mercredi 23 mars 2016

HOMMAGE À FRÈRE JACQUES

Cette photo, cette image me fut envoyée par un ami vietnamien qui signalait l'amour fraternel. Il ne pouvait mieux dire, mieux illustrer.

Je vous offre aujourd'hui, en trois langues (le français, l'anglais et le vietnamien), le texte en hommage à Frère Jacques lors de la cérémonie d'adieu qui lui fut destinée le samedi 19 mars 2016.

En français


                       Frère Jacques a fini de souffrir. Autour de lui on pâtissait. Je le connais mon frère, il n’aime pas souffrir. Autour de lui, non plus. À son contact, c’est plutôt rire, s’amuser. Vers la fin, tout comme au début, il ne parlait plus. Il aura trop toussé, jour et nuit. 


Vers la fin tout comme au début, il ne parlait plus. 
Maintenant, il n’argumentera plus. 
Ne s’obstinera plus. 
Il le faisait déjà moins depuis un bon moment, trop occupé à voir son sang s’éclaircir, pour s’épaissir tout de suite après.


Frère Jacques, pour la majeure partie de sa vie, n’aura que très peu connu la maladie... la souffrance, encore moins . 
On l'y a plongé depuis plus d'un an. Progressivement. 
De tout son corps que personne ne reconnaissait plus. 
Il n'était plus le même. Plus lui-même.
Tout son corps, sa tête, tout son coeur rivés à l'espoir que le sablier n'allait pas être renversé.


Frère Jacques ne parlera plus, ne souffrira plus.  
Il voyait difficilement;  des ombres peut-être circulaient autour de lui. 
Ombres ne sachant trop que dire à celui qui, dans sa lucidité exemplaire, n'aura attendu que des lueurs d'espoir pouvant se transformer en feux de joie. 

Des ombres muettes... 

Dans un message reçu, le premier je crois, il l’achevait en écrivant 
JE VOUS EMBRASSE... 
les autres étaient signés d'un 
JE VOUS AIME... 
puis Sylvie, l'indispensable équipière, prit la relève.


Jacques, toujours tu te seras soucié de la vie, celle des autres, peu de la tienne. Aux autres, tu auras tout donné au point de t'oublier. 
Il t'aura fallu cette souffrance pour réaliser, fatalement, que tu étais en vie et voulais t'y accrocher.


Frère Jacques, celui qui ne parlait plus, celui qui souffrait, aura dû piocher pour trouver le courage. Sans doute se manifeste-t-il seulement lors de véritables moments difficiles au cours desquels on ne sait même pas que nous sommes courageux. Alors réalise-t-on, dans son corps, sa peau, à l’extérieur comme à l’intérieur de soi, que la vie cherchant à vous quitter 
actionne ce mécanisme complexe, celui du courage.


Frère Jacques aura été courageux, car je le connais mon frère, jamais il n'aurait souhaité laisser à nos yeux qui voyaient mieux que lui, 
l'image de quelqu'un en retard sur le courage.


Frère Jacques, dans la profonde, l'abominable solitude du silence que la maladie dépose en soi, le devenu solitaire sur une route que personne ne connaît et qui s'est présentée à lui; aura sans aucun doute dû se parler. Seule une frivole imagination permet de songer aux paroles se promenant autour de lui. 
Il aura dû se questionner. 
S'enrager. 
Crier à l'injustice. 
Se rebeller, oui. 
Maintenir toutefois, entretenir et cela jusqu'aux derniers instants l'espoir que cette solitude se dissiperait, qu'encore nous pourrions trinquer à la santé de tous et chacun. 


Frère Jacques, numéro quatre de la fratrie TURCOTTE qu'il aura intégrée avec ce léger retard  obligeant Françoise, Jean, Pierre qui le précédaient, Louise et Sylvie qui le suivirent, nous incita à chercher qui il était, d'où il venait, et lui ouvrir bras et coeur.


Frère Jacques, sur un lit d'hôpital alors qu'il souhaitait le faire dans sa maison, à côté de sa douce Sylvie, d’Antoine et Alexandra, Roxanne, d'Adrien et Christian, Jacques se sera arrêté de calculer.
Les chiffres et les nombres qu’il a parfaitement su maîtriser, lui auront tenu un autre langage.   

Jacquesl’homme en service, homme prévoyant, l'homme qui aura bien saisi les affres de la souffrance chez l'autre, puis en lui, homme qui continuellement aura réorganisé ce qui n’était pas toujours correctement aligné, tes mains ne tiendront plus le crayon, tes doigts ne pianoteront plus au clavier, tu ne calculeras plus pour personne.

Jacques, toi qui as souffert, toi qui ne pouvais imaginer manquer de souffle si rapidement, si tôt, que voyais-tu en fermant les yeux ?


Jacques, si tu as voulu nous dire ce qui bougeait en toi, alors que nous  ne pouvions  voir et entendre que ce qui circulait autour de toi, sache et retiens-le... nous sommes devenus oreille attentive et cœur ouvert à ton message qui, au-delà du courage, nous rejoint chacun, chacune, empruntant des chemins différents...                          
un message toujours arrive... 


Jacques, tu auras résisté, d'un aujourd’hui à un lendemain, entre jour et nuit, entre maintenant et plus tard; ce plus tard qui sonne encore à nos oreilles pour dire… 

''vous savez, j'aurai toujours été en retard… 
alors, je le serai encore, le serai toujours…''

... et ce retard, pour nous, sera présence.







En anglais


                 Frère Jacques has finished suffering. Around him were pâtissait. I know my brother, he does not like to suffer. Around him, either. On contact, it's more laughter, fun. Towards the end, as at first he did not speak. It will be too much cough, day and night.

Towards the end as at the beginning, he did not speak.
Now, he does not argue.
Do more obstinately.
He was already less for a while, too busy to see her blood to thin, to thicken immediately after.

Brother Jacques, for most of his life, will have very little known disease ... suffering less.
It was dipped there for over a year. Gradually.
His whole body that no longer recognized.
He was no longer the same. More himself.
Her whole body, her head, her heart glued to the hope that the hourglass would not be reversed.

Brother Jacques no longer speak, no longer suffer.
It was difficult to see; shadows perhaps circulating around him.
Shadows not knowing what to say to that, in his exemplary lucidity, will have expected glimmers of hope can be transformed into bonfires.

Silent shadows ...

In a received message, the first I think he was finishing writing
I KISS YOU...
the others had signed a
I LOVE YOU...
Sylvie then, the indispensable teammate, took over.


Jacques, you will always care about you life, that of others, some of yours. To others, you have given everything to the point of forgetting you.
It will have you had this pain to make, inevitably, that you were alive and wanted to hang you there. 

Brother Jacques, who no longer spoke, the sufferer will have had to dig to find the courage. No doubt he manifests only in real tough times in which we do not even know that we are courageous. So does one realize, in his body, his skin, to the outside and inside ourselves, that life seeking to leave you
powers this complex mechanism, that of courage.


Brother Jacques has been brave, because I know my brother, he would never have wanted to leave to our eyes that saw better than him,
the image of someone behind courage.


Brother Jacques, in the deep, the awful loneliness of silence that the disease deposited in itself become the lonely on a road that nobody knows and that presented itself to him; will no doubt had to speak. Only a frivolous imagination helps to think of the words while walking around.
He will have had to ask.
If enrage.
Cry foul.
Rebel, yes.
Maintaining however, maintain it until the last moments and the hope that this loneliness would dissipate, still we could toast to the health of everyone.

Brother Jacques, number four Turcotte siblings he has integrated with the slight delay forcing Francoise Jean Pierre which preceded it, and Louise Sylvie who followed him, encouraged us to look who he was, where he came from, and open her arms and heart.


Frère Jacques on a hospital bed as he wanted to do in his house next to his sweet Sylvie, Antoine and Alexandra, Roxanne, Adrian and Christian, Jacques will be stopped to calculate.
The numbers and the numbers he has perfectly mastered, will have given him another language.


Jacqueshuman service, wise man, the man who grasped the throes of suffering in the other, then he, a man who will continually reorganized what was not always properly aligned, your hands no longer held pencil, your fingers do not pianoteront the keyboard, you will not calculeras for anyone. 

Jacques, you who have suffered, that you could not imagine running out of breath so quickly, so early, that saw you closing your eyes?

 Jacques, if you wanted to tell us that moved in you, so that we could see and hear what was circulating around you, know and remember it ... we became attentive ear and heart open to your message beyond courage, we joined each, each taking different paths ... message always comes ...


Jacques, you have resisted a now a day, between day and night, between now and later; it later that still rings in our ears saying ...

'' You know, I have always been late ...
then, I still am, always will be ... ''

... And this delay, for us, will be present.








En vietnamien


     Anh Jacques đã kết thúc đau khổ. Xung quanh anh ta đã pâtissait. Tôi biết anh ấy không thích anh tôi đau khổ. Xung quanh anh ta một trong hai. Khi tiếp xúc cười này là khá vui vẻ. Đến cuối là vào đầu anh không nói. Nó sẽ được quá ho cả ngày lẫn đêm. Đến cuối là vào đầu anh không nói. Bây giờ nargumentera hơn. Đừng sobstinera. Anh đã ít trong một thời gian quá bận rộn để xem sépaissir séclaircir máu của cô ngay sau đó.

Anh Jacques phần lớn cuộc đời mình naura bệnh ít được biết đến ... đau khổ ít hơn. Nó được nhúng có trong hơn một năm. Dần dần. toàn bộ cơ thể của mình mà không còn được công nhận. Ông không còn như nhau. Hơn mình. toàn bộ cơ thể đầu mình dán mắt vào trái tim cô hy vọng rằng các đồng hồ cát sẽ không thể đảo ngược

Anh Jacques không còn nói tiếng không đau khổ. Ông hầu như không thấy bóng có lẽ tuần hoàn xung quanh. Shadows không biết phải nói gì với ông rằng trong sáng suốt gương mẫu sẽ phải đợi những tia sáng của hy vọng có thể được chuyển đổi thành đống lửa. bóng tối im lặng ... Trong một tin nhắn nhận được đầu tiên tôi nghĩ rằng nó lachevait viết Tôi KISS YOU ... những người khác đã ký một lời yêu ... sau đó Sylvie đồng đội không thể thiếu đã qua.

Jacques ngươi phải luôn luôn quan tâm về cuộc sống của những người khác vài bạn. Để những người khác bạn đã cho tất cả mọi thứ đến mức quên bạn. Phải mất bạn cho sự đau khổ này chắc chắn nhận ra rằng bạn vẫn còn sống và muốn treo bạn có. 

Anh Jacques một trong những người không nói tiếng người bệnh sẽ phải đào sâu để tìm sự can đảm. Không nghi ngờ gì anh thể hiện chỉ trong thời gian khó khăn thực sự mà chúng ta thậm chí không biết rằng chúng ta là can đảm. Nhận ra chúng ta đang ở da cơ thể của mình ra bên ngoài như bên trong chính mình rằng cuộc sống tìm cách để lại cho bạn cơ chế phức tạp này để kích hoạt sự can đảm

Anh Jacques đã dũng cảm vì tôi biết anh trai tôi, anh sẽ không bao giờ muốn rời mắt chúng ta mà thấy anh ta tốt hơn so với hình ảnh của bất cứ ai đằng sau trái tim. 

Anh Jacques trong sự thinh lặng sâu sự cô đơn khủng khiếp bệnh lắng đọng trong bản thân trở nên cô đơn trên một con đường mà không ai biết và được trình bày cho anh ta không có nghi ngờ sẽ phải nói chuyện. Chỉ có một trí tưởng tượng phù phiếm giúp suy nghĩ của các từ trong khi đi bộ xung quanh. Ông sẽ phải hỏi. Nếu Enrage. Cry hôi. có Rebel. Tuy nhiên duy trì và giữ nó cho đến những giây phút cuối cùng với hy vọng rằng điều này sẽ tiêu tan sự cô đơn vẫn còn chúng tôi có thể nâng cốc chúc mừng cho sức khỏe của tất cả mọi người.

Anh Jacques Turcotte số bốn anh chị em sẽ được tích hợp với sự chậm trễ chút rằng buộc Françoise Jean Pierre và Louise Sylvie trước sau mà khiến chúng ta nhìn ông là ai và nơi ông đã mở rộng vòng tay và trái tim cô. Frère Jacques trên giường bệnh như ông muốn làm trong nhà của mình bên cạnh ngọt ngào của mình và Sylvie Dantoine Alexandra Roxanne Adrian và Christian Jacques là dừng lại để tính toán. Các con số và con số mà ông đã hoàn toàn làm chủ đã cho anh một ngôn ngữ khác.

Jacques người đàn ông trong vụ con người cung cấp người đàn ông nắm giữ mọi đau đớn của đau khổ trong người đàn ông khác sau đó nó sẽ liên tục tổ chức lại mà wasnt không phải luôn luôn đúng đắn phù hợp bàn tay của bạn không còn giữ bút chì ngón tay của bạn không pianoteront bàn phím, bạn không còn calculeras cho bất cứ ai. 

Jacques bạn của những người bị bạn của những người không thể tưởng tượng chạy ra ngoài hít thở một cách nhanh chóng để sớm mà đã thấy bạn nhắm mắt Jacques Nếu bạn muốn nói với chúng ta rằng chuyển bạn để chúng tôi có thể nhìn thấy và nghe thấy những gì đã được lưu hành trên toàn bạn biết và nhớ nó ... chúng tôi đã trở thành tai chu đáo và trái tim rộng mở để nhắn của bạn vượt quá can đảm tham gia chúng tôi mỗi mỗi dùng con đường khác nhau ... thông báo luôn đi kèm ...
Jacques đứng được một ngày hôm nay một ngày giữa ngày và đêm giữa bây giờ và sau này sau đó vẫn bị ù tai của chúng tôi và nói 'bạn biết tôi luôn muộn nên tôi sẽ vẫn sẽ luôn luôn "" ... và chúng ta sẽ làm chậm trễ cho sự hiện diện







Salut frérot Jacques!









jeudi 10 mars 2016

QUATRE (4) CENT-QUATRE-VINGT (80)

Parcourant le dossier ''images'' de Windows10, il m'arrive de découvrir certaines photos qui y traînent; elles serviront bien un jour. Nous savons que ce jour ne vient que très rarement, alors ces orphelines demeureront enfermées à tout jamais dans leur enveloppe électronique.


 Je me permets d'en ressortir quelques-unes. Elles rappellent comme il est courant, en voyage, de tirer du portrait autant ici que là sans trop savoir précisément ce que l'on veut conserver ou encore qu'à ce même instant, une inspiration nous incite à le faire. Combien de photos, aussi, que l'on croyait des prises perdues s'avèrent par la suite des trouvailles fort intéressantes.



Celles que je vous présente dans ce saut proviennent exclusivement du voyage en compagnie de Carole, Guy et Émile entre le 27 décembre 2015 et le 21 janvier 2016.
De courtes minutes d'intense frénésie, une seconde de folie... Souvent même, on le remarque régulièrement, nous nous retrouvons à deux ou huit devant un même sujet de photo, l'immortalisant... Pour s'apercevoir par la suite que chacun de nous ne voyait pas tout à fait la même chose.  La magie du regard! Le regard sur l'immortel!

                                              


                                                     Dalat, ici à droite.
 Le cochon vietnamien tient un peu du sanglier de par sa couleur. On l'a croisé autant à Dalat qu'à Sapa. Celui-ci vit à Dalat.


Un clin d'oeil à cet arbuste le,
bougainvillier. On peut également le nommer ''la bougainvillée''. Ici, il/elle se présente en violet.






Difficile de ne pas reconnaître les couleurs de Hoï An. Les teintes de jaune qui se diluent tout doucement dans le coucher du soleil. Unique!

L'ancre du bateau qui nous fit la promenade dans la baie d'Halong.



À Saïgon, la bière porte fièrement son nom, on retrouve la même chose à Hanoï ou encore à Lao Caï (Sapa).





Le drapeau vietnamien, fièrement, flotte partout.



Il me faudra un jour comprendre cette attirance pour les couloirs et les fenêtres. Toujours, devant l'un ou l'autre, je m'arrête... sans doute à la recherche de ce qu'ils peuvent bien vouloir signifier.


Si on lit rapidement... on s'entendra dire ''cremonne'' un très beau vieux mot québécois.


Admettons que pour un nom de café, c'est bien choisi.





Cet arbre centenaire se trouve dans la région de Vinh, au nord du Vietnam.







Les fenêtres, les couloirs oui, mais les murs également... un psychanalyste peut-il se pencher là-dessus....






Certaines photos n'ont besoin de rien d'autre qu'elles-mêmes pour dire, se dire ou nous dire. Elles peuvent aussi avoir le mérite d'être universelles, c'est-à-dire avoir été captées ici ou là ou encore ailleurs.


 

À votre tour maintenant de fouiller dans votre dossier ''images''... 
Bonne recherche et à la prochaine.

mardi 1 mars 2016

Humeur vietnamienne

École ILA (Apprentissage de l'anglais)
à Saïgon



     En plus, comme si ce n'était pas suffisant, ma carte bancaire reste coincée dans la distributrice (ATM). Je pourrai la récupérer dans vingt-quatre heures à l'autre bout de la rue Lê Duan à Saïgon.

Je dis en plus car je me suis piégé moi-même -  c'est exact que je n'ai pas besoin d'aide quand vient le temps de faire des conneries - alors qu'avec ma carte Visa (il faudra que je songe à en avoir une moins performante) j'ai confondu 16 millions de Dongs avec 160 millions de Dongs: une grossière erreur de l'ordre de 1000$ à 10 00$.

Deux mots sur ce malencontreux événement qui risque d'avoir des conséquences sur mes projets vietnamiens à venir. 

''DEMANDE D'APPUI'' a décidé de régler le coût d'un cours d'anglais (programme sur deux années) pour un jeune décrocheur désireux de se reprendre en main.

Alors que je l'accompagnais à l'école ILA (la meilleure école au Vietnam pour l'apprentissage de l'anglais) je suis immergé autant par les explications relatives aux cours eux-mêmes, leur durée, le matériel, leur lieu et horaire, puis, obligatoirement, les coûts. La préposée, fort charmante d'ailleurs, m'expose mi-anglais mi-vietnamien, l'ensemble des rabais si on opte pour telle ou telle option. À la fin, lorsque vient le temps de prendre une décision, comme le programme s'étend sur deux ans, j'opte pour régler la facture totale comprenant la cohorte de rabais pour ceci et pour cela. Je lis 16 millions de Dongs, me disant que nous faisions une bonne affaire. Deux jours plus tard, la réalité me sautait aux yeux alors que je vérifiais mes comptes bancaires: 160 millions de Dongs! 
En termes canadiens ça veut que je passais de 1000$ à 10 000$

Je suis en démarche avec l'école ILA afin de modifier le mode de paiement. Je ne peux revenir sur ma parole donnée à l'effet de payer les cours d'anglais mais je souhaite pouvoir trouver une façon d'étaler les versements. L'administration vietnamienne, quelle soit publique ou privée, est d'une lenteur inimaginable, alors je suis en mode ''attente''. Je relance afin qu'on voit bien que mon erreur peut avoir des conséquences non pas catastrophiques - il m'est très facile de vivre avec un budget serré parfois hyper serré - mais assez désagréables. Je ne me considère pas encore en mode ''survie'' mais je devrai envisager des modifications à mes projets vietnamiens à court et moyen terme.

Cela m'a rappelé l'épisode vécue il y a maintenant deux ans alors que je me faisais voler IPad, portemonnaie et mon sac; encore une inattention.

On apprend de ses erreurs mais certaines coûtent plus chères que d'autres... ILA en est une.

Je prévois rentrer au pays en mai 2017; ceci me tient à coeur. Est-ce que ce fâcheux événement contrecarrera mes plans? Je ne le sais pas encore. Toutefois, et depuis que je me suis aperçu de mon erreur, je me répète tel un mantra qu'il ne faut pas, surtout pas, que mon enthousiasme pour ''DEMANDE D'APPUI'' diminue. Les ressources en provenance des amis ne sont pas inépuisables. Pour chacun des dons que je recevais, j'ajoutais le même montant. Pour le moment, ce n'est plus possible. Je laisse au temps le temps de stopper cette série noire qui s'abat sur moi.

À UNE PROCHAINE

Un peu de politique à saveur batracienne... (19)

  Trudeau et Freeland Le CRAPAUD ne pouvait absolument pas laisser passer une telle occasion de crapahuter en pleine politique fédérale cana...