mercredi 24 septembre 2025

Ode au QUÉBEC.

Je vous offre ce poème de mon Ami Daniel Cyr, 
une ode au Québec.  
Lui qui sait coudre les mots sur un tissu qu'encore certains qualifient de «démodé», 
Daniel-le-poète ranime en nous le goût du vrai, 
celui qui nous habille depuis longtemps 
sans jamais s'avérer vétuste.   



 Le Québec
++++++++++

    La Terre


Ô vaste continent que l’aube illumine,

Terre de pins géants, de rivières divines,

De rochers éclatants qui défient les orages,

Et d’érables en feu qui rougissent les âges.

Ton fleuve Saint-Laurent, tel un bras de géant,

S’avance dans la mer, éternel et vivant ;

Il recueille au passage mille sources limpides,

Et porte dans ses flots les rêves intrépides.

Montagnes orgueilleuses, plaines aux blés dorés,

Forêts aux vents glacés, lacs bleus et révérés,

Tout chante un hymne immense au voyageur qui passe,

Et dit : « Ici s’étend l’éternelle audace. »


    Le Peuple


Sur ce sol rude et fort s’élève une nation,

Tissée de patience et de tradition.

Le paysan qui sème, l’ouvrier qui bâtit,

L’artiste qui façonne un chant clair et hardi,

Tous portent dans leurs mains la force d’un héritage,

Et dans leurs cœurs ardents l’éclat d’un grand courage.

Le drapeau fleurdelisé, sur ce ciel azuré,

Rassemble les enfants qu’un même amour a liés.

De la France lointaine ils tiennent la mémoire,

Mais c’est d’ici, du pays, que jaillit leur vraie gloire.

Peuple fier et tenace, au rire franc et pur,

Tu gardes dans tes yeux la lueur de l’azur.


    La Langue


Ô langue des poètes, noble et claire flamme,

Nourrie de mille voix, consolant mille âmes,

C’est toi qui nous unis, toi qui nous rends égaux,

Dans le tumulte immense des peuples et des mots.

Dans les marchés bruyants, dans les écoles neuves,

Dans les chants des enfants qui longent les fleuves,

Résonne ton éclat, ta lumière fidèle,

Unissant dans l’instant l’ouvrier et la belle.

Langue des troubadours, héritée du passé,

Mais ouverte au futur, prête à tout embrasser,

Tu portes dans ton sein la promesse sacrée

Qu’aucun vent étranger ne saurait profaner.


    L’Ouverture au Monde


Mais ce peuple enraciné n’est point solitaire ;

Il tend vers l’univers un regard solidaire.

De l’Afrique en fête aux confins de l’Orient,

Le monde a semé là ses enfants éclatants.

Chaque visage est neuf, chaque accent est lumière,

Et tous forment ensemble une même bannière.

Les peuples réunis, sous l’étoile du Nord,

Trouvent en ce Québec un abri et un port.

Ô terre d’espérance, ô jardin de l’humanité,

Tu portes à ton front la clarté de la liberté.

Tu es le cri vibrant d’une fraternité neuve,

Un chant qui se déploie de la montagne au fleuve.


    Épilogue


Québec, noble flambeau dressé dans la tempête,

Ton nom roule au loin, que la mer le répète.

Patrie aux mille voix, fière et hospitalière,

Tu es à la fois racine et lumière.





Aucun commentaire:

Si Nathan avait su... (Partie 2) - 11

       Ojibwée ne bougeait pas. La chienne se tenait au garde-à-vous près de la camionnette bleue après avoir reniflé les pneus et la portiè...