Celui-ci, je parle de ce voyage qui me mènera au Vietnam pour une bonne partie de l'hiver, celui-ci, donc, sera le deuxième «long voyage» que je prépare. Le premier, il fut interrompu après trois semaines en raison des problèmes à la jambe alors qu'il devait s'étaler sur trois mois. Cette fois-ci, j'ose l'espérer, rien ne saura le contrecarrer.
Comment prépare-t-on un long voyage? Je me rends compte que je ne prépare pas un long voyage mais que je me prépare à aller vivre ailleurs pendant un certain temps. Avec mon frère Jacques, le co-voyageur de 2006, tout comme mon ami Jean-Luc, co-voyageur de 2010, nous avions un itinéraire assez précis, des locations pré-enregistrées, des endroits à ne pas manquer, et beaucoup d'ouverture pour les imprévus... imprévus que nous souhaitions nombreux et devant nous éblouir. Ce fut le cas d'ailleurs.
Celui de 2009 - le trois semaines en lieu et place du trois mois - ne comportait que des points de chute et par la suite, place à l'improvisation. Je dois dire que le 2011-2012 ressemble beaucoup à cela. Ce qui est organisé: le départ (28 décembre), la location d'un appartement à Ho Chi Minh (il risque fort que j'utilise souvent Saïgon pour nommer cette ville, ce mot représentant un peu plus pour moi que son actuelle dénomination), quelques séjours à Hué, Saïgon, de même que quelques plages dont les noms viendront plus tard. Sans oublier le guide qui me permettra de ne pas rater des indispensables et m'offrir des surprises géographiques de même que culturelles.
Je serai donc au Vietnam dans moins de deux semaines, entreprenant ma vie en civilisation asiatique avec en tête l'idée que je veux m'intégrer le plus rapidement possible à un nouveau mode de vie.
J'ai entrepris de lire sur le Vietnam: passionnant. Tenté, je dis bien tenté, d'ouvrir mes oreilles à cette langue à la fois chantée et concise: quasi impossible d'apprendre cela. Mais j'ai surtout insisté sur deux choses; la première est ma curiosité à vouloir rencontrer des gens qui ont encore quelques souvenirs de cette guerre horrible menée contre eux par les USA; la deuxième, essayer d'entrer en contact avec la nouvelle poésie vietnamienne, que l'on qualifierait, ici, pour tenter de la définir, de poésie underground. C'est à Saïgon que cela sera possible. Semble-t-il qu'il existerait quelques personnes qui souhaitent parler ou reparler français. On cherchera.
Le retour est prévu pour la fin du mois de mars. Mais il est ouvert: plus tôt ou plus tard. Comme le dit si bien François Legault, on verra...
Dernier point sur ce voyage: le blogue. J'ai une nouvelle adresse pour un blogue strictement consacré au Vietnam. Est-ce que je l'utiliserai ou déposerai sur «le crapaud» photos et impressions? La décision n'est pas encore tout à fait prise mais de toute manière, il y aura un lien, une passerelle de l'un à l'autre.
Je crois bien être en mesure de faire un dernier saut avant le départ: les voeux de Noël et de la nouvelle année.
Au prochain saut
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