Sylvia PLATH |
de caverne
rêve
de montagne
là où s’enferma le mal-être de Sylvia Plath
sous la stèle d’Ariel le Colosse
Naissant, le poème
entre sous terre
s’abreuve
au thésaurus
mains glacées, bouillantes, ouvertes,
tâtonnant à deux yeux plissés d’étranges univers
Du sang aux tempes
coule
jusqu’aux jambes
alors que sous une cloche de verre
quelques histoires
s’entrecroisent
entre ici et là
la distance s’allonge
aura-t-elle permis
qu’intimes,
les mots
deviennent vulgaires ?
Et tu as fermé la porte...
... l’as verrouillée
les enfants nourris...
... tu pouvais t’en aller...
Principalement connue pour sa poésie, moderne et novatrice, se sentant prisonnière du conformisme de l'époque d'après la Seconde guerre mondiale, fébrilement animée par le désir d'indépendance et de liberté, Sylvia Plath se fait dénonciatrice.
Son humeur oscillant entre grande joie et profond découragement, à l'hiver 1962-1963 qui s'avère être un des plus rudes qu'aura connu Londres, au petit matin du 11 février, malade et dépressive, Sylvia met la tête dans le four de la gazière, ouvre le gaz et attend la fin. Auparavant, elle a calfeutré la porte de la cuisine, déposé sur la table des biscuits et du lait pour ses deux enfants qui dorment à l'étage supérieur et qui échapperont à l'empoisonnement par le gaz.
Elle aurait eu 92 ans le 27 octobre prochain.
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