Mathilde et Catherine |
Parfois il m’arrive
de me demander si je pourrai à nouveau écrire. Cette question se pose de
manière toute spéciale car je ne l’ai pas fait depuis maintenant près de quatre
mois. Un silence dû à un mois de mai 2018 au cours duquel j’ai affronté une bactérie
accoquinée à un virus qui m’ont obligé à ne rien faire d’autre qu’attendre la
victoire finale que se disputait les bestioles aux antibiotiques que l’on
m’administrait quotidiennement. Le tout a pris fin au début du mois de juin. Suite
à ce mois d’inactivité, les cours d’anglais ont été annulés ainsi que mon
habitude à pondre quelques articles pour LE CRAPAUD.
Je suis rentré au
Québec le 26 juin dernier afin d’être présent pour l’anniversaire de mon frère
Pierre qui célébrait ses 70 ans. Deux mois qui me furent profitables à
plusieurs égards : revoir la famille et les amis. Des rencontres à la fois
heureuses et combien reposantes. J’ai été accueilli chez mes amies Danielle à
Saint-Hyacinthe, Carole à Mont-Saint-Hilaire, Françoise à Montréal tout en
prenant possession de ma chambre qu’Odile (mon bijou d’avril) avait préparé
pour son père. Un trop court séjour chez Pierre et Claire à Québec qui
toutefois aura été à la hauteur de notre fraternelle amitié.
De retour depuis
deux jours à Saïgon que je retrouve dans toute sa chaleur. La mousson, me
dit-on, aura été particulièrement sévère en juillet et elle compte bien faire
sentir sa présence pour quelques semaines encore. La vie reprendra
graduellement son habituelle routine, dontles cours d’anglais d’ici quelques
jours, mais de manière moins frénétique qu’avant la phase ‘’bactérie’’. Je
compte diminuer le nombre d’étudiants ainsi que les heures que je leur
consacrais.
Pour ceux et celles
qui suivent les péripéties entourant la publication du roman DEP, je serai en
mesure d’ici quelques semaines de faire le point sur le sujet. Je serai à Hanoï
en septembre afin de finaliser l’entente avec les Éditions Thé Gioi. Le seul
point qui nous éloigne est celui de la distribution et il est majeur. On verra
ce qui en découlera.
Je compte bien me
remettre à la tâche en ce qui regarde le second roman LES ANCIENS COLONELS qui
piaffe d'impatience. Le squelette est bien installé, ne reste plus maintenant
qu’à lui greffer les autres organes…
Odile, Éthan et Lohan en compagnie de Delphine, une amie de la famille. |
À LA PROCHE PROCHAINE