coup d’oeil c’est que les deux candidats possèdent une fourchette contenant suffisamment de votes des grands électeurs pour être proclamés «élus».
Au 17 octobre 2024:
La PENNSYLVANIE
(19 grands électeurs) irait aux Démocrates : 49% contre 48%.
Le MICHIGAN
(15 grands électeurs) irait aux Démocrates :49% contre 48%.
Le WISCONSIN
(10 grands électeurs) irait aux Démocrates : 49% contre 48%.
La CAROLINE DU NORD
(16 grands électeurs) serait à égalité.
Le NEVADA
(6 grands électeurs) serait à égalité.
La GEORGIE
(16 grands électeurs) irait aux Républicains : 49% contre 48%.
L’ARIZONA
(11 grands électeurs) irait aux Républicains : 49% contre 48%.
le taux le plus élevé = 49,7%
le taux le plus bas = 48,4%
RÉPUBLICAINS
le taux le plus élevé = 47,9%
le taux le plus bas = 46,3%
Comme le nombre de votes d’un candidat, au final, ne départage pas les deux candidats, l'important est de gagner un État qui verse automatiquement tous les grands électeurs chez le candidat du parti qui l’emporte, le fait que les DÉMOCRATES soient en avance signifie peu de chose.
Les États pivots («Swing states) au nombre de 7 pour l’élection 2024 le sont parce que les résultats sont traditionnellement serrés et qu’ils peuvent basculer d’un camp à l’autre. Dit autrement, la majorité des États sont prévisibles alors que les «swing states» ne le sont pas, voilà la raison pour laquelle les deux candidats s’y dirigent très souvent.
D’ici la date du scrutin, un billet sera consacré à l'élection au Sénat américain dont 34 sièges sur 100 seront en jeu dont une majorité démocrate, ainsi qu'à la chambre basse du Congrès américain où siège 435 représentants sont à renouveler.
Au prochain billet !
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