Vue à partir du Café Martin |
Vue à partir du Café Martin |
Vue à partie du Café Martin |
Parmi les différences manifestes, si je compare le café O Cap au café Jolie, une saute aux yeux, en fait je devrais plutôt dire aux oreilles. L’absence chez le premier alors qu'au café Jolie on retrouve un bénéficie d'un sustème de son que je qualifierais d’excellent, sans doute un Bose, de même qu’un choix musical fort intéressant.
Bon. Fort possiblement qu’au Québec c’est la même chose, il n’y en a ici que pour Adèle et son nouveau tube HELLO. Sur You Tube, ça dépasse les 300 millions d’écoutes. Je ne suis pas spécialiste, mais ça me semble assez impressionnant.
Lorsque je l’entends jouer, rejouer, c’est fou comme j’aimerais me lever de ma table, demander un petit moment d’attention et dire, auréolé d'une petite gloire, que la vidéo du clip est l’œuvre d’un Québécois… que je suis Québécois moi-même. Le chauvinisme me rejoint rapidement. Sauf que l’on semble s’en foutre comme de l’an quarante. On aime. Un point c’est tout. Et Xavier Dolan, pas évident à répéter pour le vietnamien moyen.
Des haut-parleurs qui dirigent le son vers la mer – je ne le répéterai jamais assez, Vung Tau c’est la mer – nous lancent en première partie des succès connus du répertoire anglo-américain : Beatles, John Legend et d’autres dont je ne saurais dire ni les titres ni les interprètes mais que j’ai souvent entendus. À ma grande surprise, pas de Céline mais Cœur de Pirate; ici également je chercherais à me faire une gloriole personnelle.
Dans mes recherches pour dénicher le café où établir mes quartiers généraux, les deux cités plus haut, de même que ce troisième (Lan Rung Vieille orchidée ) dont l'aspect fashionable se reflète d'abord sur le coût du café, n’auront été finalement que de courtes haltes. Car j’ai trouvé : THANH LONG que j’appellerai Café Martin en raison de l’inscription collée sous son nom vietnamien.
Fort bien situé, face à la mer et sous les bras tendus du Christ, c’est un café tout simple. J’y ai d’ailleurs fait la rencontre de trois vietnamiens avec qui je suis allé dîné hier soir et avec qui fraterniser fut très facile.
Pas de musique, que le grondement des vagues, leur fracas lorsqu’elles éclatent sur les pierres du rempart protégeant le café de la marée et le vent qui chante dans les feuilles des grands arbres en forme de parasol.
Pas de serveurs vêtus d’un pantalon noir et d’une chemise blanche aux manches retroussées.
La simplicité volontaire.
Vous en entendrez beaucoup parler, je crois.
Elvis vietnamien |
À quelques pas du Café Martin |
Jeune vietnamienne face au coucher de soleil |
Sampan au coucher de soleil |
Grotte à l'entrée du village de Vung Tau |
À la prochaine
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