mercredi 8 août 2012

SPÉCIAL-ÉLECTIONS: second point


Ça va vite... Pas même le temps de commenter la première semaine de l'élection du 4 septembre que nous voilà entrés dans la deuxième qui apporte avec elle de beaux et bons moments!

Certains se diront un tantinet soit peu «tannés» des élections? La raison en est simple, fort simple: tout comme LE CRAPAUD ils ne passent pas la majorité de leurs 24 heures quotidiennes à lire les journaux (soit dit en passant, les journaux gratuits qui ressemblent davantage à des circulaires ne sont pas très explicites sur le sujet), à «pitonner» entre RDI, R-C, LCN, TVA, etc. afin de suivre à la seconde près les hauts et les bas de la campagne qui se déroule surtout en ville. Si vous souhaitez dépasser journaux et télés, je vous conseille quelques sites www: celui du DGE (Directeur général des élections), un autre fort intéressant TOO CLOSE TO CALL (il se spécialise dans l'analyse des sondages et fait des prédictions parfois judicieuses), celui de la firme de sondages LÉGER et finalement sur Facebook, Agenda des militants. Si vous en connaissez d'autres qui vous apparaissent pertinents, faites-le moi savoir.


Mon second point portera sur le QUI. Le premier abordait le QUAND.
Allons-y.

QUI, pronom relatif... enfin je ne crois que cela puisse sensiblement vous émouvoir mais sachez que sans lui, pas d'élections. Sans candidates sans candidats, pas de politique électorale: un euphémisme. Qui sont donc ces candidats et candidates? Un peu trop long de tous les nommer mais sachez que QS compte 47% de femmes, le PLQ, 37% alors que le PQ fait piètre figure avec ses 29%, à peine plus que l'ON à 25 %, c'est la CAQ qui ferme la marche avec 21%. Socio-politico-statistiquement parlant... ça parle!

QUI, le pronom interrogatif... vous le saviez aussi...m'amène à relever de petits détails qui peuvent avoir leur importance:

1) vous avez sans doute remarqué lorsque Jean Charest parle au micro, les QUI de son parti (PLQ) nous envoient de magnifiques sourires... un peu bébêtes ;

2) vous vous rappelez François Legault nous prévenant qu'il allait avoir à ses côtés de gros candidats, parlait-il Dr Barrette ?;

3) Pauline Marois nous a démontré qu'elle est «bollée» en mathématiques car un + et un - ça s'annule: un + connu (Léo Bureau-Blouin) et un - connu (Jean-François Lisée): l'inconnu demeurant le résultat final;

4) QS, de son côté, recrute des QUI qui nous laissent relativement interrogatifs;

5) ON, des QUIdams;

6) pour le Part Vert... QUI vivra verra.

Votre perspicacité habilement titillée vous incite à dire: «LE CRAPAUD oublie l'entrée en scène de Jacques Duchesneau.» et vous avez raison. Ce QUI-là qui est là, il ne faudra pas le négliger et on devra fatalement revenir sur le nouvel Elliot Ness, le M. Net du Québec qui semble avoir le don de laisser tomber des pelures de banane devant lui et glisser dessus par la suite, et pas toujours de manière élégante.

Est-ce important d'être un QUI connu lorsqu'on se lance en politique? Sans doute, mais il semble que les partis politiques ne le savent pas ressentant le besoin d'afficher leurs figures sur les poteaux électriques ou non de chaque comté. Tous sur un poteau différent si possible mais la pénurie de matière première les oblige à partager le même espace. Une importante question se pose alors: qui a la priorité? Par ancienneté, par ordre alphabétique, on ne sait pas trop mais je vous invite à regarder ces QUI immobiles sur leur pancarte et tenter de les nommer par la suite dans l'ordre qui vous voudrez bien.

Un autre petit détail qui peut contenir de grandes choses: tous les QUI sont, sur leur blanche pancarte égayée d'autres couleurs aux couleurs de leur parti, photographiés de face. Aucun de profil. La raison en est fort simple: une question de justice, d'équité puisqu'il n'existe que deux profils - le gauche et le droit pas de profil centre - le DGE n'a pas voulu prendre parti pour un parti ou pour un autre, obligeant tout le monde à regarder tout le monde face à face.


Un autre QUI sème la terreur: Claude Roy, le «col rouge» amuse la galerie avec ses propos racistes.

Je m'en voudrais d'oublier ce QUI, candidat pour la CAQ, spécialiste en divination à partir de «garnottes».

Que dire de tous ces candidats surnommés «poteaux»: il s'agit d'un candidat prête-nom pour un parti politique qui croit ne posséder aucune chance de remporter un comté mais tient absolument à y être représenté sans doute en raison des sous qu'un vote lui rapporte. Le Québec doit retenir une grande leçon de ces candidats-poteaux: la «vague orange» lors des dernières élections fédérales qui apporta avec elle une cinquantaine de députés NPD du Québec vers Ottawa.

Dernier point sur le QUI avant de vous donner ma première prédiction et décerner le titre de «p'tit crapaud» de la semaine. Êtes-vous au courant du nombre de QUI indépendants lors de cette campagne électorale qui se déroule, je vous le rappelle avec une certaine fierté, en ville? Osez un nombre! Moi non plus je ne le sais pas.

Le «p'tit crapaud» de la semaine 1 de la campagne électorale, celle qui s'est étalée entre le 1er et le 8 août 2012:

. unaniment, LE CRAPAUD décerne le titre à Gilles Duceppe pour ses propos à l'endroit d'Amir Khadir. Et ce titre lui vaudra une mise à la retraite de la part du PQ. À vérifier.

Première prédiction:

Un gouvernement minoritaire dirigé par la CAQ avec le PQ comme première opposition.

Au prochain... point!

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