lundi 3 août 2015

Élections au Canada le 19 octobre 2015 (1)

Le premier ministre canadien, Stephen Harper, le 2 août, à Ottawa.
Le premier ministre Stephen Harper



AD MARE USQUE AD MARE (D'un océan à l'autre) et durant soixante-dix-neuf (79) jours incluant la journée de son déclenchement ainsi que celle du vote, les Canadiens et Canadiennes des provinces et territoires vivront une période électorale. Du jamais vu. Habitués à tout juste moins de quarante (40) jours - certaines mauvaises langues avanceront que le pays se retrouvait alors en quarantaine -  nous voici lancés davantage dans un marathon électoral que dans une campagne électorale.

Nous - enfin ceux et celles qui auront le droit de vote - irons aux urnes le 19 octobre 2015: un lundi, ''numérologiquement'' sous le 1, sept jours après l'Action de grâces.
NB
    Les familiers du CRAPAUD savent à quel point celui-ci est un adepte de la           numérologie, qu'il sait découvrir des secrets d'une intimité parfois gênante en décryptant les grands événements de la vie à partir des nombres, et la politique n'y échappe pas.

Sous le 1, donc. Et? Du sens, s'il vous plaît. Le nombre 1 c'est la vie, la volonté, le vouloir, le moi, la personnalité, l'autorité, l'ambition et dans son côté sombre le nombre 1 représente l'autoritarisme, l'égocentrisme. Je suis d'accord avec vous que 24 heures après le déclenchement de cette élection-marathon, le Crapaud ne peut pas déceler toutes les subtilités cachées sous ce 1, mais soyez sans crainte, je vais m'atteler sérieusement à la tâche afin de découvrir ce qui s'y dissimule.

Évidemment, vous connaissez le Crapaud, difficile à berner par tout ou rien ou les deux, j'entends livrer à la face du pays (le Canada), de la nation (le Québec) et du monde des vérités non dites, des faussetés largement répandues mais surtout, je dirais mais d'abord, poser les questions qui parfois restent coincées dans la gorge de l'électeur moyen, grand ou petit. En effet, ces questions n'ont à peu près aucune chance de parvenir aux chefs des partis officiels (les plus sérieux étant 
le Parti conservateur
le Parti Libéral
le Nouveau Parti Démocratique
le Parti Vert 
et le parti régional qu'est le Bloc Québécois). 
Pourquoi? La raison est fort simple: les chefs de partis ne répondent à peu près plus aux questions des électeurs et limitent celles que les journalistes peuvent leur adresser. N'oublions pas que nous vivons en démocratie ce qui signifie que les électeurs votent, un point c'est tout. 

Il y aura également un volet pédagogique aux interventions ''blogueuses'' du Crapaud  qui abordera certains aspects géographiques et sociologiques en lien avec cette longue marche vers le 19 octobre. 
Quelles différences et quelles similitudes existent-t-ils entre des électeurs de l'est du Canada, du centre ou de l'ouest? 
Où se situe Vancouver, Toronto, Montréal sur la carte électorale? 
Les fuseaux horaires ont-ils ou auront-ils une quelconque influence sur le déroulement du vote la journée même? 
Enfin, vous voyez la complexité de ce volet que j'espère être en mesure de vulgariser.

Depuis que le Crapaud suit attentivement et commente les élections autant provinciale que nationale, vous informant de certaines faces ou farces cachées de cet événement crucial dans notre courte vie démocratique, au-delà des grands courants et des sondages, il vous invite d'abord à voter puis comment voter si vous souhaitez voir se réaliser vos objectifs personnels. Il y aura cela également.

AD MARE USQUE AD MARE (D'un océan à l'autre) est la devise du Canada. Plusieurs ont longtemps cru que c'était le dollar, mais non, je rectifie, la véritable devise - courte formule exprimant un sentiment, une pensée, une attitude, un mot d'ordre résumant une règle de conduite ou un idéal - relève de cette volonté marine de voir, un jour peut-être, ce grand pays connecté de l'Atlantique au Pacifique. 

Vous voyez dans ces quelques mots un, 
toute l'étendue du territoire deux, 
l'obligation pour les chefs de parti de voyager par bus/train/avion trois,
la contrainte de parler les deux langues officielles du pays à savoir l'anglais et le français toujours avec un accent ''langue de bois'' quatre, 
l'impératif de dire une chose et son contraire dans la même phrase - le fait d'utiliser les deux langues et celle de bois devient un atout supplémentaire - et cinq, 
rester en santé.

Je nous souhaite donc une belle et longue traversée électorale.

À la prochaine



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