dimanche 9 février 2014

Court poème



vide, la cage d’oiseau


comme une cicatrice au paradis la cage d’oiseau est vide
pour seule trace
cette plume abandonnée aux barreaux, oubli d’un locataire enfui 

la cage détruite aux frontières incendiées d’un ciel gris,
le soleil ecchymose ses envols
la déchire comme une vulgaire chemise effilochée

tête abattue sous l’aile
l’oiseau unicolore se consume
entre velours et bambou

épuisé par une cage vide




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