Je
crois avoir complètement fait le tour de tous les organismes humanitaires
oeuvrant au Vietnam, du nord au sud, de l’est à l’ouest, afin d’avancer dans un
de mes trois projets de cette année. Ne vous ai pas encore glissé un mot de mes
projets 2014? Prenons quelques instants pour le faire.
Dans
l’ordre et le désordre, voici ce qui doit alimenter mes mois d’hiver : d’abord,
appelons PROJET no. 1, Vietnam, according to…
J’ai
reçu l’approbation d’une dizaine de Vietnamiens intéressés à me présenter un
coin de leur ville (Saïgon ou Hanoï) qui leur est cher. Et je m’engageais à le
présenter sur le blogue. Aucune consigne particulière, aucune exigence ou
demande, que l’intérêt de cette personne pour son coin de ville. Rien de
touristique ou de marketing vietnamien.
Les 3 DuBoeuf |
Vous comprendrez que le vol de mon sac, dans lequel reposait ma caméra vidéo, ralentit ce projet. Un mois ou presque depuis mon arrivée, il m’a été impossible de le démarrer. Semble-t-il que ma nouvelle caméra pourrait arriver la semaine prochaine!
Le
PROJET no.2 : entrer en contact avec une direction d’école afin de voir
avec elle comment on pourrait parrainer un enfant vietnamien qui ne fréquente
pas l’école pour des raisons financières et matérielles. Évaluer le coût annuel
afin d’envisager de le mener jusqu’à la fin du niveau secondaire. Comme ici plusieurs
enfants ne vont pas à l’école parce que la famille a besoin de leur aide pour
boucler le budget - on le demande de se promener dans les rues en vendant des
billets de loterie, en quêtant ou offrant des babioles - ça exigerait que la
famille soit d’accord avec l’initiative, ne l’entrave pas voire même n’en
profite pas en soutirant des argents et les utiliser à des fins qui ne
serviraient pas l’objectif visé.
Calculer
ce qui en coûte pour une année scolaire et, en bout de ligne, cela exigerait
combien il faudrait trouver pour qu’un enfant fréquente la maternelle et se
rende jusqu’à la fin du niveau secondaire. Le décrochage vietnamien se définit
plutôt en terme de non accrochage à l’école.
Après
avoir partagé cette idée avec des amis vietnamiens, de même qu’avec M. Nguyen
Bau, un ami croisé sur Cap Vietnam, et, je le signalais au début de ce billet, comme
il existe un nombre incalculable de fondations, d’amicales, de services d’aide,
différents programmes étrangers installés sur place et qui agissent, pour
certains depuis plusieurs années, je me suis dit que je n’allais pas en lancer
une nouvelle mais plutôt voir si mon projet (le no.2) pourrait se réaliser à
partir des ressources déjà existantes. De plus, étant sur place, il me sera
facile de vérifier ce qui s’y fait vraiment, le sérieux de la chose.
Nguyen
Bau m’a parlé de SMILEGROUP
qui agit auprès d’enfants dont un membre de la famille est souffre di SIDA.
Finalement,
le PROJET no.3. Je l’avais un peu lancé l’hiver dernier en proposant mon aide à
des enseignants qui préparent des étudiants vietnamiens à mieux posséder la
langue française puisqu’ils ont présenté une demande officielle afin de poursuivre
des études supérieures en France et que la maîtrise de la langue française est
une exigence minimal rigoureusement vérifiée. Cette démarche n’a pas donné, à l’époque,
de résultats tangibles. Je me suis plutôt retrouvé dans le Parc du 23
septembre à jaser en anglais avec des étudiants pour qui cette langue est
un passeport pour le travail et les postes supérieurs.
Nguyen
Bau a déjà entrepris une initiative de cette nature et c’est autour d’un
possible partenariat que nous nous sommes vus. Mais pour lui qui revient au
Vietnam, maintenant à la retraite, d’autres occupations le mènent ailleurs. Il
me mettra toutefois en contact avec une personne qui anime des groupes de
Vietnamiens désireux d’apprendre le français.
Voilà
donc les trois projets. Comme beaucoup de choses au Vietnam mettent un certain
temps à se réaliser, j’apprends à composer avec les événements et le temps.
.
À ma grande surprise, heureuse surprise, j’ai découvert une boutique qui offre
du Beaujolais Nouveau 2013. On le boira samedi. À 25$ la bouteille, c’est cher
payé, mais en même temps fort agréable de faire découvrir une curiosité
occidentale aux Vietnamiens davantage portés vers la bière.
.
Il me fait plaisir de vous annoncer que le IPad Air est maintenant arrivé à
Saïgon. Cela me permet de dire qu’une très courte ligne écrite en italique à la
dernière page d’un addenda qui lui-même suivait une troisième annexe auquel un
petit paragraphe égaré dans l’ensemble de la police d’assurance de ma carte
MasterCard m’avait renvoyé, à cette ligne on peut y lire : le
IPad fait partie des exclusions.
Donc, pas de remboursement pour le IPad volé…
.
Un matin de cette semaine, un coup de cœur qui a fait vibrer ma sensible fibre
nostalgique : mon petit-fils Lohan, sur SKYPE, m’a salué en disant Papy, m’inondant
de saluts de la main et de bisous en fin de conversation. Dans ces moments on
se sent tellement, mais tellement loin…
.
La sinusite aura finalement duré trois jours. Solide toutefois. Les médicaments
vietnamiens de toutes les couleurs m’ont donné l’impression d’avaler du pur Vick’s
Vaporub. Un traitement d’acupuncture avant de partir vers la mer fera du bien.
.
Le 27 novembre dernier, anniversaire de Colette : on se souvient et on se
souviendra.
À
la prochaine
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