lundi 17 mai 2010
Le trois cent cinquante-cinquième saut / Le trois-cent-cinquante-cinquième saut
Sans doute la fièvre du hockey vous en faire voir de toutes le couleurs! Il faut quand même admettre que pour le moral du peuple, suivre les péripéties - certains diront les miracles – de nos glorieux CH de Montréal tient en forme et favorise les échanges sociaux. Pour tout dire, dans mon Hochelaga-Maisonneuve de quartier, les drapeaux à l’effigie des Canadiens de Montréal flottent au vent et les conversations sont passées de la météo à la haute voltige sportive. On a besoin de héros, de s’identifier à eux, de soutenir ceux qui nous représentent. Je suis à peu près convaincu qu’un sondage, s’il y en avait un, nous dévoilerait ce secret de polichinelle : le hockey est plus populaire que la politique et les politiciens passent bien après nos numéros 41, 14, 13, 21, 91… et les autres.
Ce n’était certainement pas prévu mais la coïncidence doit en réjouir plusieurs: la campagne 2010 contre l’homophobie, intitulée Parler du silence, cible le monde du sport. Et c’est aujourd’hui, le lundi 17 mai que se tient la Journée internationale contre l’homophobie.
La campagne a pour objectif de sensibiliser les sportifs, les intervenants qui oeuvrent de près ou de loin dans ce milieu, les médias, ainsi que la population en général, à la nécessité de combattre l’homophobie associée au sport, tant amateur que professionnel.
Mais comment définit-on l’homophobie? Comme le racisme, la xénophobie ou l’antisémitisme, l’homophobie est aussi une forme de discrimination.
L’homophobie trouve son origine dans l’ignorance des réalités des minorités sexuelles et se manifeste parfois inconsciemment.
Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rjet et à la discrimination, directe et indirecte, envers les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité.
Souvent incidieuse, l’homophobie se manifeste d’une multitude de manières. Selon les circonstances, les manifestations homophobes peuvent aller de la moquerie jusqu’à la violence verbale et physique.
En général, il n’y a pas de signes apparents permettant de distinguer les gais et les lesbiennes des autres personnes. L’apparence physique et les centres d’intérêt ne sont pas révélateurs de l’orientation sexuelle. Les goûts pour pour une carrière sportive ne sont pas réservés aux personnes hétérosexuelles.
Certains garçons présnetent des signes féminins et certaines filles des signes masculins, indépendamment de leur orientation sexuelle. En raison de leur apparence, ils font l’objet de caricatures, de moqueries et de rejet. Bref, ce sont des manifestations homophobes.
Une Journée internationale contre l’homophobie n’appartient à personne en particulier. Elle est l’affaire de tous ceux et de toutes celles qui désirent un monde dépourvu de préjugés et capable de faire une place à tous et à toutes, indépendamment de leur orientation sexuelle. À l’instar de toutes les journées thématiques mondiales, celle dédiée à la lutte contre l’homophobie doit être prise en charge par tous les acteurs de la société civile : les organismes communautaires gais et les biens, les entreprises privées, les gouvernements, les administrations publiques, les ordres professionnels et toutes les personnes à la recherche de l’égalité.
Pourquoi le 17 mai? Cette date est symbolique de par l’importance qu’elle représente dans l’évolution de la condition homosexuelle et a été proposée par l’IDAHO (International Day Against Homophobia and Transphobia) pour la tenue d’une journée dédiée à la lutte contre l’homophobie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales un 17 mai, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale.
La Déclaration de Montréal issue de la Conférence internationale sur les droits humains des communautés LGBT tenue à Montréal du 26 au 29 juillet 2006, précédant l’ouverture des 1ers Outgames mondiaux inclut une recommandation pour la reconnaissance d’une journée internationale contre l’homophobie le 17 mai de chaque année.
Les informations que le crapaud vous transmet, et ce sera son geste concret pour soutenir la tenue d’une telle journée, ont été recueillies sur le site web de la Fondation Émergence.
Et retournons au hockey .
Au prochain saut
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