Les bernaches, reconnaissables par leurs longs cris nord-sud, nichent entre la rivière Yamaska et une espèce d'étang - j'irai voir s'il y a des crapauds - que le surplus d'eau a créé dans le champ de l'autre côté de la rue qui mène au village. Elles y sont depuis quelques jours, repos oblige, mais je sens que quelques-unes ne continueront pas le voyage. Les oies blanches s'annoncent, et selon mon grand-père deux volées d'oiseaux migrateurs différents ne partagent pas le même corridor dans le ciel. J'aurai l'occasion de vérifier.
Je parle de ce coin de pays parce que l'emménagement «rural» approche. Cela se ressent sur les sauts de crapaud qui se font rares et espacés. Fin du mois d'avril, début mai... tout devrait reprendre son cours.
Les travaux d'installation vont bon train, roulent allègrement et Montréal s'éloigne derrière mon dos. Pas le temps de réfléchir à autre chose que les tâches à effectuer et à prendre racine. J'y reviendrai aussi...
À bientôt.
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