Petit spécial Saint-Valentin
Je vous offre, en ce 14 février, quelques définitions de l’amour tel que :
Vincent van Gogh… le voyait :
. Nous avons eu besoin l’un de l’autre, nous ne sommes plus quittés, nos vies se sont entremêlées, et c’est ainsi que l’amour est né.
Bernard Grasset… en disait :
. Aimer, c’est ne plus comparer.
Thomas Corneille… pour sa part :
. Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a.
Françoise Dorin… plus pragmatique :
. Aimer, c’est partager avec un être ce qu’on a envie de partager avec aucun autre, c’est se dépouiller de ce qui est enfoui en soi : le bon et le mauvais; c’est donner son âme aussi totalement que son corps. Sinon, si c’est pour vivre en surface comme avec les autres et commenter les nouvelles du jour, je ne vois pas bien l’intérêt.
Albert Camus... y ajoute le temps :
. Aimer un être c’est accepter de vieillir avec lui.
Colette Portelance... amour et relation d’aide :
. L’amour, c’est la clé de la motivation, c’est ce qui donne envie de vivre, de créer, de se propulser et de propulser les autres.
Pierre Mertens… ce grand Belge :
. Peut-être ne passons-nous quelque temps sur terre que pour en apprendre un peu sur la mythologie de ceux que nous aimons. Et pour la partager avec eux. En dehors de cela, pas de salut : rêver avec quelqu’un ou mourir seul, telle est l’alternative.
Ned Field… parlant de Fanny Stevenson :
. Elle était la seule femme au monde pour laquelle je puisse imaginer qu’un homme fût prêt à mourir.
… et Robert Louis Stevenson, comme pour répondre :
. L’essence de l’amour, c’est la gentillesse. Ce pourrait être même sa meilleure définition. Une gentillesse passionnée… La gentillesse devenue frénétique, importune et violente.
Yann Queffélec… plus triste :
. Il ne faut jamais faire de mal aux gens que l’on aime. On le regrette après, quand ils s’en vont. On le regrette toute sa vie.
Shakespeare… bien sûr :
. Amour qui change quand changement rencontre n’est pas amour.
Et ce poème magnifique de Gilles Héneault, intitulé MIROIR TRANSPARENT
L’amour est plus simple qu’on le dit
Le jour est plus clair qu’on le croit
La vie est plus forte que la mer
La poésie coule dans la plaine
où s’abreuvent les peuples
L’absence est un glacier
L’hiver de l’amour nous fait un cœur très sec
Mais que viennent deux ou trois flèches de soleil
Un seul printemps debout sur la montagne de neige
Et refleurira la simplicité des mains sur les tempes
Des doigts entrelacés au-dessus des ruisseaux du cœur.
Et je terminerai ces mots puisés aux cahiers de lecture de notre grand-père par cette phrase de Réjean Ducharme, qui, je le crois, résume bien l’amour.
. Il croit qu’aimer est un verbe d’action : il ne sait pas que c’est un verbe d’état.
Bonne Saint-Valentin!
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