mercredi 14 septembre 2011

QUATRE (4) CENT-SEIZE (16)


Didier van Cauwelaert

Je me suis levé, ce matin, avec en tête deux histoires de Didier van Cauweleart: L'ÉVANGILE SELON JIMMY et VINGT ANS ET DES POUSSIÈRES. Me rappelais que j'avais autant apprécié la première que la seconde, lue deux fois. Dans mes cahiers de lecture, voici ce qu'en 2008 j'y avais transcrit.

De L'Évangile...

- Me faire mal avec notre histoire, c'est mon seul moyen d'être encore avec elle.

- On ne souffre pas, quand on ne sait pas ce qu'on perd.

- Le grand progrès de la médecine, c'est que les médecins sont de mieux en mieux protégés contre les malades.

- Un grand amour ne se guérit que dans un amour encore plus fort. Si on veut guérir. Si on ne craint pas la rechute.

- On se sent seul quand on a perdu l'unique personne sur Terre pour qui l'on était quelqu'un de bien.

- ... la croyance fige, l'élan du coeur est la seule vérité.

- Comme toujours dans la vie, chacun poursuivait son but personnel, au travers d'un enjeu qui n'était qu'un prétexte.

- C'est fou le pouvoir d'un éclat de rire.

- Expier, ce n'est pas se délivrer d'une faute par la pénitence, c'est l'assumer, l'apprivoiser, la mener à terme. C'est une grossesse de l'âme.

- Sans orgueil on ne fait rien, sans humilité on le fait mal.

- Les pensées sont des actes que les autres commettent.


De Vingt ans...

- On a la solitude qu'on mérite...

- ... mais peu de gens aujourd'hui se souviennent que la joie de vivre est une politesse.

- Le jardin reflète ses états d'âme. Quand il est mélancolique, il lui sème des soucis.

- Ils ont peur l'un de l'autre parce qu'ils se rendent heureux.

- Il faut en avoir lourd sur le coeur pour protéger ses roses en les camouflant.

- Tu vois, dit-il après réflexion, celui qui a de l'amour et qui n'en est pas digne, ce qu'il y gagne, c'est la solitude. Seulement la solitude, ça t'enrichit. Et après, là, tu deviens digne.

- L'homme seul qui n'a plus sa raison de vivre, il est encore quelqu'un s'il lui reste une raison de souffrir.

- C'est vrai, de savoir des choses, ça aide quand on souffre, mais celui qui ne sait rien, il a moins l'idée de souffrir.

- Il a planté un décor dans ma vie, et c'est une toile d'araignée où elle est prise.

- Parce qu'au fond, on n'apprend les choses que tout seul.

- Seuls les pêcheurs donnent aux poissons.

- C'est difficile de savoir si on se tait parce qu'on se comprend, ou parce qu'on s'est tout dit.

- C'est le sort des solitaires de se fuir pour ne pas se perdre, de croire qu'un jour ils se retrouveront.



Et pourquoi ces deux histoires, ce matin?

Tout simplement parce qu'elles sont tirées de deux livres que j'ai trouvés; le premier dans une vente de garage (un vide-grenier comme le disent les Français) et l'autre, par terre dans une ruelle de Montréal.



Au prochain saut

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